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Pourquoi les Emirats ont écarté la France du "chantier du siècle" ?

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  • Pourquoi les Emirats ont écarté la France du "chantier du siècle" ?

    Le consortium sud-coréen mené par KEPCO a remporté le marché nucléaire émirati, devant les consortiums français composé de GDF-SUEZ, EDF, TOTAL et AREVA, et américano-japonais formé par GENERAL ELECTRIC et HITACHI.

    En présence du président sud-coréen, Lee Myung-Bak, les Emirats Arabes Unis ont annoncé, le 27 décembre, l’attribution au consortium sud-coréen la construction de quatre centrales nucléaires de 1.400 MW chacune, pour un montant total de 75 milliards de dirhams, soit plus de 20 milliards de dollars.

    Les Sud-Coréens devraient ainsi construire, entre 2012 et 2020, les quatre centrales (l’entrée en production électrique de la première est prévue en 2017), et comptent obtenir la gestion mixte du parc pour une durée de 60 ans, pour un montant supplémentaire de 20 milliards de dollars.

    De ce fait, le contrat est qualifié de stratégique. Pourtant, selon plusieurs observateurs, les Emiratis semblent avoir choisi leurs partenaires sur des critères purement commerciaux et technologiques, car la Corée du Sud est quasiment absente sur l’échiquier politique et stratégique dans la région, en comparaison avec les Etats-Unis et la France.

    Les entreprises françaises du domaine tentent de cacher leur déception, en affirmant rester dans la course pour obtenir d’autres marchés nucléaires aux Emirats, puisque le pays mise sur l’énergie renouvelable pour assurer l’après-pétrole, d’autant plus que les besoins électriques des Emirats sont en nette croissance, proportionnellement au développement de ses constructions effrénées.

    Les Emiratis n’écartent en effet pas la possibilité d’un contrat sur le traitement des déchets nucléaires avec les Français, ainsi que la formation sur le long terme (lot de consolation).

    Reste que le choix sud-coréen d’Abou Dhabi intervient après le rejet par l’Arabie saoudite de l’offre formulée par le président français, Nicolas Sarkozy, en visite à Riyad, le 17 novembre 2009.

    La politique acrobatique de Paris dans la région, son fort rapprochement avec la Syrie et ses efforts pour réhabiliter le régime de Bachar Al-Assad, d’une part, et son alliance avec le Qatar d’autre part, alors que ces deux pays sont les alliés de l’Iran, irritent les riches monarchies du Golfe.

    Elles le font payer à la France en boycottant ses entreprises. Et elles le font savoir. « Mais à Paris, le Président et ses conseillers persistent dans l’erreur », comme l’avoue un diplomate arabe sous couvert d’anonymat.

    Khaled Asmar
    MediArabe
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    analyse fort possible

    mais on peut touit dire sous le couvert de l'anonymat
    Gone with the Wind.........

    Commentaire

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