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Lutte contre la corruption élevée qui menace la sécurité nationale.

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  • Lutte contre la corruption élevée qui menace la sécurité nationale.

    Défi de L’année 2010 en Algérie

    1- Espérons pour l’année 2010 que ce mal qui gangrène la société algérienne, la corruption, soit atténué car il ne faut pas être utopique, c’est un travail de longue haleine pour peu qu’existe la volonté politique, loin des discours utopiques.
    Si une personne est innocente jusqu’à preuve du contraire, dans le cadre d’un État de droit, certaines rumeurs orchestrées étant dévastatrices, pourtant comme l’a noté avec force le grand philosophe ARISTOTE, une personnalité politique qui n’est pas moral ne peut donner de leçons de moralité à la Cité et encore moins mobiliser allant vers ce cycle descendant analyse minutieusement par le grand sociologue Ibn Khaldoun d’une société anomique, c’est-à-dire une société décadente.

    2-Car, tout en prenant les précautions d’usage de telles enquêtes, il est utile de rappeler que l’organisation internationale Transparency International dans son indice de perceptions de la corruption, donnant chaque année une estimation par pays de l’étendue du phénomène de la corruption, a publié le 17 novembre 2009 son rapport annuel 2009 classant, ironie de l’histoire, l’Algérie et l’Égypte sur un même pied d’égalité, connaissant un taux de corruption élevé, avec un score déplorable de 2,8 sur 10 et étant tous les deux à la 111ème place sur 180 pays

    L’on sait que pour les auteurs de l’IPC qu’une note inférieure à 3 signifie l’existence d’un haut niveau de corruption au sein des institutions de l’État et que des affaires saines induisant un développement durable ne peut avoir lieu, cette corruption favorisant surtout les activités spéculatives. L’Algérie chute de 3,2 en 2008 à 2,8 sur 10 en 2009 et de la 92ème place à la 111ème en 2009, perdant 20 places la ramenant à l’année 2005 où elle avait obtenu une note de 2,8 sur 10.

    3-Pour les autres pays du Maghreb , la Tunisie est le pays le plus transparent classée 65 dans le monde bien qu’ayant perdu 3 places ( 62ème en 2008), 6 ème en Afrique et 7ème dans le monde arabe ,le Maroc 89ème position, la Libye 130ème avec la Mauritanie. Pour les pays arabes , il y a une nette amélioration puisque le Qatar arrive à la 22ème position,Bahrein 51ème position, la Jordanie 55ème position, l’Arabie Saoudite 63ème positon le Koweit arrive à la 66ème positon exepté pour la Syrie 126ème position.

    Pour l’Afrique, le Botswana 37 ème positon, le Cap-Vert 456ème position, Seychelles 54ème position, l’Afrique du Sud 55ème position et la Namibie 56ème position. Les notes les plus élevés sont pour la Nouvelle Zélande 1èe position avec une note de 9,4, suivi du Danemark 2ème position avec 9,3, de Singapour et la Suède 3ème position avec une note de 9,2. Les États-Unis arrivent à 19ème place, la Grande Bretagne 17ème place et la France 24ème place.


    Parmi les moins transparent on trouve l’Irak 176ème, le soudan 177ème, la Birmanie 178 ème, l’Afghanistan 179ème et la Somalie 180 place. Mais il y a des pays corrompus, il y a forcément des pays plus corrupteurs que d’autres. Du côté des corrupteurs, l’organisation réalisant un « indice de corruption » dans les 22 principaux pays exportateurs auprès de 3 000 cadres dirigeants, l’enquête montre que le versement de pots-de-vin à l’étranger demeure une pratique extrêmement répandue, en particulier dans les entreprises des puissances émergentes comme la Russie, l’Inde et la Chine.

    « Un certain nombre d’entreprises des grands pays exportateurs continuent de recourir à la corruption pour décrocher des marchés à l’étranger bien qu’ils aient conscience que cela porte atteinte à la réputation des entreprises », selon une enquête réalisée pour 2008 par Transparency International. D’après l’indice de corruption des pays exportateurs (ICPE) établi par cette ONG, la Russie est avec une note de 5,9 sur 10 le pays où les entreprises sont le plus susceptibles de verser des dessous-de-table à l’étranger suivi de la Chine avec une note de 6,5 et se place entre la Russie et le Mexique (6,6).

    L’Inde, autre puissance émergente, est aussi dans le quatuor des pays exportateurs qui usent le plus des pots-de-vin pour s’assurer un marché, avec une note de 6,8. Parmi ceux qui ont le moins recours à la corruption à l’étranger figurent en tête la Belgique et le Canada (8,8 tous les deux), les Pays-Bas et la Suisse (8,7). La France occupe le 9e rang (8,1), avec Singapour et les Etats-Unis.

    4-Face à cette situation de cette corruption qui s’est socialisée et que rapporte chaque jour la presse nationale, cette bureaucratisation qui envahit toutes les sphères économiques et sociales démobilise la population, dévalorise le savoir au profit des rentes spéculatives et constitue un frein aux investissements porteurs de croissance, étant presque dans le cas du syndrome hollandais avec le cas spécifique en Algérie d’un versement monétaire, capté par une minorité comme en témoigne la concentration excessive du revenu national au profit d’une minorité spéculative, grâce aux hydrocarbures et non au travail et à l’intelligence .

    Doit t-on rester dans des discours contraires à la réalité et l’autosatisfaction négative et suicidaire pour le pays source de névrose collective ? La mentalité bureaucratique des années 1970 de certains responsables est de ne pas cibler l’essentiel mais pour détourner les vrais problèmes est de vouloir faire et refaire des lois, avec une instabilité juridique perpétuelle.

    Cela est du à la neutralisation des rapports de force des acteurs politiques, économiques et sociaux (couple contradictoire réformateurs minoritaires /rentiers dominants) induisant par voie de conséquence un manque de cohérence et de visibilité dans la politique socio-économique.

    5-La problématique du contrôle permanent durant la phase de la nouvelle politique économique algérienne implique donc le passage d’une économie à dominance étatique centralisée à une économie décentralisée impliquant l’ensemble des acteurs économiques et sociaux, par l’intégration intelligente loin de toute action autoritaire, de la sphère informelle produit de la bureaucratie et des dysfonctionnements des institutions de l’Etat dont l’extension est proportionnelle au poids de la corruption.

    Cela passe surtout par un dialogue permanent, loin de toute injonction administrative de type bureautique étouffant l’épanouissement des énergies créatrices. De ce fait le contrôle institutionnel (Cour des Comptes, Inspection Générale des Finances IGF, Direction Générale des Impôts) sans parler des contrôles routiniers des services de sécurité, devra s’insérer dans ce nouveau cadre pour une moralisation de l’Etat lui même par une plus grande DEMOCRATISATION des décisions économiques, sociales et politiques solidaires, où chaque acteur doit avoir un rôle clairement défini.

    Car, c’est seulement quand l’Etat est droit est qu’il peut devenir un État de droit Quant à l’Etat de droit, ce n’est pas un Etat fonctionnaire qui gère un consensus de conjoncture ou une duplicité provisoire, mais un État fonctionnel qui fonde son autorité à partir d’une certaine philosophie du droit d’une part, d’autre part par une assimilation consciente des besoins présents de la communauté et d’une vision future de ses perspectives.

    Partant de là, nous ne pouvons pas ne pas reconnaître le décalage qui existe entre les potentialités que recèle notre pays, et elles sont énormes, et le niveau de développement proprement dérisoire que le pays a atteint après plusieurs décennies d’indépendance dont la corruption qui certes a existé depuis l’indépendance politique et qui existe de par le monde mais qui en Algérie a atteint des proportions inégalées qui menacent la sécurité nationale.

    Car ce n’est pas une question de commissions bureaucratiques qui ont montré leur inefficacité, que contredisent les pratiques sociales, avec le risque évident de règlements de comptes inutiles. Il s’agit de s’attaquer au fonctionnement de la société par la mise en place de mécanismes de régulation transparents véritablement démocratiques en ce monde impitoyable où toute Nation qui n’avance pas recule.

    Docteur Abderrahmane MEBTOUL , Professeur des Universités.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Les analyses de Dr Mebtoul et Benbitour sont des ballons en l’air. La corruption est le fond de commerce du système. Ils ne vont pas lutter contre.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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    • #3
      Il faut lutter contre la corruption avec toutes les armes que l'Etat a entre les mains...comment laisser des débiles ralentir notre économie ?

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      • #4
        1- Espérons pour l’année 2010 que ce mal qui gangrène la société algérienne, la corruption, soit atténué car il ne faut pas être utopique, c’est un travail de longue haleine pour peu qu’existe la volonté politique, loin des discours utopiques.
        Pour éliminer cette gangrène, le problème on commence par où ?
        Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

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        • #5
          Par le bas de l'échelle tout en remontant...D'abord parce que c'est très facile, il suffit de contrôler et sanctionner sévèrement tout délit de ce genre, ensuite les gros requins désespéreront ou seront aussi châtiés d'une façon draconienne...L'appui des Etats-unis, de la France, de la Russie suffira à calmer tous les requins, s'ils osent défier les autorités en semant la zizanie au sein du peuple, l'autorité aura le pouvoir de riposter tout en sauvegardant son camp...

          Et pourquoi ne pas utiliser les médias jusqu'à rendre détestable ce genre de comportement ?

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          • #6
            Ben, il y aura des boucs émissaires à sacrifier sur l'autel, qu'on nous présentera dans les médias que c'est eux qui représentent le mal au pays, par contre les gros bonnets seront intouchables comme d’hab.
            Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

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            • #7
              Sans commentaires après on critique nos voisins marocains...

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              • #8
                on ne fait jamais d'omelette sans casser des oeufs...

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                • #9
                  A mon avis il faut commencer par amnistier tout le monde et commencer à zéro s'il n y a pas d'autre solution pour irradiquer ce fléau qui a gangréné notre société au point qu'elle risque de devenir la chose la plus naturelle qu'un ètre humain doit faire pour régler ses affaires.

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                  • #10
                    Au contraire, il faut commencer par le haut où les détournements et commissions se comptent en millions d’euros voir en milliards. La plus grosse corruption se trouve dans les secteurs névralgiques gérés par l’Etat : hydrocarbures et armement. Viennent ensuite les contrats des chantiers d’infrastructures : barrages, autoroutes, centrales électriques, centrales de dessalement d’eau etc… Les commissions sont versées sur des comptes en devises à l’étranger. Ils ont tous les dossiers mais laissent faire. Un système corrompu ne peut pas lutter contre la corruption.
                    Dernière modification par shadok, 01 janvier 2010, 21h15.
                    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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                    • #11
                      salut shadok
                      Mais dans ce cas qui est alors celui qui va commencer à nétoyer

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