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La France perd le contrat du nucléaire pour Abou Dhabi.

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  • La France perd le contrat du nucléaire pour Abou Dhabi.



    Un programme nucléaire « très clairement civile » et « totalement transparent ». Ils apprendront énormément. Les retombées scientifiques, technologiques et industrielles sont inquantifiables. Bientôt se sera le tour de l’Arabie Saoudite, du Koweit et du Qatar.


    Nouvelle déconvenue pour l'EPR qui rate le contrat d'Abou Dhabi

    Publié le 27/12/2009 à 18:08 Modifié le 27/12/2009 à 18:22 Le point


    Un consortium mené par EDF et GDF Suez s'est fait souffler par la concurrence sud-coréenne un mégacontrat pour la construction de quatre centrales nucléaires aux Émirats arabes
    , un dur revers pour la filière nucléaire française qui a fait de l'EPR sa vitrine internationale.

    L'Agence émiratie de l'énergie nucléaire a préféré dimanche l'offre d'un consortium dirigé par la compagnie sud-coréenne publique Kepco pour un contrat de 20,4 milliards de dollars, la première tranche d'une commande qui pourrait atteindre 40 milliards. EDF, GDF Suez, Total, Areva, Vinci et Alstom "ont pris acte" de la décision émiratie, soulignant la qualité de leur offre et "l'avance de l'EPR en matière de sûreté". Mais la porte n'est pas entièrement fermée : l'Agence émiratie a fait savoir qu'elle pourrait commander ultérieurement des "centrales nucléaires additionnelles" et que les discussions se poursuivaient "avec les autres soumissionnaires". Interrogés par l'AFP, EDF, GDF Suez et Areva n'ont pas souhaité faire d'autres commentaires.

    La plupart des acteurs de la filière nucléaire française se battaient pour ce contrat depuis deux ans. En janvier 2008, Areva, GDF Suez et Total avaient annoncé leur candidature pour la construction à Abou Dhabi de deux EPR (réacteurs nucléaires de troisième génération) d'une puissance de 1.600 mégawatts chacun, dans le cadre d'une alliance inédite. Puis, EDF avait été appelée à la rescousse en mai afin de renforcer les chances de succès du projet français, handicapé par les déboires du chantier de l'EPR finlandais d'Areva.

    Quatre EPR sont actuellement en construction

    C'est sur ordre de l'Élysée que l'électricien est venu en renfort d'un de ses principaux rivaux dans l'énergie, GDF Suez. Il s'agissait alors pour EDF, opérateur du plus grand parc nucléaire au monde, d'apporter une simple assistance technique. Mais elle devait finalement prendre la tête du consortium, aux côtés de GDF Suez, avec le dépôt d'une nouvelle offre à la clé et des ajustements de prix. La presse spécialisée s'est fait l'écho des difficultés rencontrées par l'offre française, évoquant, notamment, un prix trop élevé dans un contexte d'euro fort.

    Les réserves émises en novembre par les autorités de sécurité nucléaire britannique, française et finlandaise sur le système de "contrôle-commande" de l'EPR pourraient aussi avoir desservi la candidature tricolore. Car ce système de pilotage, qui permet l'exploitation du réacteur au quotidien, ne serait pas suffisamment indépendant du système de sauvegarde, déclenché en cas d'urgence. Ces remontrances laissent planer la menace de coûts et de délais supplémentaires sur les chantiers en cours, déjà en retard.

    Quatre EPR sont actuellement en construction, un à Flamanville, dans la Manche, un à Olkiluoto, en Finlande, et deux à Taishan, en Chine. Le chantier de Finlande accuse trois ans de retard et a coûté 2,3 milliards d'euros de provisions à Areva, qui pilote le projet. EDF n'a pas modifié le calendrier de démarrage de l'EPR de Flamanville, prévu pour 2012, malgré quelques retards rencontrés sur le chantier et un surcoût de 20 %. En Chine, le premier béton des deux EPR de Taishan, prévu mi-septembre, a été finalement coulé en novembre. L'échec français à Abou Dhabi n'a pas fait que des malheureux : le réseau Sortir du nucléaire s'est félicité dimanche de la décision des Émirats arabes unis, estimant que la vente d'un EPR "coûte de l'argent à la France au lieu de lui en rapporter", compte tenu des retards.
    L'EPR Français:





    South Korean group wins $40bn UAE nuclear deal

    by Amena Bakr n Sunday, 27 December 2009

    A South Korean consortium has won a $40bn contract to build several nuclear reactors for the UAE, industry sources said on Sunday.

    The consortium would build the first nuclear power plants in the Gulf Arab region under the deal, one of the largest energy contracts ever awarded in the Middle East and also one of the world's biggest nuclear power plant deals.

    "We've won," said one industry source. "We're not sure about the exact figure but I think it's around $40bn."

    South Korean President Lee Myung-bak was expected to sign the deal with UAE President Sheikh Khalifa bin Zayed al-Nahayan later on Sunday, sources said.

    The consortium includes Korea Electric Power Corp. (KEPCO), Hyundai Engineering and Construction, Samsung C&T Corp and Doosan Heavy Industries.

    The South Korean group beat a French consortium and another group of companies from the United States and Japan.

    Nascent nuclear programmes in the Middle East, including in Saudia Arabia and Egypt, have fuelled concerns of a regional arms race.

    But the UAE has pledged to import the fuel it needs for reactors rather than attempting to enrich uranium, the fuel for nuclear power plants. Uranium further refined can be used to make nuclear bombs, and taking enrichment out of the nuclear programme reduces the possibility of weapons development.

    Work on the first nuclear plant in the Gulf Arab region was expected to begin in 2012.

    The UAE is the world's third-largest oil exporter and is looking to nuclear power to meet rapidly rising electricity consumption. Petrodollar-fuelled economic growth has left the Gulf Arab state struggling to meet domestic power demand.

    Abu Dhabi is driving the UAE nuclear programme. The emirate holds most of the the UAE's crude reserves, and has managed to avoid the worst of the global economic slowdown as well as the debt crisis that has hit neighbouring emirate Dubai.

    The UAE plans to build three or four nuclear reactors in a first fleet to help meet an expected rise in power demand to 40,000 megawatts in 2020 from around 15,000 MW last year. (Reuters)
    Les Sud-coréens gagne 40 milliards de dollars EAU accord sur le nucléaire
    Amena par Bakr n dimanche, 27 Décembre 2009

    Un consortium sud-coréen a remporté un contrat de 40 milliards de dollars pour construire plusieurs réacteurs nucléaires pour les EAU, le secteur industriel, a déclaré dimanche.

    Le consortium devait construire les premières centrales nucléaires dans la région du Golfe arabe vertu de l'accord, l'un des contrats d'énergie plus importante jamais accordée au Moyen-Orient et aussi l'un des plus grands du monde traite des centrales nucléaires.

    «Nous avons gagné", a dit une source du secteur. "Nous ne sommes pas sûr du chiffre exact mais je pense que c'est autour de 40 milliards de dollars."

    Président sud-coréen Lee Myung-bak devait signer l'accord avec le président émirati, cheikh Khalifa bin Zayed al-Nahyan plus tard le dimanche, selon les sources.

    Le consortium comprend la Korea Electric Power Corp (KEPCO), Hyundai Engineering and Construction, Samsung C & T Corp et Doosan Heavy Industries.

    Le groupe sud-coréen a battu un consortium français, et un autre groupe de sociétés des États-Unis et du Japon.

    Naissante programmes nucléaires au Moyen-Orient, y compris en Arabie saoudite et l'Egypte, ont alimenté les préoccupations d'une course régionale aux armements.

    Mais les Émirats arabes unis ont promis d'importer le combustible dont elle a besoin pour les réacteurs, plutôt que de chercher à enrichir de l'uranium, le combustible pour les centrales nucléaires. Uranium affinées peuvent être utilisés pour fabriquer des bombes nucléaires, et en tenant à l'enrichissement du programme nucléaire réduit les possibilités de développement d'armes.

    Les travaux sur la première centrale nucléaire dans la région arabe du Golfe a été devrait commencer en 2012.

    Les EAU sont le troisième plus grand exportateur de pétrole et se tourne vers l'énergie nucléaire pour répondre à l'augmentation rapide de la consommation d'électricité. Pétrodollars a alimenté la croissance économique a quitté le pays arabe du Golfe du mal à satisfaire la demande intérieure d'électricité.

    Abu Dhabi est la conduite du programme nucléaire de l'EAU. L'émirat détient la plupart des réserves de brut des EAU l', et a réussi à éviter le pire du ralentissement économique mondial ainsi que la crise de la dette qui a frappé voisins émirat de Dubaï.

    Les Émirats arabes unis prévu de construire trois ou quatre réacteurs nucléaires d'une première flotte pour répondre à une augmentation prévue de la demande d'électricité à 40.000 mégawatts en 2020, contre environ 15.000 MW l'année dernière. (Reuters)

  • #2
    Même si officiellement il n'y a aucun rapport avec les derniers soubresauts autour des étrangers et en particulier de l'islam en Europe, j'espère que ça leur permettra de garder à l'esprit qu'il ne faut pas trop jouer avec cette question.

    L'arme économique il n'y a que ça qui peut tempérer certaines ardeurs électoralistes.

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    • #3
      Ce contrat, d'une vingtaine de milliards de dollars, porte sur la conception, la construction et l'assistance au fonctionnement de quatre centrales nucléaires civiles de 1.400 mégawatts chacune. Un second contrat portant sur l'exploitation des quatre centrales nucléaires - y compris le retraitement, deuxième tranche du programme d'une valeur elle aussi d'environ 20 milliards de dollars, reste à attribuer.
      Tout n'est pas encore perdu, il y a encore le second contrat.
      Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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      • #4
        c'etait déja perdu d'avance pour les français!
        d'abord il viennent en ordre dispersé: Areva, total, gdfsuez et EDF. Ce dernier à été rappelé de force par le Président sarkosy au dernier moment, contrairement au concurrent sud coréen qui possède un interloccuteur unique.
        En second lieu les émirats arabes unis disposent d'une énergie bon marché, l'offre francaise d'areva avec des réacteurs surdimensionnés fournissait un prix de l'electricité plus élevée que le concurrent coréen.
        Les français doivent revoir leurs copie s'ils veulent avoir le reste des projets.

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