Faubert croit toujours aux Bleus
La mauvaise passe de West Ham, sa situation personnelle, l'équipe de France à laquelle il croit toujours malgré les avances de la sélection algérienne : Julien Faubert n'élude aucun sujet avant la réception de Portsmouth, samedi.
En difficulté avec West Ham, Julien Faubert fait le tour de son actualité, sans omettre de faire un appel du pied à Raymond Domenech.
«Julien Faubert, comment expliquez-vous les difficultés rencontrées par West Ham ?
Je ne sais pas, mais on est dans une situation vraiment compliquée. On n'arrive pas à enchaîner, on laisse filer des matches qu'on aurait mérité de gagner... C'est en engrenage qu'on n'arrive pas à stopper... Là, on sort d'un bon match contre Chelsea (1-1). On va voir comment ça évolue, mais c'est encourageant. Ça donne un regain de forme dans les têtes.
Et un sursis pour votre entraîneur, Gianfranco Zola...
Nous, on ne ressent pas qu'il est en danger. Peut-être que lui le sait, mais il ne montre rien. Il est toujours autant impliqué et motivé. Avant Chelsea par exemple, il nous a vraiment fait un beau discours. Même si son avenir passe par nous, il faut bien avoir conscience qu'on est tous dans le même bateau parce qu'une descente en deuxième division...
Quelle était la teneur de son discours ?
Un discours qui motive les joueurs, qui fait prendre conscience qu'on fait quand même un métier extraordinaire. Il nous a dit de ne pas se faire une montagne de notre situation, de ne pas avoir peur, que quelle que soit l'issue de cette rencontre, il le prendrait pour lui, il assumerait ses choix tactiques.
«Jusqu'à présent, ma polyvalence m'a beaucoup desservi. Pour l'équipe de France, notamment.»
La situation de West Ham contraste avec la vôtre. Vous êtes devenu un titulaire indiscutable après un exercice où le club ne semblait plus compter sur vous...
Cet été, j'ai beaucoup travaillé. J'ai écourté mes vacances pour faire une remise en forme en Italie. J'avais beaucoup de poids en trop, j'ai perdu 5 ou 6 kilos, j'ai travaillé le foncier en montagne... À mon retour, j'ai discuté avec le coach pour pouvoir me fixer au poste de latéral droit.
C'était devenu une nécessité ?
Oui, il fallait que je prenne conscience que je suis un défenseur. Jusqu'à présent, ma polyvalence m'a beaucoup desservi. Pour l'équipe de France, notamment. Quand les gens parlaient de moi, personne ne savait vraiment à quel poste j'évoluais. Moi, j'aime défendre. D'ailleurs, à la base, je suis un défenseur central de formation.
Remise en forme, latéral droit... Tous ces choix ont-ils été dictée par une envie de revanche après votre expérience ratée au Real Madrid ?
Ce n'est pas une revanche parce que je considère qu'on ne m'a jamais donné ma chance. Même si ça restera une super expérience, j'ai tourné la page. Je n'ai pas d'amertume. Ça m'a permis de revenir plus fort.
Mais par rapport à l'opinion publique...
(...) Oui, j'ai entendu beaucoup de choses. Excusez-moi, mais pour moi, c'est typique de l'état d'esprit français. Au lieu d'être fiers qu'un des leurs joue au Real, ils préfèrent critiquer, dire que c'était un coup de chance. C'est dommage, mais ça ne me touche pas.
«La fédération algérienne pense que le fait que je n'ai joué qu'en amical avec les Bleus ne m'empêchera pas de pouvoir défendre ses couleurs. On verra bien»
Un peu plus tôt, vous avez évoqué l'équipe de France. Vous y croyez encore ?
Comme l'a dit Djibril Cissé, tant qu'on est un joueur français en activité, on vise toujours les Bleus. Moi, je continue à attendre, même si j'ai conscience que pour la France, West Ham n'est pas un club huppé. C'est comme ça. A moins d'être dans un club du Big Four, c'est compliqué d'être appelé...
On verra ce qui va se passer, mais si je vois que la porte est vraiment fermée, j'étudierai la possibilité de me retourner vers l'Algérie. Comme ma femme est algérienne, la Fédération m'a approché. Elle pense que le fait que je n'ai joué qu'en amical avec les Bleus ne m'empêchera pas de pouvoir défendre ses couleurs. On verra bien...»
La mauvaise passe de West Ham, sa situation personnelle, l'équipe de France à laquelle il croit toujours malgré les avances de la sélection algérienne : Julien Faubert n'élude aucun sujet avant la réception de Portsmouth, samedi.
En difficulté avec West Ham, Julien Faubert fait le tour de son actualité, sans omettre de faire un appel du pied à Raymond Domenech.
«Julien Faubert, comment expliquez-vous les difficultés rencontrées par West Ham ?
Je ne sais pas, mais on est dans une situation vraiment compliquée. On n'arrive pas à enchaîner, on laisse filer des matches qu'on aurait mérité de gagner... C'est en engrenage qu'on n'arrive pas à stopper... Là, on sort d'un bon match contre Chelsea (1-1). On va voir comment ça évolue, mais c'est encourageant. Ça donne un regain de forme dans les têtes.
Et un sursis pour votre entraîneur, Gianfranco Zola...
Nous, on ne ressent pas qu'il est en danger. Peut-être que lui le sait, mais il ne montre rien. Il est toujours autant impliqué et motivé. Avant Chelsea par exemple, il nous a vraiment fait un beau discours. Même si son avenir passe par nous, il faut bien avoir conscience qu'on est tous dans le même bateau parce qu'une descente en deuxième division...
Quelle était la teneur de son discours ?
Un discours qui motive les joueurs, qui fait prendre conscience qu'on fait quand même un métier extraordinaire. Il nous a dit de ne pas se faire une montagne de notre situation, de ne pas avoir peur, que quelle que soit l'issue de cette rencontre, il le prendrait pour lui, il assumerait ses choix tactiques.
«Jusqu'à présent, ma polyvalence m'a beaucoup desservi. Pour l'équipe de France, notamment.»
La situation de West Ham contraste avec la vôtre. Vous êtes devenu un titulaire indiscutable après un exercice où le club ne semblait plus compter sur vous...
Cet été, j'ai beaucoup travaillé. J'ai écourté mes vacances pour faire une remise en forme en Italie. J'avais beaucoup de poids en trop, j'ai perdu 5 ou 6 kilos, j'ai travaillé le foncier en montagne... À mon retour, j'ai discuté avec le coach pour pouvoir me fixer au poste de latéral droit.
C'était devenu une nécessité ?
Oui, il fallait que je prenne conscience que je suis un défenseur. Jusqu'à présent, ma polyvalence m'a beaucoup desservi. Pour l'équipe de France, notamment. Quand les gens parlaient de moi, personne ne savait vraiment à quel poste j'évoluais. Moi, j'aime défendre. D'ailleurs, à la base, je suis un défenseur central de formation.
Remise en forme, latéral droit... Tous ces choix ont-ils été dictée par une envie de revanche après votre expérience ratée au Real Madrid ?
Ce n'est pas une revanche parce que je considère qu'on ne m'a jamais donné ma chance. Même si ça restera une super expérience, j'ai tourné la page. Je n'ai pas d'amertume. Ça m'a permis de revenir plus fort.
Mais par rapport à l'opinion publique...
(...) Oui, j'ai entendu beaucoup de choses. Excusez-moi, mais pour moi, c'est typique de l'état d'esprit français. Au lieu d'être fiers qu'un des leurs joue au Real, ils préfèrent critiquer, dire que c'était un coup de chance. C'est dommage, mais ça ne me touche pas.
«La fédération algérienne pense que le fait que je n'ai joué qu'en amical avec les Bleus ne m'empêchera pas de pouvoir défendre ses couleurs. On verra bien»
Un peu plus tôt, vous avez évoqué l'équipe de France. Vous y croyez encore ?
Comme l'a dit Djibril Cissé, tant qu'on est un joueur français en activité, on vise toujours les Bleus. Moi, je continue à attendre, même si j'ai conscience que pour la France, West Ham n'est pas un club huppé. C'est comme ça. A moins d'être dans un club du Big Four, c'est compliqué d'être appelé...
On verra ce qui va se passer, mais si je vois que la porte est vraiment fermée, j'étudierai la possibilité de me retourner vers l'Algérie. Comme ma femme est algérienne, la Fédération m'a approché. Elle pense que le fait que je n'ai joué qu'en amical avec les Bleus ne m'empêchera pas de pouvoir défendre ses couleurs. On verra bien...»
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