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Essais nucléaires dans le Grand Sud, 25 000 algériens attendent d’être indemnises

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    Essais nucléaires dans le Grand Sud, 25 000 algériens attendent d’être indemnisés
    Poste par faycal déc 23rd, 2009 categorie Algérie. Vous pouvez suivre les reponses via RSS 2.0. Vous pouvez commenter et trackbacker cet article Imprimer
    La loi Morin, au non de son initiateur, le ministre de la Défense, Hervé Morin, relatif «au suivi des conséquences des essais nucléaires» a été votée mardi 22 décembre 2009 par les deux chambres du parlement français. Hervé Morin veut clore avec cette loi post-bellum un chapitre criminel du grand volume de la tyrannie coloniale.
    Le gouvernement français a débloqué une enveloppe de dix millions d’euros pour indemniser les victimes des essais nucléaires conduits par la France dans le Sahara algérien et en Polynésie. Cette loi concerne quelque 25.000 Algériens et repose sur six principes. De prime abord, elle identifie «la période de référence» qui comprend en totalité la période des travaux effectués sur les sites, y compris lors du démantèlement des installations. Ensuite, la victime n’est pas tenue d’apporter «la charge de la preuve», celle-ci est renversée, c’est-à-dire, la victime exposée n’a pas besoin de prouver que sa maladie «est due aux essais nucléaires» mais à l’Etat français, s’il le conteste. Le troisième critère concerne le «seuil de contamination minimum» qui reste à définir selon le texte de loi. Le préjudice moral ou esthétique sera «indemnisé».
    La liste des maladies donnant droit à «indemnisation sera élargie». Enfin, les demandeurs non satisfaits auront «possibilité de recours devant un tribunal administratif». La loi Morin distingue deux types de demandeurs. Il s’agit, selon le texte, de distinguer entre une indemnisation des victimes qui pourront se soumettre aux critères de la loi pour bénéficier d’une «indemnisation individuelle» et la réparation due au préjudice global «à l’ensemble d’une population donnée». Les demandes sont soumises à un comité d’indemnisation qui dispose de quatre mois pour présenter au ministre de la Défense une recommandation sur les suites à donner. Ce dernier dispose à son tour d’un délai de deux mois pour notifier son offre d’indemnisation à l’intéressé ou le rejet motivé de sa demande.
    Le texte prévoit d’autre part la création d’une commission consultative de suivi des conséquences des essais nucléaires, que le ministre de la Défense français doit réunir au moins deux fois par an. Les demandes d’indemnisation seront examinées au cas par cas par une commission indépendante, constituée de médecins et présidée par un magistrat. Cette commission s’appuiera sur des données scientifiques et médicales de l’organisation des Nations unies. Le ministère de la Défense français reconnaît plusieurs incidents, dont quatre lors d’essais conduits dans des galeries au Sahara qui n’ont pas été totalement confinés, en particulier le 1er mai 1962, lorsque des retombées radioactives importantes ont été relevées dans une bande de plus de 150 km.
    Benachour Mounira
    Fiche technique
    L’armée française a procédé à 210 essais nucléaires entre 1960 et 1996, d’abord au Sahara (1960-1966), puis en Polynésie française (1966-1996). Le nombre de victimes n’a jamais été établi précisément. En Algérie, 17 essais français ont été réalisés entre le 13 février 1960 (« Gerboise bleue ») et le 16 février 1966 (« Grenat »), tant en atmosphérique dans le désert, qu’en galeries creusées dans le massif granitique du Tan Affela. Le premier essai, Gerboise Bleue effectué le 13 février 1960, était quatre fois plus puissant que la bombe d’Hiroshima, ont indiqué des rapports français. Le tir était aérien comme également les trois autres tirs – intitulés Gerboise blanche, rouge et verte – qui ont suivi. Ils ont été effectués d’une tour située plus précisément à Hamoudia, à une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest de Reggane. Le rapport annuel du Commissariat à l’énergie atomique (organisme public de recherche scientifique français dans les domaines de l’énergie, de la défense, des technologies de l’information et de la santé) de 1960 montrait l’existence d’une zone contaminée de 150 km de long environ. Ce rapport indiquait que les essais atmosphériques en particulier se sont avérés très polluants en irradiant le sol algérien tout en causant un grave préjudice écologique dont témoignent encore les roches noires et les terres brûlées où aucune végétation ne pousse.
    La France avait ainsi abandonné les essais aériens optant pour des explosions souterraines. De novembre 1961 à février 1966, treize autre tirs en galerie ont été effectués dont quatre n’ont pas été totalement contenus ou confinés (Béryl, Améthyste, Rubis, Jade). Mal confinées, les bombes avaient dégagé des effets radioactifs dévastateurs sur la faune et la flore. Les bombes utilisées étaient plutôt fabriquées avec du plutonium connu pour être plus toxique que l’uranium. Les explosions qui avaient provoqué des déplacements tectoniques, ont fait disparaître l’eau potable notamment au niveau du site de In Ekker. Bien qu’invisible à l’œil nu, le danger de radiations guette encore, et pour longtemps, les milliers de personnes vivant dans ces régions. Plusieurs anciens militaires français avaient indiqué qu’ils étaient utilisés comme «cobayes/humains» lors de ces essais. Des Algériens aussi.
    B.M
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Selon des sources informées plus d’une centaine de combattants du FLN prisonniers de guerre avaient été attaches vivants pour servir de cobayes humains
    C’est un légionnaire allemand qui avait servi à Reggane qui a vendu la mèche mais les autorités des deux pays ont tout fait pour ne pas révéler cette ignominie.
    momo d’Alger

    en passant un salut a momo
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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