L'humoriste français Dieudonné, taxé d'antisémitisme depuis des attaques au vitriol contre les juifs et Israël, s'est défendu d'être antisémite dans une interview publiée vendredi par le quotidien israélien Haaretz.
"Je ne suis pas du tout antisémite. Je n'ai aucun problème avec les juifs mais je me permets de critiquer certaines formes d'intégrisme", a-t-il déclaré dans l'entretien.
"Alors, quand c’est sur l’intégrisme musulman, ça passe, ou chrétien ou des chefs d’Etats africains ou je ne sais quoi, mais par contre, dès que cela touche de près ou de loin à la politique israélienne ou à Israël, ici il existe un lobby pro-israélien hystérique", a-t-il ajouté.
Il a accusé ce "lobby" de "détester les Noirs, les Arabes et d'être raciste", ainsi que d'installer une "véritable dictature de la pensée unique" en France.
"Dans mes sketches, je fais aussi des plaisanteries sur les Noirs et les Arabes, mais pour une étrange raison, personne ne s'en offusque" a-t-il déclaré dans son entretien au quotidien.
Il a nié avoir établi un parallèle entre la traite des Noirs et la Shoah, le génocide perpétré par les nazis durant la Seconde guerre mondiale.
"Ce serait la pire des erreurs. Il ne faut pas tomber dans le piège de la +charte de la souffrance+ qui attribuerait à telle ou telle communauté plus de souffrances qu'à l'autre", a-t-il souligné.
Dieudonné, qui a annoncé fin 2005 sa candidature à l'élection présidentielle de 2007, s'est forgé l'image d'un provocateur professionnel, adepte de déclarations choc, notamment sur les religions.
Célèbre depuis les années 1990 pour ses sketches, notamment ses duos comiques avec Elie Semoun, Dieudonné, né en février 1966 à Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine) affirme vouloir rendre justice aux descendants des esclaves dans un pays qui occulterait son rôle dans la traite des Noirs.
Il sera prochainement rejugé pour avoir affirmé, en novembre 2003, que les juifs sont "une secte, une escroquerie", ajoutant: "C'est une des plus graves parce que c'est la première".
L'humoriste avait récidivé en décembre 2003, apparaissant à la télévision grimé en juif religieux, exécutant le salut nazi au cri de "IsraHeil". Même s'il a été relaxé deux ans plus tard, il est devenu, aux yeux de certains, un "Le Pen de gauche".
En février dernier, il avait de nouveau déclenché une polémique en évoquant, à Alger, la "pornographie mémorielle" qui prévaudrait autour de la mémoire de la Shoah.
© AFP.
"Je ne suis pas du tout antisémite. Je n'ai aucun problème avec les juifs mais je me permets de critiquer certaines formes d'intégrisme", a-t-il déclaré dans l'entretien.
"Alors, quand c’est sur l’intégrisme musulman, ça passe, ou chrétien ou des chefs d’Etats africains ou je ne sais quoi, mais par contre, dès que cela touche de près ou de loin à la politique israélienne ou à Israël, ici il existe un lobby pro-israélien hystérique", a-t-il ajouté.
Il a accusé ce "lobby" de "détester les Noirs, les Arabes et d'être raciste", ainsi que d'installer une "véritable dictature de la pensée unique" en France.
"Dans mes sketches, je fais aussi des plaisanteries sur les Noirs et les Arabes, mais pour une étrange raison, personne ne s'en offusque" a-t-il déclaré dans son entretien au quotidien.
Il a nié avoir établi un parallèle entre la traite des Noirs et la Shoah, le génocide perpétré par les nazis durant la Seconde guerre mondiale.
"Ce serait la pire des erreurs. Il ne faut pas tomber dans le piège de la +charte de la souffrance+ qui attribuerait à telle ou telle communauté plus de souffrances qu'à l'autre", a-t-il souligné.
Dieudonné, qui a annoncé fin 2005 sa candidature à l'élection présidentielle de 2007, s'est forgé l'image d'un provocateur professionnel, adepte de déclarations choc, notamment sur les religions.
Célèbre depuis les années 1990 pour ses sketches, notamment ses duos comiques avec Elie Semoun, Dieudonné, né en février 1966 à Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine) affirme vouloir rendre justice aux descendants des esclaves dans un pays qui occulterait son rôle dans la traite des Noirs.
Il sera prochainement rejugé pour avoir affirmé, en novembre 2003, que les juifs sont "une secte, une escroquerie", ajoutant: "C'est une des plus graves parce que c'est la première".
L'humoriste avait récidivé en décembre 2003, apparaissant à la télévision grimé en juif religieux, exécutant le salut nazi au cri de "IsraHeil". Même s'il a été relaxé deux ans plus tard, il est devenu, aux yeux de certains, un "Le Pen de gauche".
En février dernier, il avait de nouveau déclenché une polémique en évoquant, à Alger, la "pornographie mémorielle" qui prévaudrait autour de la mémoire de la Shoah.
© AFP.
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