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Le diktat des chauffeurs de taxi

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    Une « course » Mohammadia-Alger-centre à 500 Da : Le diktat des chauffeurs de taxi


    Les habitants des quartiers de cette localité ainsi que ceux de la banlieue est de la capitale sont confrontés quotidiennement à l’insuffisance des moyens de transport.



    Les tarifs de transport en taxi, du chef-lieu de la commune de Mohammadia à une dizaine de kilomètres d’Alger-centre, sont exorbitants en comparaison avec les prix pratiqués pour les destinations vers la capitale. Prendre un taxi de la station de Mohammadia vers une quelconque destination devient hors de portée de tous. Les chauffeurs de taxi exigent le paiement d’une course « à 500 DA au minimum », ce qui signifie que le tarif de son service n’est pas fixé par le compteur conformément à la loi. C’est le tarif moyen exigé durant la journée, d’après ce que nous avons constaté sur les lieux. Un chauffeur de taxi, rencontré à la station de la place principale de Mohammadia, a justifié ce prix par « les embouteillages » et « les bouchons qui rendent la circulation automobile quasi impossible ». Il est 11h, une dame demande à être transportée vers la place Maurétania, le même chauffeur lui demande 600 DA.
    La cliente est surprise et proteste. « Vous n’avez qu’à prendre le bus », lui a-t-il signifié. Ce sont, en effet, des situations qui se répètent souvent à cette station ainsi que dans d’autres au niveau de la capitale. « Si vous voulez que votre course soit évaluée par le compteur, vous devriez arrêter un taxi sur la route Moutonnière », conseille un autre chauffeur. Les habitants des quartiers de cette localité ainsi que ceux de la banlieue est de la capitale sont confrontés quotidiennement à ce problème. Car, c’est la même situation qui est vécue au niveau des arrêts de Maurétania à Alger-centre, où les chauffeurs de taxi exigent de tels tarifs. « C’est une pratique hors-la-loi », nous explique un autre chauffeur de taxi qui dénonce « ce genre d’abus ». « Le client n’a pas à demander s’il s’agit d’une course spéciale, c’est le compteur qui doit fixer le tarif », explique-t-il également.
    Le syndicat des chauffeurs de taxi donne la même explication : les tarifs « course spéciale ne doivent être pratiqués que pour les destinations hors wilayas et celles à des heures tardives. Le compteur est le seul paramètre établissant le prix de la course », nous a expliqué Hocine Aït Braham, représentant du syndicat précité, joint par téléphone. « Les pouvoirs publics n’ont qu’à faire respecter ces règles. Puisque les autorités arrivent à régler à leur manière les emplacements et les interdictions de stationnement des taxis, pourquoi ne contrôlent-elles pas quand il s’agit d’abus dont les citoyens sont les seules victimes ? », ajoute ce même usager qui reconnaît que « vu le coût excessif des services de taxi, j’ai eu à solliciter les services de taxis clandestins, avec des tarifs beaucoup plus raisonnables. C’est risqué, je le sais, mais je n’ai pas trop le choix quand il s’agit d’emmener un malade à l’hôpital ou pour un déplacement urgent ».
    A souligner que les habitants de Mohammadia rencontrent également des difficultés pour prendre le bus, car la localité n’est pas desservie par ce moyen de transport. Les arrêts se situant sur la Moutonnière, « nous sommes donc obligés de faire le trajet à pieds, à partir des Cinq maisons », nous dit-on. Ce qui signifie quelques kilomètres pour certaines cités.


    El Watan

    Par Fatima Arab


    Ca fait combien de km Mohammadia-Alger ? Je trouve qu'au Maroc aussi les taxis exagèrent. A Casa par exemple, la plupart des petits taxis sont dans un état déplorable (sauf les logans) et même si l'usage du compteur est généralisé, je n'aime pas cette façon de sélectionner les courses rentables aux abords des gares.

    Je n'aime pas aussi l'utilisation à plein volume de la radio. Ce que je déteste le plus (outre leur manque de civisme au volant et l'état déplorable de certains véhicules), c'est le fait de faire monter plusieurs clients sur le trajet à la manière d'un autobus.

    Ils sont pourtant soi-disant censés pointer avant de prendre leur service et on est censé contrôler l'état de l'apparence physique du conducteur et de l'état de son véhicule... Ca laisse songeur.

    De toutes façons, toute tentative pour mettre de l'ordre dans ce secteur est torpillé par les grèves qui paralysent les villes.

    Je pense qu'on devrait s'inspirer de l'exemple français avec leur "police" des taxis.

    Je ne vous parle pas de l'exemple des taxis de Marrakech car là c'est encore une autre histoire.

    PS : un point positif pour les taxis au Maroc c'est leur faible coût en général et le grand nombre qui pallie le manque de lignes de bus
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