Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Lalmas: le meilleur footbaleur algérien du siècle dernier

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Lalmas: le meilleur footbaleur algérien du siècle dernier

    Ahcène Lalmas, un footballeur des années soixante est considéré comme l’un des meilleurs joueurs que l’Algérie ait produit depuis son indépendance en 1962. Pour la centaine de joueur, entraineurs, dirigeants, arbitres, journalistes interrogés par le journal sportif Echibek fin 1999, il est le meilleur joueur algérien du siècle précédent. Dans le classement établi à la faveur de ce sondage, Achène avait obtenu la première place avec 478 points soit deux cents de plus que sur l’autre star du football Algérien Rabah Madjer. Il a fait l’unanimité chez la plupart des sondés. Cet écart de points illustre la valeur de ce joueur qui a rayonné pendant une quinzaine d’année sur les terrains d’Algérie.

    Il est de loin le sportif algérien qui a le plus marqué son temps. Ayant accompli toute sa carrière de footballeur en Algérie. Ahcène a débuté avec l’OM Ruisseau avec qui il a réalisé un record original qui n’a d’ailleurs jamais été battu par un autre joueur. Il a inscrit à lui seul 14 buts en une seule rencontre officielle. C’était en match éliminatoire de coupe d’Algérie contre la formation de Birtouta qui avait encaissé ce jour là 18 buts. Lalmas a ensuite signé une licence au sein du club voisin le CR Belouizdad, un club crée en 1962, issu de la fusion de deux clubs de Belcourt. Avec cette formation, il a marqué le football algérien des années soixante. Il a décroché quatre titres de champion (1965, 1966, 1969, 1970) et trois coupes d’Algérie (1966, 1969, 1970) et trois fois (1970-1971-1972) le tire maghrébin. En Equipe Nationale, il a été convoqué pour le premier match de l’équipe algérienne indépendante, le 6 janvier 1963 contre les espoirs de la Bulgarie. Il n‘avait pas encore dépassé les 20 ans -il est né le 3 mars 1943- lorsque Il a été appelé par le trio Firoud Kader – Khabatou Smaïl – lbrir Abderahmane. Evoluant en amateur en Algérie, Lalmas était toujours appelé en sélection même lorsqu’ on fait appel aux joueurs professionnels évoluant en France, ceux qui ont fait les beaux jours de l’équipe du FLN. Les anciens se remémorent du match livré le 4 novembre 1964 à Alger devant la grande équipe de l’Union Soviétique qui possédait dans ses rangs plusieurs célébrités dont Lev Yachine le meilleur gardien du monde de tous les temps. Menés par 2/1, les Algériens enregistrent en seconde mi-temps la rentrée de Lalmas qui n’en réussit par moins à battre Yachine. Il a égalisé pour son équipe d’un magistral coup de tête.

    Depuis ce jour là, la légende Lalmas est née. Il fera et défera l’histoire du Football Algérien, lancera et brisera des carrières tant son influence sur les entraineurs sera grande. A son ombre pousseront de jeunes talents, et sa classe fera des émules qui ont eu pour nom Amiroche, Fréha, Salhi, Seridi, Betrouni entre autres. En plus de ses qualités du buteur, Lalmas a toujours eu un certain ascendant sur ses coéquipiers, ce qui l’amena petit à petit à se transformer en stratège abandonnant le poste d’avant-centre. Son intelligence de jeu, ses qualités de meneur d’homme ses accélérations décisives, son sens du but en font l’un des joueurs les plus complets du continent africain. A la fin de sa carrière, il quitte le Chabab pour intégrer le NA Hussein Dey avec sa pléiade de jeunes talents qui ont pour noms Fergani Ali, Kheddis Mohamed, Ighil Meziane et Guendouz Mahmoud.

    Au crépuscule de sa carrière pointait la réforme sportive qu’il ne vivra pas en tant que joueur. Lui qui avait tout donné à l’Algérie du football a raté cette politique qui allait tout donner au sportif, dans une espèce d’action de retour. Il a tenté après une carrière d’entraîneur mais la réussite n’était pas au rendez-vous. Son franc-parler le pousse parfois à l’excès et il n’a pas que des amis dans le monde du football.

    www.faf.dz


  • #2
    On le surnommait "el kebch" un peu a cause de la forme de son crane, un peu à cause de sa calvitie;

    Un GRAND , TRES GRAND joueur .
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

    Commentaire


    • #3
      Mustapha Dahleb était revenu au pays pour le service militaire (qui était au PSG) et avait choisi le CRB de Lalmas pour la durée du Service... était finalement resté 4 ans rien que pour le plaisir de jouer avec Lalmas.

      Commentaire


      • #4
        C'est vrai que le kebch était un sacré bon joueur..
        Mais aux dernières années chez le CRB, il devenait boukerch un peu trop. héhéhé
        Betrouni, Tahir, Bachi, n'étaient pas de reste.
        Mekhloufi était meilleur que lui. Il n'a pas été retenu parce qu'il évoluait en France ( Saint Etienne), je suppose.

        Commentaire

        Chargement...
        X