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Le rêve et le poète

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  • Le rêve et le poète

    Une promenade dans l’irréel
    D’une réalité qui s’en dort,
    Solitaire dans son univers immatériel
    Il songe et se débarrasse de ses remords

    Comme une feuille dans les airs du sommeil il flotte,
    Se vide des ennuis du cœur pour quelques instants,
    Se ballade dans l’espace du temps et ballotte,
    Son regard défile les couleurs du printemps,

    Douce est la nuit qui lui rend sa bien aimée la fée
    Pour causer des choses de la vie, de l’amour et ses effets
    Belle est cette nuit sous le regard de la lune,
    Il se dévoile la face loin des soucis infortunes.

    Quelle soient punies toutes les folies de la journée
    Le rêve est un remède d’un moral retourné,
    Quelle soient bénies ses joies du coeurs
    L’amour dans un rêve calme ses douleurs
    Page blanche

  • #2
    "Le poète meurt de l'inspiration comme le vieillard de la vieillesse. La mort est au poète ce que le point final est au manuscrit."...R Char...


    beau poême, j'ai vraiment aimé..
    merci d'avoir partager..
    bien à vous..
    Passi passi werrana dipassi!

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    • #3
      Qu'un clair de lune vienne embellir ton rêve le poète
      merci samir

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      • #4
        Merci à vous deux,
        @léconomist: c'est vrai quand l'inpiration manque au poète, il n'y a rien qui le console dans son terrible sort.
        @mancelle: la lune, belle comme une rune embellie le rêve du poète
        Page blanche

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        • #5
          Merci pour ce peome, je l'ai lu avec beaucoup de plaisir...Tres tres beau.
          Oui, Le reve ne peut se détacher du poete et le poete ne peut vivre sans reves, l'une des meilleurs sources d'inspirations.

          Encore merci.

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          • #6
            Le Rêve du Poète

            Merci à toi Thirga pour ces mots joliment exprimés.

            Ce serait sur les bords de la Seine. Je vois
            Notre chalet, voilé par un bouquet de bois.
            Un hamac au jardin, un bateau sur le fleuve.
            Pas d'autre compagnon qu'un chien de Terre-Neuve
            Qu'elle aimerait et dont je serais bien jaloux.
            Des faïences à fleurs pendraient après des clous ;
            Puis beaucoup de chapeaux de paille et des ombrelles.
            Sous leurs papiers chinois les murs seraient si frêles
            Que même, en travaillant à travers la cloison
            Je l'entendrais toujours errer par la maison
            Et traîner dans l'étroit escalier sa pantoufle.
            Les miroirs de ma chambre auraient senti son souffle
            Et souvent réfléchi son visage, charmés.
            Elle aurait effleuré tout de ses doigts aimés.
            Et ces bruits, ces reflets, ces parfums, venant d'elle,
            Ne me permettraient pas d'être une heure infidèle.
            Enfin, quand, poursuivant un vers capricieux,
            Je serais là, pensif et la main sur les yeux,
            Elle viendrait, sachant pourtant que c'est un crime,
            Pour lire mon poème et me souffler ma rime,
            Derrière moi, sans bruit, sur la pointe des pieds.
            Moi, qui ne veux pas voir mes secrets épiés,
            Je me retournerais avec un air farouche ;
            Mais son gentil baiser me fermerait la bouche.
            - Et dans les bois voisins, inondés de rayons,
            Précédés du gros chien, nous nous promènerions,
            Moi, vêtu de coutil, elle, en toilette blanche,
            Et j'envelopperais sa taille, et sous sa manche
            Ma main caresserait la rondeur de son bras.
            On ferait des bouquets, et, quand nous serions las
            On rejoindrait, toujours suivis du chien qui jappe,
            La table mise, avec des roses sur la nappe,
            Près du bosquet criblé par le soleil couchant ;
            Et, tout en s'envoyant des baisers en mangeant,
            Tout en s'interrompant pour se dire : Je t'aime !
            On assaisonnerait des fraises à la crème,
            Et l'on bavarderait comme des étourdis
            Jusqu'à ce que la nuit descende...

            - O Paradis !

            François Coppée
            Page blanche

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            • #7
              une voix douce qui murmure les pensées qui flottent tout autour...on se laisse guider volontier par le rythme de tes paroles aériennes...celui là est l'un de mes préférés Samirdavid!

              merci d'avoir partager
              "Au delà de la Terre, au delà de l'Infini, je cherchais à voir le Ciel et l'Enfer.Une voix solennelle m'a dit: "Le Ciel et l'Enfer sont en toi."

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              • #8
                Merci omen pour avoir apprécié le poème, tes mots joliment dits se font toujours tant de douceur
                A plus tard...
                Page blanche

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