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Les festivals du film s’imposent dans le Golfe

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  • Les festivals du film s’imposent dans le Golfe

    Après le festival d’Abou Dhabi qui se tient tous les ans depuis trois ans en octobre, place au festival de Dubaï. Organisé du 9 au 16 décembre 2009, il est devenu, en six ans, un évènement incontournable pour les cinéphiles du Moyen-Orient.

    Dans quelques jours va s’ouvrir la sixième édition du Festival international du film de Dubaï (DIFF). Alors que la situation économique de l’émirat a fait plonger les places financières mondiales fin novembre, le DIFF devrait se tenir sans encombre. Ce festival, qui cherche à promouvoir, à travers le cinéma, le dialogue entre les cultures et les Etats du monde entier, ciblant plutôt un échange « est-ouest », sera marqué, cette année, par le troisième Gala du Cinéma de Dubaï contre le SIDA le 10 décembre prochain –journée de la lutte contre le SIDA.

    Quelque 4,8 millions de dollars ont été déboursés pour la tenue de ce gala organisé sous le patronage de la Princesse Haya, fille de Al-Hussein. Depuis sa création en 2004, le DIFF réuni pendant huit jours les stars d’Hollywood, de Bollywood et du monde arabe. Cette année, la section « In Focus » met à l’honneur les films français. « Les plages d’Agnès » d’Agnès Varda, retracera, par exemple, l’histoire personnelle de cette réalisatrice française.

    A l’affiche également, « Le Hérisson » de Mona Achache, « Le Refuge » de François Ozon, ou encore « le Dernier vol » de Karim Dridi. Cinq courts métrages seront également présentés dans cette section : « Bomba » de Mohamed Zemaïch, « La Morsure » de Joyce Nashawati, « L’Année de l’Algérie » de May Bouhada, « La Marche des crabes » d’Hafid Aboulahyane ou encore « La Raison de l’autre » de Foued Mansour.

    Abou Dhabi se place en concurrent

    A croire que les festivals du cinéma au Moyen-Orient ont un faible pour les films français. Quelques semaines plus tôt, lors de la troisième édition du Festival international du Moyen-Orient à Abou Dhabi, le film français « Océans » de Jacques Perrin et Jacques Cluzaud, qui avait également produit « Microcosmos », était présenté en marge de la compétition. Une première mondiale qui a eu lieu le 13 octobre.

    Cette production Disney Nature, tournée avec 18 caméras sous-marines haute définition, sortira dans les salles en avril 2010. Mais, le festival d’Abou Dhabi, le plus riche des sept émirats et la capitale administrative des Emirats Arabes Unis, met généralement en valeur les productions cinématographiques en provenance du Moyen-Orient. Du 8 au 17 octobre, ce festival, qui se veut un concurrent direct du festival de Dubaï, prenait place dans les décors luxueux de l’hôtel Emirates Palace.

    Dix-huit longs métrages du Proche-Orient et d’Afrique du Nord étaient en compétition, dont deux inédits : « Le fils de Babel » de l’Irakien Mohamad Daraji et « Couleurs naturelles » de l’Egyptien Oussama Fawzi. Parmi les autres films figuraient « Le Temps qui reste » du Palestinien Elia Souleiman, sur la vie d’un Arabe israélien de 1948 à nos jours, « Personne ne sait rien sur les chats persans » de l’Iranien Behman Ghobadi, qui relate les vicissitudes des musiciens en Iran, et « La longue nuit » du Syrien Hatem Ali sur les prisonniers politiques.

    A l’issue de ce festival, un jury composé de 16 personnes de 11 nationalités différentes, a décerné sa Perle Noir à « Hipster » de Valeri Todorovski , et sa Perle Noire du meilleur film du Moyen-Orient à « Le Temps qui reste » d’Elia Suleiman. Ces prix, d’une valeur d’un million de dollars, font référence au passé perlier des Emirats Arabes Unis.

    Par Julie Schneider
    France-moyen orient
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin
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