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Les Saoudiens, véritables leaders arabes des médias

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  • Les Saoudiens, véritables leaders arabes des médias

    «Les Arabes ont fait faire un grand pas à la lutte antipollution en installant leurs puits de pétrole dans le désert.»
    Jean Delacour

    L’Arabie Saoudite vient officiellement de produire son premier feuilleton 100% saoudien à Riyadh, produit par la chaîne MBC, brisant ainsi cette réputation de pays fermé et intolérant. Contrairement aux Emiratis et aux Qataris, les Saoudiens ne sont jamais sortis de l’ombre pour afficher leurs ambitions dans les médias.

    Aujourd’hui, mis à part Al Jazeera, ils peuvent prétendre être les leaders en matière de médias arabes. Ils avaient commencé à investir dans les médias audiovisuels, notamment dans les télévisions satellitaires, à la suite de la première guerre du Golfe en 1991.

    Néanmoins, l’arrivée des capitaux saoudiens dans les nouveaux médias panarabes s’est faite au début des années 1990, souvent à travers des hommes d’affaires liés, d’une manière ou d’une autre, à la famille royale. Walid Ibrahim lance ainsi la MBC (Middle East Broadcasting Center), la première véritable chaîne panarabe, en 1991.

    Puis vient Saleh Abdullah Kamel avec ART (Arab Radio and Telvision Network) en 1993, suivi par le groupe Mawarid avec Orbit en 1994 (dont la rupture avec la BBC Arabic, en 1996, donnera un sérieux coup de pouce à la naissante Al Jazeera au Qatar).

    Quant au prince Al-Walid Ibn Talal, le magnat des médias arabes, il n’a fait sa véritable apparition dans cet univers qu’en 2003, lorsqu’il rachète, pour quelque 100 millions de dollars, les parts de Saleh Abdullah Kamel dans la Lbci (Lebanese Broadcasting Corporation International), passée au satellite en 1996.

    Ce golden boy saoudien figure régulièrement parmi les 20 plus grosses fortunes mondiales: entre 20 et 25 milliards de dollars. Né en 1955, sous une bonne étoile. Il est à la fois le petit-fils du roi Abdulaziz Ibn Saoud et de Riadh El-Solh, grande figure de l’indépendance libanaise, et il a même quelques liens avec la famille royale marocaine. Al-Walid Ibn Talal a mis en place, au fil des ans, un véritable empire médiatique, via la Kingdom Holding Company.

    Son groupe privé qui s’appuie, notamment sur sa participation au capital de Citigroup (un peu moins de 5%, un «coup» réalisé en 1991 et qui a donné à Walid Ibn Talal sa stature internationale), la Kingdom Holding investit dans toute sorte de secteurs, mais en particulier dans les nouvelles technologies et les médias.

    Dans ce dernier domaine, elle contrôle les titres les plus importants de la région (Al-Sharq al-Awsat et Al Hayat pour les quotidiens pana-rabes, Al Nahar et Al Diyar au Liban...), mais le fleuron du groupe reste Rotana, créée en 1987, qui regroupe des chaînes télé de divertissement (music, clip, cinema, etc.), des radios (un projet en développement pour les années à venir), une maison de disques (Rotana Records) diffusant, à quelques exceptions près, la totalité des stars de la chanson arabe, une société de spectacles (Rotana Events), une agence de publicité, un hebdomadaire spécialisé, et depuis peu une chaîne de cafés branchés, les Rotana cafés, destinés à bourgeonner dans toutes les grandes villes de la région.

    Aujourd’hui, Rotana «pèse» environ 1,5 milliard de dollars. Entreprise «intégrée» de telle sorte qu’elle règne sur toutes les étapes de l’industrie globalisée des loisirs, Rotana sait intégrer la dimension locale propre au monde arabe, avec par exemple Al-Resalah, un récent investissement (2006) pour occuper le créneau important des chaînes islamiques.

    Cette montée en puissance s’accentue avec la crise financière qui a touché l’Emirat de Dubai.

    Amira SOLTANE
    L'Expression
    Dernière modification par zek, 30 décembre 2009, 09h52.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Les saoudiens véritables leaders arabes des médias
    Et puis ...
    L’Arabie Saoudite vient officiellement de produire son premier feuilleton 100% saoudien à Riyadh,
    Impressionnant !!!!

    Commentaire


    • #3
      C’est ca le problème des arabes, les créatifs (Libanais, syriens, égyptiens) sont pauvres et les riches (les gens du golf) sont nuls dans tous les domaines.

      Commentaire

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