L’AFFAIRE « AMINATOU HAIDAR » : UNE MANIPULATION
DES SERVICES SPÉCIAUX ALGÉRIENS ?
En guise d’introduction
Depuis plusieurs semaines, l’image de la militante pro-Polisario marocaine Aminatou Haidar, en grève de la faim à Lanzarote (Canaries), embarrasse la diplomatie espagnole et occupe la scène médiatique. Plusieurs organisations de défense des droits de l’Homme et, récemment,
une poignée de députés européens se sont saisis de l’affaire « Aminatou Haidar » et du cas de 7 personnes originaires du Sud du Maroc – actuellement détenues dans ce pays pour, notamment, atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’Etat.
Ces affaires et les campagnes de désinformation largement médiatisées qui les ont suivies fragilisent le processus des négociations directes, sous l’égide des Nations unies, qui a débuté il y a deux ans alors que le Maroc a mis sur la table une proposition d’autonomie qui a été saluée par la plupart des capitales influentes dans la région. Elles contribuent également à
entretenir le fantasme d’un conflit entre l’ANP (Armée nationale populaire algérienne) et les FAR (Forces armées royales marocaines), illusion largement entretenue à Alger et qui permet aux généraux de l’ANP de suréquiper leur armée et, très probablement, d’empocher, au
passage, les commissions occultes qui accompagnent généralement ce genre de marchés.
Elles détournent enfin l’attention de l’opinion internationale des vrais problèmes et enjeux du Sahara occidental et, plus particulièrement, la situation des populations retenues dans les camps de Tindouf au sud-ouest algérien.
C’est pourquoi, il nous a semblé important de publier ce briefing qui remet les choses à leur juste place.
1) L’affaire des 7 ressortissants sahraouis marocains et le cas
d’Aminatou Haidar
a. Le groupe des 7 activistes
En juillet 2009, un groupe de 7 activistes sahraouis de nationalité marocaine s’est rendu en
Algérie où il a été reçu par la sécurité militaire algérienne. Selon certaines sources, ce groupe
aurait fomenté des opérations de provocation et planifié des actes violents à l’intérieur du Sahara occidental, en vue d’y entretenir une situation tendue 1.
De la fin septembre au début du mois d’octobre dernier, les mêmes individus ont été reçus par les officiels du Front
Polisario dans les camps de Tindouf où ils ont pu assister à un défilé militaire et à des manifestations politiques hostiles à la souveraineté du Maroc.
A son retour au Maroc, le groupe a été appréhendé et déféré devant le tribunal militaire permanent des Forces armées royales pour : « atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’Etat, intelligence avec l’ennemi et réception de dons d’une organisation étrangère pour mener une propagande de nature à porter atteinte à l’intégrité territoriale nationale ».
A posteriori, il apparaît que le Maroc a fait preuve, pendant une longue période, d’une très grande patience eu égard à la nature des actions menées par ces activistes.
Leurs dernières actions commanditées par le Front Polisario et par l’Algérie sont des faits de haute trahison
b. Le cas d’Aminatou Haidar
Madame Aminatou Haidar a, quant à elle, entamé une grève de la faim le 16 novembre dernier à l’aéroport de Lanzarote, deux jours après avoir été expulsée du Maroc (depuis l’aéroport de Laâyoune) suite à son refus de se conformer aux formalités légales d’entrée sur le territoire marocain.
En l’occurrence, l’intéressée avait renié par écrit sa nationalité
marocaine alors même qu’elle voyageait avec un passeport marocain qu’elle aremis aux autorités et s’est présentée sur la fiche de police nécessaire à son débarquement comme ayant la nationalité sahraouie, qui ne fait l’objet
d’aucune reconnaissance internationale, l’Etat sahraoui n’existant pas.
Une campagne de désinformation, appuyée par l’Algérie, a immédiatement été mise sur pied.
Celle-ci a notamment fait état de mauvais traitements infligés par les autorités marocaines
tant à l’égard de Madame Aminatou Haidar qu’à l’égard des 7 autres activistes précédemment cités.
Or, toute la procédure qui a entraîné l’expulsion de Madame Aminatou Haidar s’est déroulée
en présence du Procureur du Roi marocain. Par ailleurs, des proches de l’activiste sahraouie
présents à l’aéroport de Laâyoune ont témoigné qu’elle avait été traitée avec respect tout au
long de la procédure. A l’instar de n’importe quel autre Etat, le Maroc a donc simplement
appliqué les règles légales régissant l’entrée sur son territoire. Des formalités qui s’appliquent tant aux citoyens marocains qu’aux ressortissants étrangers.
L’image pacifiste de Madame Aminatou Haidar, qui dispose de nombreux soutiens, est une
nouvelle référence pour la « cause sahraouie » puisqu’elle se démarque de la posture
guerrière du Front Polisario et qu’elle axe son action sur la situation des droits de l’Homme
au Sahara occidental. S’il est vrai qu’une partie de son travail a été saluée par diverses
fondations et organisations ouvertement pro-Polisario en Europe et aux Etats-Unis, il n’en demeure pas moins que Madame Aminatou Haidar n’est pas la « Gandhi » sahraouie que d’aucun voudrait dépeindre.
La défense des droits de l’Homme a été à plusieurs reprises, et est toujours, un prétexte dont
Madame Aminatou Haidar se sert pour entretenir des contacts étroits tant avec le Front
Polisario qu’avec ses donneurs d’ordres et pourvoyeurs de fonds, à savoir les services de renseignement algériens. Par ailleurs, si le sort des populations sahraouies semble être la préoccupation première de la défenderesse pro-Polisario, la situation dramatique des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf en Algérie,
pourtant dénoncée depuis des années par de nombreuses ONG, ne l’a, quant à elle, jamais fait réagir.
Il est également intéressant de noter que Madame Aminatou Haidar a toujours
pleinement joui des droits liés à sa nationalité marocaine, qu’elle renie pourtant aujourd’hui. En 1999, elle déposait une requête auprès de l’Instance d’Arbitrage Indépendante en vue d’être indemnisée pour « les préjudices matériel et moral subis par les
victimes de la disparition et de la détention arbitraire ». Une requête acceptée puisqu’à ce titre elle a reçu près de 500 000 Dirhams (environ 44 000 Euros).
Madame Haidar a ensuite été fonctionnaire à la municipalité de Boujdour, de 2000 à 2005, avant d’entamer ses activités à la tête du Collectif des défenseurs des droits de l’Homme des Sahraouis et en commençant une tournée internationale en 2006.
2) L’implication algérienne
Le Front Polisario, soutenu par l’Algérie, n’a cessé de torpiller le processus de négociations
voulu par le royaume chérifien pour sortir de l’impasse au Sahara occidental. Nonobstant un
accueil favorable de l’ensemble des organes intergouvernementaux, l’initiative marocaine
d’autonomie dans le Sahara occidental n’a pas encore rencontré le succès escompté et ce,
malgré la résolution 1871 du Conseil de Sécurité des Nations unies adopté en avril 2009 qui conforte la position marocaine. Au contraire, l’appareil diplomatique algérien et ses relais médiatiques sont venus soutenir les revendications séparatistes en dénonçant tout azimut le comportement du Maroc à l’égard des populations sahraouies.
En Algérie, le soutien au Front Polisario a longtemps permis au régime de Houari Boumediene de pousser le Maroc à livrer une longue et coûteuse guerre aux indépendantistes. Aujourd’hui, l’éventualité d’un affrontement entre le Maroc et l’Algérie permet à cette dernière de continuer à moderniser son armée. Instrumentalisé à des fins de
politiques intérieures le conflit du Sahara Occidental intéresse pourtant peu les Algériens. En effet, le sort des populations sahraouies et particulièrement celui des réfugiés des camps de Tindouf, n’a jamais véritablement ému l’opinion publique algérienne, pourtant très sensible à
la cause palestinienne. Depuis un an, les émeutes se multiplient en Algérie où la misère se fait de plus en plus prégnante et où le bilan du gouvernement n’aligne aucune réussite sociale ou
économique. En entretenant les tensions avec son voisin, l’Algérie tente de sauver ce qui peut encore l’être et de susciter un semblant de « sentiment national ». Ni les appels répétés du Maroc, ni la pression internationale, eu vue d’une résolution du dossier sahraoui, n’ont jusqu’ici été entendus à Alger.
Conclusion
Si Alger et Rabat s’entendaient pour résoudre ce conflit, les deux pays
pourraient rêver d’une union économique qui verrait leurs économies
respectives progresser ; la libre circulation des personnes et des marchandises,
le transfert des compétences d’un pays à l’autre, etc. Une avancée qui servirait
incontestablement ces deux grands pays du Maghreb.
Alger ne se contente pas de faire la sourde oreille à la bonne volonté marocaine,
le régime ne cesse d’envenimer la situation au Sahara occidental où la « cause
des droits de l’Homme » est désormais instrumentalisée à outrance par
l’intermédiaire du Front Polisario. Les campagnes de désinformation se suivent
et se ressemblent mais sont souvent, il est vrai, ponctuées d’un certain succès en
Europe. En dénonçant la situation des « droits de l’Homme » au Sahara
occidental alors que ni l’Algérie ni le Front Polisario ne les respectent, les deux
alliés ont en définitive réussi un joli tour de passe-passe !
1 Il a été établi que, depuis plusieurs années, le Front Polisario et ses sympathisants manipulent des
groupes de jeunes sahraouis, notamment à Laâyoune, en vue d’entretenir des troubles de rue ensuite
présentés pas la propagande comme une « intifada saharouie ».
qui ne peuvent selon toute vraisemblance être assimilés à des activités humanitaires telles
que décrites par leurs défenseurs lors de la campagne de soutien.
© ESISC 16/12/2009
Centre européen de la sécurité et de l'intelligence stratégique (ESISC).
DES SERVICES SPÉCIAUX ALGÉRIENS ?
En guise d’introduction
Depuis plusieurs semaines, l’image de la militante pro-Polisario marocaine Aminatou Haidar, en grève de la faim à Lanzarote (Canaries), embarrasse la diplomatie espagnole et occupe la scène médiatique. Plusieurs organisations de défense des droits de l’Homme et, récemment,
une poignée de députés européens se sont saisis de l’affaire « Aminatou Haidar » et du cas de 7 personnes originaires du Sud du Maroc – actuellement détenues dans ce pays pour, notamment, atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’Etat.
Ces affaires et les campagnes de désinformation largement médiatisées qui les ont suivies fragilisent le processus des négociations directes, sous l’égide des Nations unies, qui a débuté il y a deux ans alors que le Maroc a mis sur la table une proposition d’autonomie qui a été saluée par la plupart des capitales influentes dans la région. Elles contribuent également à
entretenir le fantasme d’un conflit entre l’ANP (Armée nationale populaire algérienne) et les FAR (Forces armées royales marocaines), illusion largement entretenue à Alger et qui permet aux généraux de l’ANP de suréquiper leur armée et, très probablement, d’empocher, au
passage, les commissions occultes qui accompagnent généralement ce genre de marchés.
Elles détournent enfin l’attention de l’opinion internationale des vrais problèmes et enjeux du Sahara occidental et, plus particulièrement, la situation des populations retenues dans les camps de Tindouf au sud-ouest algérien.
C’est pourquoi, il nous a semblé important de publier ce briefing qui remet les choses à leur juste place.
1) L’affaire des 7 ressortissants sahraouis marocains et le cas
d’Aminatou Haidar
a. Le groupe des 7 activistes
En juillet 2009, un groupe de 7 activistes sahraouis de nationalité marocaine s’est rendu en
Algérie où il a été reçu par la sécurité militaire algérienne. Selon certaines sources, ce groupe
aurait fomenté des opérations de provocation et planifié des actes violents à l’intérieur du Sahara occidental, en vue d’y entretenir une situation tendue 1.
De la fin septembre au début du mois d’octobre dernier, les mêmes individus ont été reçus par les officiels du Front
Polisario dans les camps de Tindouf où ils ont pu assister à un défilé militaire et à des manifestations politiques hostiles à la souveraineté du Maroc.
A son retour au Maroc, le groupe a été appréhendé et déféré devant le tribunal militaire permanent des Forces armées royales pour : « atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’Etat, intelligence avec l’ennemi et réception de dons d’une organisation étrangère pour mener une propagande de nature à porter atteinte à l’intégrité territoriale nationale ».
A posteriori, il apparaît que le Maroc a fait preuve, pendant une longue période, d’une très grande patience eu égard à la nature des actions menées par ces activistes.
Leurs dernières actions commanditées par le Front Polisario et par l’Algérie sont des faits de haute trahison
b. Le cas d’Aminatou Haidar
Madame Aminatou Haidar a, quant à elle, entamé une grève de la faim le 16 novembre dernier à l’aéroport de Lanzarote, deux jours après avoir été expulsée du Maroc (depuis l’aéroport de Laâyoune) suite à son refus de se conformer aux formalités légales d’entrée sur le territoire marocain.
En l’occurrence, l’intéressée avait renié par écrit sa nationalité
marocaine alors même qu’elle voyageait avec un passeport marocain qu’elle aremis aux autorités et s’est présentée sur la fiche de police nécessaire à son débarquement comme ayant la nationalité sahraouie, qui ne fait l’objet
d’aucune reconnaissance internationale, l’Etat sahraoui n’existant pas.
Une campagne de désinformation, appuyée par l’Algérie, a immédiatement été mise sur pied.
Celle-ci a notamment fait état de mauvais traitements infligés par les autorités marocaines
tant à l’égard de Madame Aminatou Haidar qu’à l’égard des 7 autres activistes précédemment cités.
Or, toute la procédure qui a entraîné l’expulsion de Madame Aminatou Haidar s’est déroulée
en présence du Procureur du Roi marocain. Par ailleurs, des proches de l’activiste sahraouie
présents à l’aéroport de Laâyoune ont témoigné qu’elle avait été traitée avec respect tout au
long de la procédure. A l’instar de n’importe quel autre Etat, le Maroc a donc simplement
appliqué les règles légales régissant l’entrée sur son territoire. Des formalités qui s’appliquent tant aux citoyens marocains qu’aux ressortissants étrangers.
L’image pacifiste de Madame Aminatou Haidar, qui dispose de nombreux soutiens, est une
nouvelle référence pour la « cause sahraouie » puisqu’elle se démarque de la posture
guerrière du Front Polisario et qu’elle axe son action sur la situation des droits de l’Homme
au Sahara occidental. S’il est vrai qu’une partie de son travail a été saluée par diverses
fondations et organisations ouvertement pro-Polisario en Europe et aux Etats-Unis, il n’en demeure pas moins que Madame Aminatou Haidar n’est pas la « Gandhi » sahraouie que d’aucun voudrait dépeindre.
La défense des droits de l’Homme a été à plusieurs reprises, et est toujours, un prétexte dont
Madame Aminatou Haidar se sert pour entretenir des contacts étroits tant avec le Front
Polisario qu’avec ses donneurs d’ordres et pourvoyeurs de fonds, à savoir les services de renseignement algériens. Par ailleurs, si le sort des populations sahraouies semble être la préoccupation première de la défenderesse pro-Polisario, la situation dramatique des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf en Algérie,
pourtant dénoncée depuis des années par de nombreuses ONG, ne l’a, quant à elle, jamais fait réagir.
Il est également intéressant de noter que Madame Aminatou Haidar a toujours
pleinement joui des droits liés à sa nationalité marocaine, qu’elle renie pourtant aujourd’hui. En 1999, elle déposait une requête auprès de l’Instance d’Arbitrage Indépendante en vue d’être indemnisée pour « les préjudices matériel et moral subis par les
victimes de la disparition et de la détention arbitraire ». Une requête acceptée puisqu’à ce titre elle a reçu près de 500 000 Dirhams (environ 44 000 Euros).
Madame Haidar a ensuite été fonctionnaire à la municipalité de Boujdour, de 2000 à 2005, avant d’entamer ses activités à la tête du Collectif des défenseurs des droits de l’Homme des Sahraouis et en commençant une tournée internationale en 2006.
2) L’implication algérienne
Le Front Polisario, soutenu par l’Algérie, n’a cessé de torpiller le processus de négociations
voulu par le royaume chérifien pour sortir de l’impasse au Sahara occidental. Nonobstant un
accueil favorable de l’ensemble des organes intergouvernementaux, l’initiative marocaine
d’autonomie dans le Sahara occidental n’a pas encore rencontré le succès escompté et ce,
malgré la résolution 1871 du Conseil de Sécurité des Nations unies adopté en avril 2009 qui conforte la position marocaine. Au contraire, l’appareil diplomatique algérien et ses relais médiatiques sont venus soutenir les revendications séparatistes en dénonçant tout azimut le comportement du Maroc à l’égard des populations sahraouies.
En Algérie, le soutien au Front Polisario a longtemps permis au régime de Houari Boumediene de pousser le Maroc à livrer une longue et coûteuse guerre aux indépendantistes. Aujourd’hui, l’éventualité d’un affrontement entre le Maroc et l’Algérie permet à cette dernière de continuer à moderniser son armée. Instrumentalisé à des fins de
politiques intérieures le conflit du Sahara Occidental intéresse pourtant peu les Algériens. En effet, le sort des populations sahraouies et particulièrement celui des réfugiés des camps de Tindouf, n’a jamais véritablement ému l’opinion publique algérienne, pourtant très sensible à
la cause palestinienne. Depuis un an, les émeutes se multiplient en Algérie où la misère se fait de plus en plus prégnante et où le bilan du gouvernement n’aligne aucune réussite sociale ou
économique. En entretenant les tensions avec son voisin, l’Algérie tente de sauver ce qui peut encore l’être et de susciter un semblant de « sentiment national ». Ni les appels répétés du Maroc, ni la pression internationale, eu vue d’une résolution du dossier sahraoui, n’ont jusqu’ici été entendus à Alger.
Conclusion
Si Alger et Rabat s’entendaient pour résoudre ce conflit, les deux pays
pourraient rêver d’une union économique qui verrait leurs économies
respectives progresser ; la libre circulation des personnes et des marchandises,
le transfert des compétences d’un pays à l’autre, etc. Une avancée qui servirait
incontestablement ces deux grands pays du Maghreb.
Alger ne se contente pas de faire la sourde oreille à la bonne volonté marocaine,
le régime ne cesse d’envenimer la situation au Sahara occidental où la « cause
des droits de l’Homme » est désormais instrumentalisée à outrance par
l’intermédiaire du Front Polisario. Les campagnes de désinformation se suivent
et se ressemblent mais sont souvent, il est vrai, ponctuées d’un certain succès en
Europe. En dénonçant la situation des « droits de l’Homme » au Sahara
occidental alors que ni l’Algérie ni le Front Polisario ne les respectent, les deux
alliés ont en définitive réussi un joli tour de passe-passe !
1 Il a été établi que, depuis plusieurs années, le Front Polisario et ses sympathisants manipulent des
groupes de jeunes sahraouis, notamment à Laâyoune, en vue d’entretenir des troubles de rue ensuite
présentés pas la propagande comme une « intifada saharouie ».
qui ne peuvent selon toute vraisemblance être assimilés à des activités humanitaires telles
que décrites par leurs défenseurs lors de la campagne de soutien.
© ESISC 16/12/2009
Centre européen de la sécurité et de l'intelligence stratégique (ESISC).
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