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L'Égypte s'oppose à une marche pour Gaza

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  • L'Égypte s'oppose à une marche pour Gaza

    L'Égypte invoque les risques sécuritaires à Gaza et dans le Sinaï pour interdire une marche internationale. «On a du mal à comprendre cette interdiction» : le veto du gouvernement égyptien a pris de court les organisateurs de la «marche pour la liberté de Gaza». Quelque 1.300 délégués originaires d'une quarantaine de pays sont attendus ces jours-ci au Caire à l'initiative d'un collectif d'associations, la Coalition internationale pour la levée du siège illégal de Gaza. Leur but affiché : franchir la frontière entre l'Égypte et Gaza le 31 décembre, un après la guerre, pour «rappeler à la communauté internationale sa responsabilité face au maintien du blocus» et apporter «un soutien aux Gazaouis» en coordination avec des ONG locales, comme le Centre palestinien pour les droits de l'homme ou le Croissant rouge.

    «Notre initiative n'est pas tournée contre l'Égypte et ne vise pas davantage à s'immiscer dans la politique intérieure palestinienne. C'est une rencontre entre sociétés civiles et un geste de solidarité», précise Thomas Sommer, du Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, l'une des deux délégations françaises, qui rassemble associations, syndicats et partis de gauche. L'autre délégation tricolore, celle d'EuroPalestine, est emmenée par Mgr Jacques Gaillot, l'une des figures médiatiques de la marche, avec l'ancien ministre sud-africain Ronnie Kasrils ou Roger Waters, ex-compositeur du groupe Pink Floyd.

    L'Égypte a justifié son interdiction par la «situation sensible» à Gaza et la fermeture du terminal douanier de Rafah - fermé en quasi permanence depuis trois ans - après les incidents provoqués par l'annonce, au début du mois, de la construction d'un mur souterrain destiné à lutter contre le trafic d'armes. Les ouvriers égyptiens ont essuyé des tirs venant de Gaza, et les travaux ont été provisoirement suspendus. «On peut comprendre la préoccupation du gouvernement égyptien, mais on ne lui demande que le droit de passer à Gaza», souligne Ann Wright, une ancienne militaire et diplomate américaine. «Cela fait des mois qu'on est en contact avec le ministère des Affaires étrangères. Il aurait quand même été mieux pour tout le monde, y compris pour l'image de l'Égypte, que cette décision ne soit pas prise à la dernière minute.»

    La bande de Gaza est un casse-tête pour le pouvoir égyptien, qui doit faire en permanence le grand écart entre des exigences contradictoires : éviter de heurter son opinion publique et les autres pays arabes en asphyxiant les civils palestiniens tout en maintenant sa frontière close pour ne pas endosser la responsabilité de l'approvisionnement de Gaza, ce qui ferait le jeu d'Israël, ni renforcer le Hamas, lointaine émanation de ses principaux opposants politiques, les Frères musulmans.

    Un an après avoir été accusée de complicité avec l'attaque israélienne, l'Égypte voudrait détourner les projecteurs de sa frontière. Outre l'interdiction de la Gaza Freedom March, elle a refusé au convoi d'aide humanitaire Viva Palestina du controversé député britannique George Galloway, actuellement en Jordanie, le droit de transiter par le port de Nuweiba, sur le golfe d'Aqaba, pour l'obliger à faire un long et coûteux tour du Sinaï en bateau, via le canal de Suez.

    Menacés de poursuite en cas «de violation de la loi ou de l'ordre public», les organisateurs de la marche espèrent de leur côté trouver une solution de compromis. «Cela reste un moment historique», insiste Ann Wright, selon laquelle 98% des délégués ont confirmé leur venue au Caire. «On négocie avec le gouvernement pour qu'il laisse passer quelques personnes à Gaza ou au moins le matériel (médicaments, jouets, matériel scolaire...) qu'on a collecté», ajoute Thomas Sommer. Dans le cas contraire, dit-il, «les habitants de Gaza resteront une fois encore seuls dans leur prison».

    source : Le Figaro

  • #2
    disant que c bien ce qu'on a demandé à l'Egypte de faire

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    • #3
      L'Égypte a justifié son interdiction par la «situation sensible» à Gaza
      ces lèche-bottes ne veulent pas contrarier leurs maitres sionostes et américains.
      Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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      • #4
        En avant pour Gaza

        vendredi 25 décembre 2009 - par Nabil Ennasri

        La situation dans la bande de Gaza est proche de la catastrophe. Voilà près d’un an, le gouvernement israélien lançait son effroyable offensive qui plongeait cette petite bande de terre dans l’horreur. Au vu du monde entier, un peuple sans défense subissait les foudres d’une armée surpuissante qui déployait à son encontre une puissance de feu dévastatrice. Devant un tel carnage et face au silence complaisant d’une communauté internationale impuissante, une conscience mondiale s’est indignée et s’est élevée pour dire non à la barbarie. Depuis, un large mouvement de solidarité en faveur de la cause palestinienne a vu le jour – en témoigne la prometteuse campagne de boycott d’Israël, “BDS“[1] – dont il est impératif aujourd’hui de prolonger les acquis.

        Car la situation à Gaza – comme ailleurs en Cisjordanie – n’a fait qu’empirer depuis l’hiver dernier. Le million et demi de Gazaouis est toujours privé de tout, victime d’un blocus abject qui prive des centaines de milliers de familles des denrées alimentaires de base. La bande de Gaza n’échappe pour l’instant à la famine que grâce à l’assistance alimentaire des Nations Unies. La majorité des habitants vit en dessous du seuil de pauvreté, le blocus a anéantit toute vie économique tandis que réapparaissent des maladies qu’on pensait appartenir au passé. Prise entre le marteau et l’enclume, Gaza prend désormais les allures d’un véritable camp d’internement où la situation, déjà épouvantable, se dégrade jour après jour.

        Le pire, c’est que cet embargo implacable risque de durer encore longtemps. Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, les autorités égyptiennes viennent d’annoncer la construction d’une barrière en acier qui doit être déployée tout au long de la frontière avec la bande de Gaza et dont la profondeur pourrait aller jusqu’à 30 mètres sous terre ! L’objectif d’un tel projet est de mettre un terme à « l’économie des tunnels » qui représente pourtant la seule soupape permettant à Gaza d’échapper à l’asphyxie[2]. Si ce projet arrive à terme, la bande de Gaza, qui figure parmi les territoires les plus densément peuplés de la planète, sera totalement étranglée, parachevant ainsi les noirs desseins du gouvernement d’extrême droite de Benyamin Netanyahou.

        Face à cette brutalité dont on a peine à réaliser l’ampleur, il est du devoir des citoyens de ce monde d’agir pour soulager la détresse d’un peuple qui souffre depuis plus de soixante ans d’une occupation qui n’en finit plus. Entre non-assistance à peuple en danger et impunité à l’égard d’un Etat agresseur, les Etats-Unis, l’Europe et le monde arabe ont fait le choix de la lâcheté. A l’inverse de cette trahison, des millions d’individus ont décidé de ne pas laisser ce crime contre l’humanité se perpétrer dans le silence. C’est dans cet esprit que s’inscrit la “Marche de la liberté à Gaza“ qui, initiée par le mouvement international de solidarité avec le peuple palestinien et soutenue par de nombreuses associations de défense des droits de l’homme, doit se rendre à Gaza le 27 décembre 2009, date qui marquera le premier anniversaire du début de l’agression israélienne.
        Cette Marche, qui ferra converger vers la porte de Rafah des milliers de volontaires provenant de plus de quarante pays du monde, constituera ainsi un moment fort illustrant cet élan de sympathie en faveur de ce peuple martyr[3]. Nous appelons toutes les consciences, éprises de justice et de dignité, à soutenir et relayer cet évènement majeur dont l’objectif principal est non seulement de briser ce blocus infâme mais également d’inscrire dans la durée la solidarité avec la cause palestinienne qui ne doit pas plus être soumise aux aléas de la couverture médiatique du conflit. Et ce n’est pas la dernière annonce du gouvernement égyptien de nous refuser l’entrée de Gaza qui nous fera reculer. La démarche qui nous anime s’inscrit dans la non-violence et la légalité mais surtout dans une détermination que rien ni personne ne pourra freiner.

        Dans un récent éditorial, le journal Le Monde relevait au sujet de la situation des droits de l’homme en Russie que « maintenir derrière les barreaux un malade sans qu’il puisse bénéficier d’un traitement médical adéquat relève de la torture » ajoutant que cela s’apparentait à « un traitement inhumain prohibé par les articles 3 et 7 de la Convention européenne des droits de l’homme ». Qu’en est-il quand ce même traitement est infligé non pas à un homme mais à près d’un million et demi d’individus ? Que dire en plus si ce déni d’existence dure depuis maintenant plus de trois ans ? Si la communauté internationale ne se donne pas les moyens de faire cesser cette brutalité d’un autre âge, il appartient à nous, citoyens, organisations de la société civile, syndicats et partis politiques, de briser ce mur du silence et de forcer Israël à respecter les droit élémentaires de la dignité humaine.
        Aujourd’hui plus que jamais, le peuple gazaoui a besoin de notre soutien et de notre solidarité. Alors, en avant pour Gaza !

        * Rappelons que le dimanche 27 décembre 2009, à l’appel de plusieurs associations et partis politiques une manifestation nationale Gaza « Marche pour la liberté » aura lieu à 15H à Paris, place Denfert‐Rochereau

        Notes :

        [1] Campagne de “Boycott Désinvestissement Sanctions“ à l’égard d’’Israël lancée par des dizaines d’organisations de la société civile palestinienne en 2005 et qui prend de plus en plus d’ampleur dans le monde. En Europe, l’un des axes majeurs de cette campagne de Boycott est la lutte contre l’implantation de la société israélienne Agrexco à Sète, dans le sud de la France. Cf. notamment : http://www.****************/ et http://www.coalitioncontreagrexco.com/ ainsi que Israël est-il menacé par une campagne de désinvestissement ? Le Monde diplomatique, Septembre 2009.

        [2] Le Caire tente-t-il de fermer les tunnels, seul moyen de survie de Gaza, Le Monde, 15 décembre 2009.

        [3] Pour plus d’informations sur cette Marche et pour suivre son déroulement, cf. notamment http://www.*****************/ ou http://europalestine.com/MarchePourGaza/

        Oumma

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        • #5
          franchement, êtes-vs étonnés les amis?
          Moi non, rien ne m'étonne venant de l'Ègypte, tant que les Mou barak détiennent le pouvoir comme protectorat sioniste!

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          • #6
            et voilà, l' hypocrisie dans toute sa splendeur...l' Egypte est donc seule responsable de tout les maux palestiniens? tout les pays musulmans ont leurs part de responsabilité...l' Egypte est probablement l' etat mis le plus sous pression et le plus corrompu par rapport à sa position...mais justement, ce n' est pas étranger à sa position géographique...tout les pays qui se prétendent défenseurs de la cause palestinienne sont des lâches...Ou est donc l' Algerie? celle qui defend la cause des peuples et leur liberté? ou est donc cette Algerie qui se prétend arabe? pourquoi n' aide t elle pas ses frères? oups, l' Algerie n' est qu un etat baisse froc comme l' est le Maroc, et comme le sont l' ensemble de ces pays qui se pretendent arabes...en tamazight on une expression pour qualifier celà qui dit...targazt g ragwaj....càd la bravoure ou la fierté de loin....mais une fois face au problème on devient un vrai petit toutou....allez, vivez en paix avec vous meme et en toute honeteté...nos pays sont des etats baisse froc....
            asghoun jevdith, jevdith ad i-neqdou...
            une corde ne peut etre tendu, et encore tendu, sans finir par rompre.

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            • #7
              Pas mieux qu'ithri. Tous les pays arabo musulmans font dans leur froc et n'ont pas une once de courage.
              Il ne faut pas avoir peur de prendre des décisions qui mènent vers le chaos quand c'est nécessaire.
              La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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              • #8
                ithinarif

                Ou est donc l' Algerie? celle qui defend la cause des peuples et leur liberté? ou est donc cette Algerie qui se prétend arabe? pourquoi n' aide t elle pas ses frères? oups, l' Algerie n' est qu un etat baisse froc comme l' est le Maroc, et comme le sont l' ensemble de ces pays qui se pretendent arabes...
                l'algerie ne reconnait au moin pas l'état d'israél et aide le hamas financierement,contrairement au roi du maroc qui à de bonnes relations avec l'état sionniste,alors comment fair la guerre à israél avec un voisin qui se trouve juste à coté?

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                • #9
                  Je rejoins ithrinarif et geas, c'est toujours la meme musique, on critique on critique mais rien de concret, pire encore, on veut toujours pas comprendre qu'il faut changer radicalement de politique. Lors des tueries de l'année precedente, il me semble que les autorité algeriennes ont interdit aux gens de manifester dans la rue, est ce pour autant que c'est un etat pro sioniste?
                  C'est bien beau de tenir des discours populiste a trois sous mais qui n'en rest pas moins vide de sens et beaucoups trop simpliste.
                  Quant au Maroc, j'approuve sont optique qui cherche le dialogue pour reduire la pression sur les populations civil, car pour votre info, plus on cherche la tension, plus ces criminels se vengent sur les civils, nous l'avons vu à plusieurs reprise. A ceux qui se decouvrent des vertus de superheros derriere leur ecran bien à l'abris des bombes, allez mettre votre raclé aux sioniste sur le terrain et arreter de parler pour rien dire, surtout quand des gens essayent de discuter pour debloquer la situation des population qui subissent la barbarie chaque jour. Que vous soyez adepte de discours enflammé à la noix des iraniens ou du hamas qui promettent le sang aux sioniste vous plaise car vous donne un semblant de fierté à 2 dinar vous fasse plaisir sans qu'ils ne soient suivis de faits ou encore moins de victoire libre à vous, mais pas au detriment des civils et des enfants qui subissent la barbarie.
                  "Le patriotisme c'est l'amour des siens. Le nationalisme c'est la haine des autres". Romain Gary

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                  • #10
                    Quant au Maroc, j'approuve sont optique qui cherche le dialogue pour reduire la pression sur les populations civil, car pour votre info, plus on cherche la tension, plus ces criminels se vengent sur les civils, nous l'avons vu à plusieurs reprise.
                    Pour quel résultat ?

                    - Pour que la criminelle Livni puisse se balader librement au Maroc, c’est ca la politique d’ouverture.

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                    • #11
                      focus

                      C'est bien beau de tenir des discours populiste a trois sous mais qui n'en rest pas moins vide de sens et beaucoups trop simpliste
                      c'est bien beau de parler des autres alors que votre encourrage israél!!

                      Commentaire


                      • #12
                        je me demande si le débat sur la burqa en france a a voir avec cette affaire

                        je me demande si il n est pas fait pour masquer aux peuples les atrocites commises par les sionistes en palestine une couverture quoi

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                        • #13
                          à croire qu'Israël n'est pas aussi petite que sur la carte :s

                          Commentaire


                          • #14
                            1/ " A chaque fois que nous faisons quelque chose, vous me dites que l'Amérique fera ceci ou fera cela..je veux te dire une chose très claire : ne t'inquiètes pas des pressions américaines sur Israel. Nous, le peuple Juif, contrôlons l'Amérique, et les Américains le savent " Ariel Sharon, 3 octobre 2001 à Shimon Peres, comme cela est rapporté sur Kol Yisrael Radio.

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                            • #15
                              Il ne faut pas avoir peur de prendre des décisions qui mènent vers le chaos quand c'est nécessaire.geass

                              bonjours à tous

                              D'accord,
                              mais uniquement quand les moyens sont à la hauteur des paroles sinon nous pourrions revivre la capitulation de 1967.

                              La réalité de terrain démontre tout le contraire.

                              L'exemple le plus bas de l'échelle est de voir l'antagonisme entre le fatah et le hamas ).
                              N'en parlons pas des rivalités politiques extra palestinienne.
                              Tant que l'union ne soit pas quelque chose de tangible et palpable sous tout ces angles et ben tout le reste ne qu'est du vent.

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