Toute victime de l’injustice est en droit d’exiger le pardon de son bourreau. Le crime parfait ou imparfait, le génocide, la séquestration, la violence, le viol, l’outrage, la diffamation, la torture, la suppression d’un pouvoir totalitaire contre un peuple sont considérés comme crimes contre l’humanité car tous ces délits portent atteinte aux droits de l’homme. L’homme a été créé libre, quiconque l’asservit, le détourne par la force de l’éthique - du droit chemin - de ses valeurs humaines, expose l’injuste à la réparation du préjudice causé et à demander pardon pour atteinte à la dignité de la victime exclusion faite d’une soumission librement consentie à Dieu ou toute autre forme d’idéologie ou de croyance. Tout autre asservissement ou soumission par la contrainte est considéré comme délit contre nature. Vis-à-vis de la nature des choses en vertu, de quel droit un homme civilisé peut-il « esclavager » son semblable, surtout dans la société de l’Internet et du savoir où nous vivons ?
L’Algérie, aujourd’hui, réclame le pardon de la France comme droit de mémoire. Si l’on se réfère à l’histoire, pourquoi l’Algérie ne demanderait-elle pas a posteriori, à l’Italie, héritière de l’Empire romain, le pardon pour crimes et génocides perpétrés contre le peuple Numide (les ancêtres de Kabyles mais ça c'est interne pour le reste du monde NOUS SOMMES ALGERIENS et très fiers de l'être)) durant 6 siècles de colonisation et de domination des plus féroces. La France ne s’est-elle pas inspirée des mêmes techniques romaines pour conquérir notre pays ? Aux Vandales, aux Byzantins, l’Algérie ne peut réclamer le pardon puisqu’ils ont disparu sans laisser d’héritiers. Les pays et les pouvoirs de ces pays, qui n’ont de « sous-développés que dans la tête », ont la manie de pointer toujours un doigt accusateur vers l’autre, comme étant « l’oiseau de malheur » de leurs tragédies nationales. Le faux alibi est démontré par le proverbe populaire algérien qui disait « ya mahgourti ya djarti » (mon injustice vient de ma voisine). Au lieu de nous attaquer, de nous en prendre à nous-mêmes comme responsables de notre malheur, nous incriminons toujours l’autre : « Ce doigt montre toujours le vis-à-vis (encore un proverbe de chez nous). » Tous les Algériens ou presque, à quel niveau qu’ils soient ou qu’ils sont, du simple citoyen au cadre supérieur de l’Etat ou de l’entreprise vous diront que ce n’est pas de leurs fautes, mais de celle des autres. En clair, c’est l’histoire du chameau qui voit la bosse de son semblable, mais pas la sienne. « Le charbonnier est maître chez soi », disait le proverbe français. La France d’hier, d’aujourd’hui et de demain est libre de reconnaître ou non son tort vis-à-vis des Algériens ou des Sénégalais. Nous, qui sommes le témoin du siècle, la France coloniale nous a enseigné dans ses écoles indigènes que « nos ancêtres sont des Gaulois, que les Arabes sont venus comme des nuées de sauterelles pour saccager les richesses de l’Algérie. Ils sont venus en conquérants sanguinaires. La preuve les Beni Hillal (grande tribu qui a donné beaucoup de mal aux français ), là où ils sont passés, n’ont laissé que ruines et désolation. Par contre la France, elle, avec sa civilisation européenne, moderne, elle est venue pacifiquement pour vous apprendre le sens du travail, semer la civilisation des lumières, pour vous sortir de la barbarie, de l’ignorance et de la faim »( c'est de l'ironie pour ceux qui douteraient ) . Nous nous rappelons, comme aujourd’hui, quand le maître d’école nous faisait un exposé sur le maréchal Bugeaud (la plus grosse *******que l'Algérie est connue) . Il délirait jusqu’à comparer « ce militaire paysan avec sa casquette sur sa tête, la pioche à la main et à l’autre le fusil » à Mohamed notre Prophète (QSSSL). Il nous disait que « le maréchal Bugeaud est envoyé par Dieu comme un sauveur pour sortir l’Algérie des ténèbres vers la lumière ». Les Français croient en la Bible. la preuve, ils ont cru en eux-mêmes. Ils utilisent les normes chrétiennes. Ils ont la foi en leurs propres forces. Ils sont devenus une force. Pour leurs propres intérêts, ils sont capables de coloniser d’autres forces faibles.
Les Algériens ont-ils fait de même ? Ont-ils cru réellement en leur Islam ? Ont-ils géré leur pays en fonction des normes de l’Islam ? Ont-ils compté sur leurs forces propres ? L’Algérie aux millénaires d’art et d’histoire aux 14 siècles d’Islam a cru une seule fois en sa foi, (cette science universelle), en ses propres forces, en ses principes du 1er Novembre 1954. Elle a arraché son indépendance politique à l’image des Américains puritains, sans compter sur les autres. Les Américains sont aujourd’hui entrés pleinement dans la société du savoir et dominent la planète. Nous, les Algériens, nous sommes encore au stade, où nous ne savons pas s’il faut prier les mains croisées ou les mains libres. Nombre d’Algériens n’avaient aucune idée de nos ancêtres, s’ils sont Amazighs, Arabes, Gaulois ou Celtes(nous sommes amazigh ou arabe, arrêtez de vous faire mal à la tête) . A l’indépendance, au lieu de continuer notre voie bien tracée, nous avons perdu notre mémoire, notre boussole à tel point que nous n’avons suivi ni la route de l’Est ni de l’Ouest. Après 42 ans de l’indépendance politique, nous restons comme toujours à la croisée des chemins. Les Américains, faut-il le répéter, eux, ont suivi et appliqué la déclaration de leur indépendance à la lettre. Et leur constitution actuelle est le reflet réel de leur déclaration de 1812. En suivant la proclamation du 1er Novembre 1954 et la déclaration de la Soummam, les Algériens ont fait sortir 800 000 soldats français avec toute leur artillerie et leur logistique sophistiquées, 100 000 « Algériens de service » pour ne pas dire les Harkis, 1,5 million de colons de son territoire. Elle a réalisé - ce que Mohamed notre Prophète a réalisé avec ses compagnons à la bataille de Badr -, un événement des plus spectaculaires à l’échelle mondiale, se libérant ainsi d’une puissance hors du commun, puisque appuyée par les puissances de l’OTAN (sauf l'Angleterre qui était contre la France). En se libérant, l’Algérie par son exemple a aidé les autres peuples opprimés à se libérer. Du moment où l’Algérie a arraché son indépendance politique, elle n’a plus à s’en prendre au colonialisme ni au néocolonialisme, ni à l’impérialisme mondial comme cause de notre crise multidimensionnelle que nous vivons depuis l’indépendance à ce jour. Cette crise est « psycho-amnéso-patho-métabiologique ». Pour les non-initiés, c’est une maladie proche de la névrose et de la maladie d’Alzheimer. Après avoir réussi leur « petit djihad », les Algériens ont perdu la mémoire. Ils ont oublié qu’il fallait continuer la route droite pour arracher « le grand djihad » nécessaire à consolider « le petit djihad », sans quoi ils risqueront de le perdre. La preuve, l’Algérie dépend de l’étranger pour 90% de sa ration alimentaire, 60% de son économie dépend du marché non organisé, délinquant, informel, etc. Les Algériens vivent de la rente pétrolière quasi exclusivement. Les exportations hors hydrocarbures sont de 500 millions de dollars US/an contre 38 milliards provenant du pétrole. Et le pétrole a une durée de vie très courte (20 ans). Il est volatile et ne crée pas de capital fixe. Tout chrétien, tout bouddhiste, tout athée sait qu’une indépendance politique non consolidée d’une indépendance économique n’est que ruine et décadence. La réalité est également là, parmi les pays qui ont confiance en les forces des autres, nul n’a réussi son ascension au podium des pays développés actuels. A-t-on vu un pays quelconque producteur du pétrole regarder en face le président américain en tant que pays libre de sa destinée, y compris l’Arabie Saoudite, premier producteur du pétrole des pays d’Orient, d’Afrique ou d’Amérique latine. Tous les pays en retard exceptés deux ou trois ont prêté allégeance au dieu américain au mépris de Dieu créateur de l’univers. Notre drame, notre malheur est étayé par feu Alfred de Sauvy avec lequel nous avons eu le privilège de nous entretenir à Tunis en 1980. Cet éminent professeur français de la démographie s’est modestement prêté à nous entretenir de la question : « Pourquoi les pays de l’hémisphère Sud sont en retard dans leur développement, y compris l’Algérie ? » Nous, en toute naïveté, nous avons avancé le mobile des séquelles du colonialisme. « Non ! », nous dit-il. Il y a des pays qui n’ont pas été du tout colonisés, qui sont en retard. Donc, il ne faut pas incriminer ni le colonialisme ni le néocolonialisme, à plus forte raison l’impérialisme comme obstacles à votre développement.
Perte de mémoire
Regardez-vous, les USA les plus puritains et les plus intégristes de la religion chrétienne, la Chine, le Japon, croyants bouddhistes, ils ont réussi leurs développements. Nous Européens, notre puissance économique, sociale et politique est due à notre éducation basée sur les normes de la religion chrétienne. Ne pas violer, ne pas abuser, ne pas gaspiller, ne pas tricher, ne pas corrompre, gagner son pain à la sueur de son front, être humble, servir son prochain, ne pas tuer, ne pas usurper, respecter l’engagement, etc, sont des normes contenues dans votre religion et en plus claires. L’économie enseigne qu’à l’extérieur il n’y a pas d’amis, mais des ennemis, c’est-à-dire des concurrents.
L’Algérie, aujourd’hui, réclame le pardon de la France comme droit de mémoire. Si l’on se réfère à l’histoire, pourquoi l’Algérie ne demanderait-elle pas a posteriori, à l’Italie, héritière de l’Empire romain, le pardon pour crimes et génocides perpétrés contre le peuple Numide (les ancêtres de Kabyles mais ça c'est interne pour le reste du monde NOUS SOMMES ALGERIENS et très fiers de l'être)) durant 6 siècles de colonisation et de domination des plus féroces. La France ne s’est-elle pas inspirée des mêmes techniques romaines pour conquérir notre pays ? Aux Vandales, aux Byzantins, l’Algérie ne peut réclamer le pardon puisqu’ils ont disparu sans laisser d’héritiers. Les pays et les pouvoirs de ces pays, qui n’ont de « sous-développés que dans la tête », ont la manie de pointer toujours un doigt accusateur vers l’autre, comme étant « l’oiseau de malheur » de leurs tragédies nationales. Le faux alibi est démontré par le proverbe populaire algérien qui disait « ya mahgourti ya djarti » (mon injustice vient de ma voisine). Au lieu de nous attaquer, de nous en prendre à nous-mêmes comme responsables de notre malheur, nous incriminons toujours l’autre : « Ce doigt montre toujours le vis-à-vis (encore un proverbe de chez nous). » Tous les Algériens ou presque, à quel niveau qu’ils soient ou qu’ils sont, du simple citoyen au cadre supérieur de l’Etat ou de l’entreprise vous diront que ce n’est pas de leurs fautes, mais de celle des autres. En clair, c’est l’histoire du chameau qui voit la bosse de son semblable, mais pas la sienne. « Le charbonnier est maître chez soi », disait le proverbe français. La France d’hier, d’aujourd’hui et de demain est libre de reconnaître ou non son tort vis-à-vis des Algériens ou des Sénégalais. Nous, qui sommes le témoin du siècle, la France coloniale nous a enseigné dans ses écoles indigènes que « nos ancêtres sont des Gaulois, que les Arabes sont venus comme des nuées de sauterelles pour saccager les richesses de l’Algérie. Ils sont venus en conquérants sanguinaires. La preuve les Beni Hillal (grande tribu qui a donné beaucoup de mal aux français ), là où ils sont passés, n’ont laissé que ruines et désolation. Par contre la France, elle, avec sa civilisation européenne, moderne, elle est venue pacifiquement pour vous apprendre le sens du travail, semer la civilisation des lumières, pour vous sortir de la barbarie, de l’ignorance et de la faim »( c'est de l'ironie pour ceux qui douteraient ) . Nous nous rappelons, comme aujourd’hui, quand le maître d’école nous faisait un exposé sur le maréchal Bugeaud (la plus grosse *******que l'Algérie est connue) . Il délirait jusqu’à comparer « ce militaire paysan avec sa casquette sur sa tête, la pioche à la main et à l’autre le fusil » à Mohamed notre Prophète (QSSSL). Il nous disait que « le maréchal Bugeaud est envoyé par Dieu comme un sauveur pour sortir l’Algérie des ténèbres vers la lumière ». Les Français croient en la Bible. la preuve, ils ont cru en eux-mêmes. Ils utilisent les normes chrétiennes. Ils ont la foi en leurs propres forces. Ils sont devenus une force. Pour leurs propres intérêts, ils sont capables de coloniser d’autres forces faibles.
Les Algériens ont-ils fait de même ? Ont-ils cru réellement en leur Islam ? Ont-ils géré leur pays en fonction des normes de l’Islam ? Ont-ils compté sur leurs forces propres ? L’Algérie aux millénaires d’art et d’histoire aux 14 siècles d’Islam a cru une seule fois en sa foi, (cette science universelle), en ses propres forces, en ses principes du 1er Novembre 1954. Elle a arraché son indépendance politique à l’image des Américains puritains, sans compter sur les autres. Les Américains sont aujourd’hui entrés pleinement dans la société du savoir et dominent la planète. Nous, les Algériens, nous sommes encore au stade, où nous ne savons pas s’il faut prier les mains croisées ou les mains libres. Nombre d’Algériens n’avaient aucune idée de nos ancêtres, s’ils sont Amazighs, Arabes, Gaulois ou Celtes(nous sommes amazigh ou arabe, arrêtez de vous faire mal à la tête) . A l’indépendance, au lieu de continuer notre voie bien tracée, nous avons perdu notre mémoire, notre boussole à tel point que nous n’avons suivi ni la route de l’Est ni de l’Ouest. Après 42 ans de l’indépendance politique, nous restons comme toujours à la croisée des chemins. Les Américains, faut-il le répéter, eux, ont suivi et appliqué la déclaration de leur indépendance à la lettre. Et leur constitution actuelle est le reflet réel de leur déclaration de 1812. En suivant la proclamation du 1er Novembre 1954 et la déclaration de la Soummam, les Algériens ont fait sortir 800 000 soldats français avec toute leur artillerie et leur logistique sophistiquées, 100 000 « Algériens de service » pour ne pas dire les Harkis, 1,5 million de colons de son territoire. Elle a réalisé - ce que Mohamed notre Prophète a réalisé avec ses compagnons à la bataille de Badr -, un événement des plus spectaculaires à l’échelle mondiale, se libérant ainsi d’une puissance hors du commun, puisque appuyée par les puissances de l’OTAN (sauf l'Angleterre qui était contre la France). En se libérant, l’Algérie par son exemple a aidé les autres peuples opprimés à se libérer. Du moment où l’Algérie a arraché son indépendance politique, elle n’a plus à s’en prendre au colonialisme ni au néocolonialisme, ni à l’impérialisme mondial comme cause de notre crise multidimensionnelle que nous vivons depuis l’indépendance à ce jour. Cette crise est « psycho-amnéso-patho-métabiologique ». Pour les non-initiés, c’est une maladie proche de la névrose et de la maladie d’Alzheimer. Après avoir réussi leur « petit djihad », les Algériens ont perdu la mémoire. Ils ont oublié qu’il fallait continuer la route droite pour arracher « le grand djihad » nécessaire à consolider « le petit djihad », sans quoi ils risqueront de le perdre. La preuve, l’Algérie dépend de l’étranger pour 90% de sa ration alimentaire, 60% de son économie dépend du marché non organisé, délinquant, informel, etc. Les Algériens vivent de la rente pétrolière quasi exclusivement. Les exportations hors hydrocarbures sont de 500 millions de dollars US/an contre 38 milliards provenant du pétrole. Et le pétrole a une durée de vie très courte (20 ans). Il est volatile et ne crée pas de capital fixe. Tout chrétien, tout bouddhiste, tout athée sait qu’une indépendance politique non consolidée d’une indépendance économique n’est que ruine et décadence. La réalité est également là, parmi les pays qui ont confiance en les forces des autres, nul n’a réussi son ascension au podium des pays développés actuels. A-t-on vu un pays quelconque producteur du pétrole regarder en face le président américain en tant que pays libre de sa destinée, y compris l’Arabie Saoudite, premier producteur du pétrole des pays d’Orient, d’Afrique ou d’Amérique latine. Tous les pays en retard exceptés deux ou trois ont prêté allégeance au dieu américain au mépris de Dieu créateur de l’univers. Notre drame, notre malheur est étayé par feu Alfred de Sauvy avec lequel nous avons eu le privilège de nous entretenir à Tunis en 1980. Cet éminent professeur français de la démographie s’est modestement prêté à nous entretenir de la question : « Pourquoi les pays de l’hémisphère Sud sont en retard dans leur développement, y compris l’Algérie ? » Nous, en toute naïveté, nous avons avancé le mobile des séquelles du colonialisme. « Non ! », nous dit-il. Il y a des pays qui n’ont pas été du tout colonisés, qui sont en retard. Donc, il ne faut pas incriminer ni le colonialisme ni le néocolonialisme, à plus forte raison l’impérialisme comme obstacles à votre développement.
Perte de mémoire
Regardez-vous, les USA les plus puritains et les plus intégristes de la religion chrétienne, la Chine, le Japon, croyants bouddhistes, ils ont réussi leurs développements. Nous Européens, notre puissance économique, sociale et politique est due à notre éducation basée sur les normes de la religion chrétienne. Ne pas violer, ne pas abuser, ne pas gaspiller, ne pas tricher, ne pas corrompre, gagner son pain à la sueur de son front, être humble, servir son prochain, ne pas tuer, ne pas usurper, respecter l’engagement, etc, sont des normes contenues dans votre religion et en plus claires. L’économie enseigne qu’à l’extérieur il n’y a pas d’amis, mais des ennemis, c’est-à-dire des concurrents.
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