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Sans commentaire, seulement ça fait un peu peur
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Des magistrats de Rennes ont mis à jour une affaire de piratage de comptes bancaires via internet, pilotée de Russie et qui a fait au moins une soixantaine de victimes en France, a-t-on appris samedi de source judiciaire.
Des malfaiteurs russes encore non identifiés ont réussi à accéder aux comptes bancaires d'au moins une soixantaine de particuliers français pour y prélever 200.000 euros entre août 2004 et fin mars 2005, via un montage complexe faisant appel à plusieurs niveaux d'intermédiaires.
Une vingtaine d'intermédiaires présumés ont été entendus dans cette affaires en France, et une vingtaine d'autres en Allemagne, en Autriche, en Espagne et en Russie, selon la même source qui ne souhaite pas être citée.
Les pirates avaient créé une société fictive aux Etats-Unis, qui proposait à des intermédiaires français --baptisés "mulets" par les enquêteurs-- de recevoir sur leur compte personnel l'argent détourné grâce à un virus injecté sur l'ordinateur des victimes. Ce virus donnait aux pirates les codes d'accès aux comptes.
Les "mulets" français, dont les magistrats ne savent pas encore dans quelle mesure ils étaient conscients de l'escroquerie, devaient ensuite envoyer par mandat à d'autres intermédiaires à l'étranger la somme reçue, dont ils percevaient de 1% à 5%, selon la même source.
Les intermédiaires entendus à l'étranger --qualifiés de "bénéficiaires" par les enquêteurs et étudiants pour la plupart-- renvoyaient à leur tour l'argent vers la tête du réseau, des membres de "la mafia russe" selon la source judiciaire.
L'affaire a démarré en novembre 2004 avec l'arrestation en Ille-et-Vilaine d'un des "mulets" présumés par la section des recherches de la gendarmerie de Rennes, à la suite d'une plainte.
Les magistrats de la Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Rennes, chargés des affaires financières complexes à caractère international concernant l'ouest de la France, ont été chargés de l'enquête.
source ; RENNES, 21 jan 2006 (AFP)
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Des magistrats de Rennes ont mis à jour une affaire de piratage de comptes bancaires via internet, pilotée de Russie et qui a fait au moins une soixantaine de victimes en France, a-t-on appris samedi de source judiciaire.
Des malfaiteurs russes encore non identifiés ont réussi à accéder aux comptes bancaires d'au moins une soixantaine de particuliers français pour y prélever 200.000 euros entre août 2004 et fin mars 2005, via un montage complexe faisant appel à plusieurs niveaux d'intermédiaires.
Une vingtaine d'intermédiaires présumés ont été entendus dans cette affaires en France, et une vingtaine d'autres en Allemagne, en Autriche, en Espagne et en Russie, selon la même source qui ne souhaite pas être citée.
Les pirates avaient créé une société fictive aux Etats-Unis, qui proposait à des intermédiaires français --baptisés "mulets" par les enquêteurs-- de recevoir sur leur compte personnel l'argent détourné grâce à un virus injecté sur l'ordinateur des victimes. Ce virus donnait aux pirates les codes d'accès aux comptes.
Les "mulets" français, dont les magistrats ne savent pas encore dans quelle mesure ils étaient conscients de l'escroquerie, devaient ensuite envoyer par mandat à d'autres intermédiaires à l'étranger la somme reçue, dont ils percevaient de 1% à 5%, selon la même source.
Les intermédiaires entendus à l'étranger --qualifiés de "bénéficiaires" par les enquêteurs et étudiants pour la plupart-- renvoyaient à leur tour l'argent vers la tête du réseau, des membres de "la mafia russe" selon la source judiciaire.
L'affaire a démarré en novembre 2004 avec l'arrestation en Ille-et-Vilaine d'un des "mulets" présumés par la section des recherches de la gendarmerie de Rennes, à la suite d'une plainte.
Les magistrats de la Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Rennes, chargés des affaires financières complexes à caractère international concernant l'ouest de la France, ont été chargés de l'enquête.
source ; RENNES, 21 jan 2006 (AFP)
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