LONDRES - Les cours du pétrole accentuaient leur rebond mercredi en fin d'échanges européens, côtoyant des plus hauts depuis le début du mois, après la chute massive des stocks de pétrole brut aux Etats-Unis, et la forte baisse des stocks de produits distillés et d'essence.
Vers 17H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février, gagnait 1,75 dollar à 75,21 dollars sur l'InterContinental Exchange (ICE) de Londres.
A la même heure, le baril de "brut léger texan" (WTI), échangé au New York Mercantile Exchange (Nymex) pour la même échéance, prenait 2,23 dollars à 76,63 dollars.
Les réserves américaines de brut ont diminué de 4,9 millions de barils à 327,5 millions de barils, lors de la semaine achevée le 18 décembre. Les analystes prévoyaient une baisse bien moins importante, de 1,1 million de barils.
Ces réserves ne sont plus supérieures que de 1,1% à leur niveau de l'an dernier et repassent ainsi sous la limite haute de la fourchette moyenne pour cette période de l'année, dont elle reste proche, a précisé le ministère de l'Energie américain (DoE).
Les stocks de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont reculé de 3,1 millions de barils, contre 1,6 million de barils attendu.
Ces réserves sont surveillées de près alors que les températures se sont nettement refroidies en Amérique du Nord et qu'une tempête de neige a traversé le week-end dernier le Nord-Est des Etats-Unis.
Cette vague de froid devrait renforcer la demande de produits distillés (dont le fioul de chauffage), actuellement en berne aux Etats-Unis.
Un centre de météorologie aux Etats-Unis prévoit d'ailleurs des températures plus froides que les normales de saison pour la période de janvier à mars, ce qui pourrait soutenir les prix du brut, notaient les analystes du cabinet Tradition Energy.
Cependant la demande reste en berne, en baisse de 1,1% sur les quatre dernières semaines par rapport à la même période en 2008, a indiqué le DoE.
Un regain de faiblesse du dollar est venu également soutenir les prix du pétrole. Après avoir touché un plus haut en trois mois et demi à 1,4218 dollar pour un euro la veille, le billet vert perdait du terrain mercredi, tombant à 1,4345 dollar vers 15H30 GMT, suite à la publication d'une baisse inattendue des ventes de logements neufs en novembre.
Par ailleurs, les analystes soulignaient le manque de volume sur les marchés du fait de la proximité des congés de fin d'année.
"Si les volumes sont généralement un peu plus élevés les jours de publication des stocks, une disette devrait suivre demain (jeudi, veille de Noël) avec des marchés qui fermeront plus tôt que d'habitude", notait Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
(©AFP / 23 décembre 2009 18h14)
Vers 17H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février, gagnait 1,75 dollar à 75,21 dollars sur l'InterContinental Exchange (ICE) de Londres.
A la même heure, le baril de "brut léger texan" (WTI), échangé au New York Mercantile Exchange (Nymex) pour la même échéance, prenait 2,23 dollars à 76,63 dollars.
Les réserves américaines de brut ont diminué de 4,9 millions de barils à 327,5 millions de barils, lors de la semaine achevée le 18 décembre. Les analystes prévoyaient une baisse bien moins importante, de 1,1 million de barils.
Ces réserves ne sont plus supérieures que de 1,1% à leur niveau de l'an dernier et repassent ainsi sous la limite haute de la fourchette moyenne pour cette période de l'année, dont elle reste proche, a précisé le ministère de l'Energie américain (DoE).
Les stocks de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont reculé de 3,1 millions de barils, contre 1,6 million de barils attendu.
Ces réserves sont surveillées de près alors que les températures se sont nettement refroidies en Amérique du Nord et qu'une tempête de neige a traversé le week-end dernier le Nord-Est des Etats-Unis.
Cette vague de froid devrait renforcer la demande de produits distillés (dont le fioul de chauffage), actuellement en berne aux Etats-Unis.
Un centre de météorologie aux Etats-Unis prévoit d'ailleurs des températures plus froides que les normales de saison pour la période de janvier à mars, ce qui pourrait soutenir les prix du brut, notaient les analystes du cabinet Tradition Energy.
Cependant la demande reste en berne, en baisse de 1,1% sur les quatre dernières semaines par rapport à la même période en 2008, a indiqué le DoE.
Un regain de faiblesse du dollar est venu également soutenir les prix du pétrole. Après avoir touché un plus haut en trois mois et demi à 1,4218 dollar pour un euro la veille, le billet vert perdait du terrain mercredi, tombant à 1,4345 dollar vers 15H30 GMT, suite à la publication d'une baisse inattendue des ventes de logements neufs en novembre.
Par ailleurs, les analystes soulignaient le manque de volume sur les marchés du fait de la proximité des congés de fin d'année.
"Si les volumes sont généralement un peu plus élevés les jours de publication des stocks, une disette devrait suivre demain (jeudi, veille de Noël) avec des marchés qui fermeront plus tôt que d'habitude", notait Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
(©AFP / 23 décembre 2009 18h14)
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