Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Sahara, la stratégie de la tension qui secoue la région

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Sahara, la stratégie de la tension qui secoue la région

    Pour mieux saisir la situation actuelle, il faut remonter à un passé proche plein d'enseignements
    Quel rapport peut-il y avoir entre la Réunion au sommet à Madrid entre l'Espagne et l'Algérie le 7 janvier prochain, la 29e session du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'Union du Maghreb arabe qui se tient à Tripoli et l'inquiétante montée de violence et de terrorisme dans les pays sahélo-sahariens, le Mali, le Niger, le Tchad, le Soudan et la Mauritanie, où les rapts et prises d'otages européens se multiplient ? La compréhension que l'on a de ces événements dépend bien sûr de leur contexte, mais les liens entre ces phénomènes sont incontestablement les capacités de nuisance de la vieille garde du FLN qui jouent la carte du pourrissement dans la région pour mettre à bas le Maroc et le réduire en peau de chagrin. Examinons la logique de ces événements et surtout de leurs conséquences. Les prochains mois seront marqués par une recrudescence de « la stratégie des tensions » dans la région autour de la question du Sahara. Au prix d'accords stratégiques multiples avec l'Espagne et l'Europe, nous assisterons à un changement de paradigme dans la violence où le régime algérien n'aura de cesse « d'allumer les feux successifs et de les attiser » selon l'expression d'un ancien premier ministre algérien. Rien ne sera épargné par le régime algérien pour malmener le front intérieur au Maroc, en multipliant notamment les provocations dans les provinces du Sud et pour marginaliser davantage le Maroc dans les instances internationales et dans les rencontres bilatérales à l'instar de celle qui se tiendra au début de l'année à Madrid.

    M. Bouteflika s'évertuera par tous les moyens à faire pression sur le gouvernement de M. Zapatero pour lui faire rejeter la proposition marocaine d'autonomie en contrepartie sans doute d'accords de gaz et de pétrole et autres marchandages économiques. Du Maghreb, et de la rencontre de Tripoli, nous aurons comme à l'accoutumée droit aux traditionnels communiqués langue de bois portant sur « l'intégration économique maghrébine », le projet « d'instauration d'une zone de libre échange, la création de la « communauté économique maghrébine » des mots qui ne sont que des vœux pieux sans aucune volonté politique.Du terrorisme dans la région du Sahel devenue une région à haut risques, il faudra s'attendre, faute d'une véritable concertation et coopération régionale de lutte contre ce phénomène, à une montée de violence qui n'épargnera aucun pays de la Communauté des Etats sahélo sahariens de la région ravagée par le Groupe salafiste pour la prédication et le combat créé en Algérie et plus connu sous le nom d'Al-Qaida pour le Maghreb islamique. Mais sans doute et pour mieux comprendre les interactions entre cette actualité, faut-il remonter à un passé proche qui permet de trier les hypothèses. Ce passé est d'autant plus proche que les secrets défense sur nombre d'archives vont être levés qui permettront de mieux comprendre, les logiques et les postures actuelles d'où sans doute une agitation inhabituelle du régime algérien.

    Au début du siècle dernier, sur la conquête du Sahara marquée par des accords internationaux de partage de l'Afrique, il faudra retenir parmi les nombreuses séquences de l'empire colonial, la tentative de création d'une entité spécifique le «Sahara français » directement rattaché à la France métropolitaine et le plan de l'OCRS, l'organisation commune des régions sahariennes mis en place le 10 Janvier 1957. L'un des objectifs de cette entité était de sauvegarder le caractère unitaire du Sahara afin de permettre aux capitaux français de fructifier grâce aux mégaprojets élaborés dans les zones d'organisation industrielles africaines conçues pour la mise en valeur de cette région. Dans son article 1, le projet de loi OCRS soumis par Félix Houphouët Boigny, se fixait en effet comme objet la mise en valeur l'expansion économique et la promotion sociale des zones sahariennes de la République française à laquelle sont associés l'Algérie, la Mauritanie, le Soudan, le Niger, et le Tchad. Un ministère du Sahara est créé le 21 Juin 1957 confirmant le caractère politique de cette organisation et le 3 septembre 1959, c'est la création d'un commandement militaire unique.

    le Matin
    La haine aveugle

  • #2
    Suite

    Dans les faits et en dehors de quelques réalisations au Sahara nigérien et tchadien, l'OCRS développa exclusivement les départements des oasis de la Saoura qui recelaient d'énormes réserves de pétrole et de gaz et d'autres minerais. Dans son ouvrage, «Sahara, espaces géostratégiques et enjeux politiques», André Bourgeot note que la transformation d'un espace saharien en un territoire unifié représente une plateforme stratégique susceptible de contrecarrer la diffusion de foyers d'agitation. L'OCRS institution à caractère politique colonial devait disparaître à la proclamation de l'indépendance algérienne non sans reprise de ce projet d'un Sahara français qui avait fait l'objet de l'ouvrage d'Alain Peyrefitte ancien ministre français des Affaires étrangères sous le titre évocateur «Faut-il partager l'Algérie ?» aux éditions Plon aujourd'hui introuvable. Dans son plan d'action, ce ministre évoquait le Sahara français en se demandant «pourquoi le droit à l'autodétermination serait-il refusé aux populations si particulières qui habitent le désert et les oasis ?». La constitution d'un Etat algérien et d'une République saharienne associé écrit-il consoliderait nos positions en Afrique Noire.

    A l'idée que l'Etat saharien algérien ne serait pas viable, Alain Peyrefitte répond : « pourquoi le serait-il moins que les états du Tchad, de Mauritanie de Jordanie, de Koweït ? Il pourrait s'offrir d'emblée une capitale de 40 000 habitants et il aurait même l'embarras du choix : Ouargla, Ghardaïa Touggourt In Salah… Cette république du Sahara bénéficierait continue l'auteur d'une magnifique infrastructure mise en place par la France et devrait bénéficier d'une large autonomie de débouchés qui la mettrait à l'abri du chantage. Elle aurait intérêt à vendre ses produits au plus grand nombre possible de clients et à se trouver en bon termes avec tous ses voisins. Ceux ci, le Maroc et la Tunisie comprendraient sans doute qu'ils ont avantage au maintien de cet Etat, plutôt qu'au rattachement exclusif de son territoire à une Algérie révolutionnaire, qui voudrait garder égoïstement ses ressources énergétiques pour gagner la course au développement sur ses voisins pour mieux les satelliser. En outre, les nationalistes marocains ont en présence des visées du FLN sur le Sahara un cruel sentiment de frustration. Le Maroc historique était un grand Maroc qui comprenait la Mauritanie, le Rio de Oro et la moitié du Sahara. L'Algérie historique était une petite Algérie sans l'Oranie depuis le XVI siècle et sans le Sahara depuis toujours.

    Le colonialisme aurait réussi cette prouesse d'injustice : faire du grand Maroc un petit Maroc, et de la petite Algérie une grande Algérie. Le Maghreb où le Maroc aurait dû avoir une position dominante écrit Alain Peyrefitte dans le chapitre «l'impasse algérienne» serait unifié par la double faute de la France, sous l'hégémonie et bientôt la dictature des révolutionnaires algériens. Une confédération algérienne, une République indépendante du Sahara réduiraient l'injustice et supprimerait le risque. Ils auraient vite des adeptes au Maroc et en Tunisie. Ils en auraient vite au Sahara lui-même où les députés conseillers généraux et maires des oasis de la Saoura, l'amenokal du Hoggar régions où le FLN n'a pas d'attaches comprendront sans retard le parti qu'ils peuvent tirer de l'autodétermination que l'on reconnaîtrait aux populations qu'ils dirigent».
    La haine aveugle

    Commentaire


    • #3
      suite

      Pour la fraternité maghrébine
      Malgré la pertinence de l'analyse de l'auteur concernant l'hégémonie et la dictature des révolutionnaires algériens, Alain Peyrefitte se sera trompé sur la position du Maroc. Déjà, lors de la première réunion de la commission de l'OCRS qui réunissait les délégués des départements des Oasis, de la Saoura du Niger du Tchad et de la Mauritanie, le Maroc avait décliné la proposition de participer à cette rencontre. Le gouvernement marocain avait conscience des risques d'un tel projet non dénué de fondements notamment en termes d'ethnies et de populations. Plus tard, continue l'auteur, avec le projet d'un Sahara français, le gouvernement marocain avait un mérite certain à faire taire en 1961 ses revendications sur le Sahara pour favoriser les thèses du FLN. Le 2 Mars 1956, le gouvernement français lors de la déclaration de l'indépendance avait confirmé sa volonté de respecter l'intégrité territoriale marocaine garantie par les traités internationaux dont certains fournissaient des arguments favorables aux revendications marocaines sur le territoire du Sahara». Le Maroc ne changea pas d'un iota sa position. Il partageait l'analyse déclinée dans le mémorandum algérien adressé aux Etats africains le 30 Juin 1961 par le président du GPRA Ferhat Abbas.

      C'est Edouard Meric qui résume le mieux la position du Maroc dans son étude «le conflit algéro-marocain». En soutenant le GPRA dit-il et pour rester fidèle à ses idéaux de fraternité arabe et d'unité maghrébine et en acceptant de s'en remettre au bon vouloir de l'Algérie, l'indépendance venue, sans demander de gages, le Maroc faisait preuve de générosité et d'abnégation si l'on tient compte des graves inconvénients que cela présentait pour lui la forme insolite du territoire algérien au Sud du Draa.

      Celle-ci résultait de la pénétration française à partir des bases algériennes et du désir des autorités françaises de place le maximum de territoires sous la souveraineté de la France. Les frontières administrées fixées par la France avaient permis à l'Algérie de lancer vers l'Océan atlantique un véritable pseudopode.

      Elles aboutissaient à faire du Maroc un territoire encerclé par l'Algérie avec les risques que cela comportait d'actions politiques et militaires dans des régions excentriques difficiles à contrôler». Ces propos, on le voit cinquante années plus tard, prennent avec le problème artificiel crée de toutes pièces du Sahara occidental, un relief particulier. Le coup de Jarnac de la révolution algérienne ne s'en est pas tenu à la parole trahie de revoir les délimitations des frontières.

      L'Algérie n'a pas tenu ses engagements et pire encore, en créant artificiellement ce problème du Sahara occidental, ce régime a obéré toutes les chances d'un Maghreb développé, d'un Maghreb des droits de l'homme, et d'une région sahélo saharienne qui connaît une tension si forte au point ou au nom de la lutte contre le terrorisme les Etats-Unis renforcent leur présence militaire. Plus de trente ans après, l'Algérie qui rêve toujours de puissance en devenant la Prusse de la région, handicape une région et multiplie les nuisances politiques et terroristes. Et si le Maroc, fort d'un passé et d'une histoire très récente demandait à son tour au Conseil de Sécurité au nom des mêmes arguments avancés par l'Algérie un référendum d'autodétermination au peuple du Sahara algérien ? Ne serait ce pas là un juste retour de l'histoire ?
      -------------------------------------------------------------------------
      Memorandum de l'Algérie pour l'Afrique

      Que dit ce document ? «Lors de la conférence d'Evian, le gouvernement français écrit le président du GPRA a affirmé que le Sahara est une création française et par conséquent une terre de souveraineté française cherchant ainsi à soustraire l'Algérie saharienne du reste du territoire national. Le colonialisme français continue de livrer une immense bataille pour ruiner l'intégrité territoriale de l'Algérie et en conserver une partie saharienne. C'est pourquoi le gouvernement de la République
      algérienne voudrait souligner à l'intention des pays voisins de l'Algérie l'importance exceptionnelle de ce problème.

      Sur le point relatif à la souveraineté, le gouvernement de la république algérienne ne saurait souscrire à la thèse française de l'existence d'une «res nul lieus», terre vacante... Le GPRA n'ignore pas que des questions de rectifications de frontières peuvent se poser entre l'Algérie et certains pays voisins. Il est évident que ces problèmes ne peuvent se régler valablement, durablement fraternellement qu'avec une Algérie souveraine et indépendante et hors de toute immixtion de la puissance coloniale. Le mémorandum soulignait en conclusion la position claire du GPRA sur l'exploitation des ressources «une fois la souveraineté sur le Sahara arraché à la France, la voie sera ouverte à la plus large coopération pour l'exploitation des ressources sahariennes dans l'intérêt des peuples voisins.

      Le GPRA ne voit que des avantages à une coopération poussée avec les pays voisins. Il accueillera avec intérêt toute formule susceptible de réaliser par l'exploitation des richesses sahariennes mises en commun, le développement et la promotion économique et sociale des pays limitrophes de l'Algérie». Un éditorial du journal El Moujahid sous le titre «Notre Sahara»du 19 Juillet 1961 reprenait les mêmes arguments «le Sahara n'est pas une «res nullius», comme veulent le faire croire les dirigeants français. Le Sahara n'est pas un territoire vacant, un territoire dépourvu de caractère et d'identité, il n'est pas une notion abstraite mais une terre pétrie par la personnalité algérienne …

      En ce qui concerne les rectifications des frontières, réclamées par certains états, notre position est connue. Sans rejeter ces revendications territoriales, nous estimons que nous ne pouvons les étudier et les trancher qu'après l'accession de l'Algérie à l'indépendance. S'adresser au gouvernement français pour demander le règlement d'un tel problème ne saurait être ni juste ni opportun. Une telle procédure impliquerait nécessairement une reconnaissance de la souveraineté française sur le Sahara algérien». Par Farida Moha | LE MATIN
      Dernière modification par mahjoub, 30 décembre 2009, 15h51.
      La haine aveugle

      Commentaire


      • #4
        Le Matin

        La compréhension que l'on a de ces événements dépend bien sûr de leur contexte, mais les liens entre ces phénomènes sont incontestablement les capacités de nuisance de la vieille garde du FLN qui jouent la carte du pourrissement dans la région pour mettre à bas le Maroc et le réduire en peau de chagrin

        Le MATIN
        Nenni ! M. le journaleu ! avidement ta compréhension pour satisfaire le Makhzen ?

        Plus sensé de dire la zizanie entretenu par les signataire du post-protectorat marocain . !!

        Remplace : « incontestablement les capacités de nuisance de la vieille garde du FLN … » par les néo-colonialiste/istiqlalien qui rêvent du Grand Maroc et revendiquent une partie du territoire algérien qui jouent la carte du pourrissement dans la région pour mettre à bas le Maroc et le réduire en peau de chagrin ( pas plus début 2009 par Abbas El Fassi ? )
        A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

        Commentaire


        • #5
          et encore un autre sujet sur le sahara occidental....les remontrances makhzeniennes continuent....chaque jour apporte sont lot.

          il est vrai que le chef du makhzen a exhorté tous les marocains à mettre le paquet et continuer les "pressions" par tous les moyens sur ce sujet.

          Il fallait preciser que c'est le Matin du makhzen, car il y'a un matin algérien aussi!!

          Commentaire


          • #6
            Trois ans après le coup d'Etat de Skhirat, dans lequel Hassan II a failli
            laisser la peau, le Maroc décidait, à l'aide des pressions des EEUU sur le
            régime agonisant de Franco, d'investir le Sahara Occidental avec la même
            armée qui quelques années auparavant mettait sa vie en péril. Hassan II ne
            pouvait pas se permettre d'avouer aux officiers de son armée qu'ils avaient
            affaire à des sahraouis qui ne voulaient pas du Maroc, parce que cela
            voudrait dire les pousser dans une guerre contre un peuple frère qui voulait
            bâtir son propre entité nationale.


            La couverture la plus efficace est celle de crier à la menace de l'ennemi
            extérieur, l'Algérie. Les soldats des Forces Armées Royales ont été informés
            que l'Algérie, "l'ennemi éternel du Maroc" a placé son armée au Sahara
            Occidental dans le but d'empêcher le Maroc de "récupérer ses provinces du
            Sud".

            Lorsque le monde a compris qu'il s'agit d'une affaire marocco-sahraouie, le
            gouvernement marocain changea de version : les combattants du Front
            Polisario étaient des mercenaires cubains, vietnamiens, cambodgiens.

            Ayant longtemps fait de l'Algérie la cible de ses agressions verbales, Rabat
            ne pouvait indéfiniment tromper la société marocaine et la communauté
            internationale sur ses véritables intentions.

            Plus de 34 ans après, son discours sur l'intégrité territoriale, les valeurs
            sacrée du royaume, les lignes rouges, qui a longtemps nourri ses thèses
            annexionnistes pour embrigader le peuple marocain dans cette folle aventure
            contre un peuple frère et le prendre en otage sous le joug de la dictature d'une
            monarchie corrompue dont la survie dépend de la course derrière les mirages
            d'un empire imaginaire qui s'étend jusqu'au fleuve Sénégal.

            Il est inutile de s'interroger, aujourd'hui en 2009, sur les véritables
            raisons qui ont poussé le palais de Rabat à envahir le Sahara Occidental.
            Alors que les pays du monde s'évertuaient à se regrouper pour en finir avec
            le colonialisme à jamais, Rabat caressait cette obsolète idée d'hégémonie,
            du Grand Maroc, pour éviter tout rôle positif de l'Algérie révolutionnaire
            dans la région. Le leadership algérien dans l'Organisation des Pays
            Non-alignés, dans le soutien des mouvements de libération, ont suscité la
            jalousie de Hassan II. Pour contrecarrer cette influence du pays voisin, l'alliance
            même avec le diable est permise. Son rêve est de jouer le même rôle que
            celui de l'Afrique du Sud dans sa région et occuper la même place que s'ingénie
            le Nigeria au cour de l'Afrique. Cela aurait été possible pour le Maroc s'il
            n'y avait pas cette obsession d'élargir ses frontières au détriment de la
            souveraineté des pays voisins. Le rêve hégémonique du Maroc veut faire fi
            des aspirations des peuples de la région, de la ferveur nationaliste créée
            par le processus de décolonisation entamé dans les années 60-70.

            Si, à l'époque, le Maroc utilisait les enjeux de la guerre froide pour se
            procurer des alliés dans sa guerre contre l'Algérie et le peuple sahraoui,
            le nouvel ordre mondial apporte une nouvelle conjoncture dans laquelle la
            diplomatie marocaine ne sait plus à quel saint se vouer. Elle misait sur la
            situation interne de la société algérienne. Pour cela, les services secrets
            marocains ont largement été complices des infiltrations des terroristes et d'armes
            à travers les frontières entre les deux pays. L'arrivée du président
            Bouteflika au pouvoir et la politique de réconciliation non seulement ont
            permis au pays voisin de sortir d'une crise grave, mais aussi s'est traduit
            par un retour en force de la diplomatie algérienne sur la scène
            internationale.La manière dont il a assumé son mandat de président de l'Organisation
            de l'unité africaine lui a permis de renouer, en quelques mois, avec cette
            grande époque de la diplomatie algérienne, intervenant à point nommé entre l'Ethiopie
            et l'Erythrée pour mettre fin par la négociation à un conflit aussi
            dévastateur et meurtrier qu'absurde, entre deux pays qui sont faits pour
            vivre ensemble, et combattre ensemble les fléaux qui les menacent, à
            commencer par la sécheresse et la famine.
            Les scandales de la répression, les violations continues des droits humains,
            les macabres histoires de torture dans les prisons secrètes de la CIA au
            Maroc, la restriction de la liberté de presse, l'échec militaire au Sahara.
            sont autant d'éléments qui ont contribué à la défaite diplomatique
            marocaine. Les Nations Unies n'hésitent pas à rappeler le droit du peuple
            sahraoui à l'autodétermination et une solution mutuellement acceptable, ce
            qui veut dire que le Maroc, malgré le honteux soutien de la France, ne peut
            rien imposer. Au contraire, il est obligé de se plier à la légalité
            internationale et à la volonté du peuple sahraoui. La supériorité en nombre
            et en armes n'a jamais rien garanti pour l'occupation des terres d'autrui.
            Le peuple vietnamien a vaincu deux puissances mondiales : La France et les
            EEUU. Le Maroc, quelle que soit sa puissance militaire, ne pourra jamais
            anéantir les aspirations du peuple sahraoui. D'ailleurs, le champ de
            bataille et les interminables défaites des FAR marocaines en sont l'irréfutable
            preuve. Quelqu'un a dit que le colonialisme est un mauvais


            http://diasporasaharaui.*************
            http://bellaciao.org/fr/spip.php?article87704

            Commentaire


            • #7
              Je poste cet article qui relate l'histoire d'une époque avec du vrai et peut être du faux.
              vous, vous postez de la propagande, vous mélangez le régime et la nation.
              La haine aveugle

              Commentaire


              • #8
                alors mets des articles vrais,si tu nous postes de la propagande on peut en faire autant

                Commentaire


                • #9
                  posté par mahjoub

                  Je poste cet article qui relate l'histoire d'une époque avec du vrai et peut être du faux.
                  héhé ! dans un autre topic tu traitais un Faiste ,"" copier /coller ""
                  A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

                  Commentaire


                  • #10
                    http://www.dailymotion.com/video/x1u...au-sahara_news

                    Commentaire

                    Chargement...
                    X