"Le temps de la décision politique est venu". Le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale Jean-François Copé a justifié mercredi son empressement à déposer une proposition de loi pour interdire le niqab et la burqa en France, sans attendre la fin des travaux de la mission d'information sur le port du voile intégral.
Les Français attendent de leurs parlementaires "qu'ils soient en initiative", et notamment sur ce sujet "très grave", a estimé sur RTL le député-maire de Meaux.
"Les responsables (...) de la communauté musulmane ou même laïcs (...) nous ont tous dit que le fait de porter le voile intégral n'était pas prescription religieuse. Donc, ce n'est pas un problème de religion", a-t-il plaidé.
"C'est un problème qui a trait à deux choses: premièrement, le respect des femmes et deuxièmement, la question de l'ordre et de la sécurité publique", a-t-il poursuivi, en prenant l'exemple de la sortie des classes où un enseignant ne peut remettre "pour des raisons de sécurité" un enfant à une personne dont le visage est "totalement couvert".
"Dans l'opposition, le débat existe de la même manière", a rappelé M. Copé, rappelant que "deux éminents responsables socialistes", Manuel Valls et Aurélie Filippetti, étaient aussi favorables à une loi interdisant le voile intégral dans les lieux publics.
Une mission d'information, créée fin juin par l'Assemblée nationale, s'est penchée sur le port du voile intégral en France, qu'il s'agisse de la burqa (qui couvre le corps de la tête aux pieds) ou du niqab (qui masque tout le visage sauf les yeux). Elle a terminé ses auditions et doit rendre ses conclusions en janvier.
Sans attendre ses conclusions, Jean-François Copé a indiqué mardi qu'il allait déposer une proposition de loi visant à interdire de se couvrir le visage dans les espaces publics. AP
Les Français attendent de leurs parlementaires "qu'ils soient en initiative", et notamment sur ce sujet "très grave", a estimé sur RTL le député-maire de Meaux.
"Les responsables (...) de la communauté musulmane ou même laïcs (...) nous ont tous dit que le fait de porter le voile intégral n'était pas prescription religieuse. Donc, ce n'est pas un problème de religion", a-t-il plaidé.
"C'est un problème qui a trait à deux choses: premièrement, le respect des femmes et deuxièmement, la question de l'ordre et de la sécurité publique", a-t-il poursuivi, en prenant l'exemple de la sortie des classes où un enseignant ne peut remettre "pour des raisons de sécurité" un enfant à une personne dont le visage est "totalement couvert".
"Dans l'opposition, le débat existe de la même manière", a rappelé M. Copé, rappelant que "deux éminents responsables socialistes", Manuel Valls et Aurélie Filippetti, étaient aussi favorables à une loi interdisant le voile intégral dans les lieux publics.
Une mission d'information, créée fin juin par l'Assemblée nationale, s'est penchée sur le port du voile intégral en France, qu'il s'agisse de la burqa (qui couvre le corps de la tête aux pieds) ou du niqab (qui masque tout le visage sauf les yeux). Elle a terminé ses auditions et doit rendre ses conclusions en janvier.
Sans attendre ses conclusions, Jean-François Copé a indiqué mardi qu'il allait déposer une proposition de loi visant à interdire de se couvrir le visage dans les espaces publics. AP
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