C'était au mois de ramadan lorsque je regardais ma mère préparer les fameux boureks que l'idée d'un gentil billet sur ce plat culinaire qui fait partie de notre cuisine traditionnelle. Le bourek constitue pour beaucoup de nos concitoyens un assortiment indissociable de la chorba qu'il accompagne tout le long du mois sacré.Il nous ouvre l'appétit en nous procurant un certain plaisir qui nous fait oublier les
tortures de la faim.
Le Fameux Bourak
Bien Chauds, alignés comme de jolies et succulentes sardines qu’on vient de faire sortir de la poêle, ils nous attendent et nous font monter de l’eau à la bouche. Yal bourak laazize à tout à l’heure, pour une dégustation partagée.
Un ftour de ramadan sans Bourak c’est comme une Aid sans gâteaux. Lui aussi, le bourak, est impatient comme nous de connaître le début du ramadan, pour s’introduire en invité de marque, en bouleversant nos habitudes alimentaires. Nous par contre, le mois de carême, ce n’est pas par gaité de cœur qu'on l’accueille à cause des dépenses et de la flambée des prix. Ceci n’est la faute de personne et encore moins celle de notre ami le bourak.
Le bourak c’est aussi un art culinaire dans notre cuisine qui n’est pas à la portée du premier venu. Il requiert habileté et dextérité. Les ingrédients nécessaire à sa préparation sont recherchés et examinés avec soin et respect. Leur nature, leur quantité sont sujet à divers avis et diffèrent d’une région à une autre, d’un milieu social à un autre. De nos jours certains bouraks sont devenus de vrais chefs d’œuvre de part leur forme et surtout leur contenu c'est-à-dire la farce. Ces derniers sont le privilège de la haute société, la Tchitchi et non pas de la tchoutchou ya kho à tel point que parfois notre cher bourak se tortille de rire lorsque par modestie ou par précarité on réduit sa farce ou que l’on charge uniquement de purée. Lui aussi rit sur notre condition sociale. C’est triste ya bougalbe.
Son contenu requiert aussi les mains d’un vrai chimiste. Ni trop gros ni trop mince, il faut bien ajuster le dosage. Eh oui, notre bourak aime paraître élégant et sportif ; il fait partie de l’aristocratie, pas comme nous les aristos chats.
Certes, lorsque vous le remplissez de certains ingrédients de valeur comme de la viande hachée, des crevettes, d’olives premier choix agrémenté de bonnes épices, il vous sera reconnaissant. Il ne s’ouvrira point lors de sa cuisson ; il se laissera docilement dorer dans la poêle surtout si celle-ci est en Tefal, là il protégera de mains fermes sa fameuse farce comme le fait notre pouvoir avec ses régions pétrolifères.
Il nous étonnera et nous épatera toujours ce bourak bien roulé et enroulé sur lui même. Ce n’est pas le cas pour nous les piteux, les miteux, on se fait toujours roulé avec élégance et diplomatie par nos chers responsables. D’ailleurs dans notre esprit sclérosé populaire, un responsable mal présentable, mal fichu, même s’il est honnête et clean on ne l’appréciera jamais. Il doit afficher l’attitude d’un vrai bourak pas celui de Taiwan. Hna on aime lhata.
Notre bourak aime bien que la farce soit bien malaxée et tendre, il se referme sur elle avec amour et passion. Pas comme nous les dindons de la farce, toutes les conjonctures douloureuses se sont refermées sur nous.
Il anime les discussions, il est souvent sujet de querelles et de discordes. Les femmes cherchent toujours sa dernière recette dans le hit-parade du bourakisme et ceci pour le plaisir de leurs maris car il ya des situations ou un bourak raté peut faire pencher un mari mécontent vers la polygamie ou la répudier..Donc chères sœurs et chères mères faites attention ; gare à celle qui bâcle la finition du bourak, les deux c'est-à-dire elle et son bourak rikiki vont devenir des jetables. Une chorba sans de bons bouraks c’est triste, elle devient pâle et perdrait sa célèbre couleur rouge.
L’une des vertus du ramadan c’est la réconciliation, l’union des cœurs déchirés et séparés, c’est aussi ce lien de parenté qu’il crée entre le bourak et la chorba. Ces derniers se sont prêté le serment de la vie commune, mais uniquement pour le meilleur.
Ce fameux bourak sans lui le ftour du ramadan serait indigeste. Pour cela on le cajole, on lui fait les yeux doux. Ya mon bourak laaziz tu me soûles, tu me tortures de plaisir, il n’ya que toi qui soulage mes peines, mes souffrances et les maux de mon pauvre estomac :< nhabek ya bougalb, aalik ndir elguira oua nbassi, aalik ngtaa labhar kima el haragas >. Lorsque je te prends dans mes mains, je te parles tout bas, je te dit les beaux mots d’un jour mais ce sera pour toujours.
Habaltni ya el bourak laaziz, d'ailleurs je m'appelle nahbal parce que ma famille croie que je suis un peu fêlé car je passe souvent mon temps libre à écrire sur tout ce que je vois et aussi ce que me fait sortir mon imagination qui m'a grillé presque toutes mes cellules nerveuses.
tortures de la faim.
Le Fameux Bourak
Bien Chauds, alignés comme de jolies et succulentes sardines qu’on vient de faire sortir de la poêle, ils nous attendent et nous font monter de l’eau à la bouche. Yal bourak laazize à tout à l’heure, pour une dégustation partagée.
Un ftour de ramadan sans Bourak c’est comme une Aid sans gâteaux. Lui aussi, le bourak, est impatient comme nous de connaître le début du ramadan, pour s’introduire en invité de marque, en bouleversant nos habitudes alimentaires. Nous par contre, le mois de carême, ce n’est pas par gaité de cœur qu'on l’accueille à cause des dépenses et de la flambée des prix. Ceci n’est la faute de personne et encore moins celle de notre ami le bourak.
Le bourak c’est aussi un art culinaire dans notre cuisine qui n’est pas à la portée du premier venu. Il requiert habileté et dextérité. Les ingrédients nécessaire à sa préparation sont recherchés et examinés avec soin et respect. Leur nature, leur quantité sont sujet à divers avis et diffèrent d’une région à une autre, d’un milieu social à un autre. De nos jours certains bouraks sont devenus de vrais chefs d’œuvre de part leur forme et surtout leur contenu c'est-à-dire la farce. Ces derniers sont le privilège de la haute société, la Tchitchi et non pas de la tchoutchou ya kho à tel point que parfois notre cher bourak se tortille de rire lorsque par modestie ou par précarité on réduit sa farce ou que l’on charge uniquement de purée. Lui aussi rit sur notre condition sociale. C’est triste ya bougalbe.
Son contenu requiert aussi les mains d’un vrai chimiste. Ni trop gros ni trop mince, il faut bien ajuster le dosage. Eh oui, notre bourak aime paraître élégant et sportif ; il fait partie de l’aristocratie, pas comme nous les aristos chats.
Certes, lorsque vous le remplissez de certains ingrédients de valeur comme de la viande hachée, des crevettes, d’olives premier choix agrémenté de bonnes épices, il vous sera reconnaissant. Il ne s’ouvrira point lors de sa cuisson ; il se laissera docilement dorer dans la poêle surtout si celle-ci est en Tefal, là il protégera de mains fermes sa fameuse farce comme le fait notre pouvoir avec ses régions pétrolifères.
Il nous étonnera et nous épatera toujours ce bourak bien roulé et enroulé sur lui même. Ce n’est pas le cas pour nous les piteux, les miteux, on se fait toujours roulé avec élégance et diplomatie par nos chers responsables. D’ailleurs dans notre esprit sclérosé populaire, un responsable mal présentable, mal fichu, même s’il est honnête et clean on ne l’appréciera jamais. Il doit afficher l’attitude d’un vrai bourak pas celui de Taiwan. Hna on aime lhata.
Notre bourak aime bien que la farce soit bien malaxée et tendre, il se referme sur elle avec amour et passion. Pas comme nous les dindons de la farce, toutes les conjonctures douloureuses se sont refermées sur nous.
Il anime les discussions, il est souvent sujet de querelles et de discordes. Les femmes cherchent toujours sa dernière recette dans le hit-parade du bourakisme et ceci pour le plaisir de leurs maris car il ya des situations ou un bourak raté peut faire pencher un mari mécontent vers la polygamie ou la répudier..Donc chères sœurs et chères mères faites attention ; gare à celle qui bâcle la finition du bourak, les deux c'est-à-dire elle et son bourak rikiki vont devenir des jetables. Une chorba sans de bons bouraks c’est triste, elle devient pâle et perdrait sa célèbre couleur rouge.
L’une des vertus du ramadan c’est la réconciliation, l’union des cœurs déchirés et séparés, c’est aussi ce lien de parenté qu’il crée entre le bourak et la chorba. Ces derniers se sont prêté le serment de la vie commune, mais uniquement pour le meilleur.
Ce fameux bourak sans lui le ftour du ramadan serait indigeste. Pour cela on le cajole, on lui fait les yeux doux. Ya mon bourak laaziz tu me soûles, tu me tortures de plaisir, il n’ya que toi qui soulage mes peines, mes souffrances et les maux de mon pauvre estomac :< nhabek ya bougalb, aalik ndir elguira oua nbassi, aalik ngtaa labhar kima el haragas >. Lorsque je te prends dans mes mains, je te parles tout bas, je te dit les beaux mots d’un jour mais ce sera pour toujours.
Habaltni ya el bourak laaziz, d'ailleurs je m'appelle nahbal parce que ma famille croie que je suis un peu fêlé car je passe souvent mon temps libre à écrire sur tout ce que je vois et aussi ce que me fait sortir mon imagination qui m'a grillé presque toutes mes cellules nerveuses.
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