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L’affaire de dilapidation du foncier à Tizi-Ouzou reportée

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  • L’affaire de dilapidation du foncier à Tizi-Ouzou reportée

    L’affaire tient en haleine toute la wilaya de Tizi-Ouzou. Pas moins de quarante personnes en sont concernées, parmi eux de hauts responsables de la commune, dont un ex-P/APC de la municipalité. Il s’agit de T. A. Actuellement en fuite, il est poursuivi notamment pour falsification de documents officiels et sera certainement jugé par contumace.

    Pour leur part, deux anciens directeurs de l’agence foncière locale, A. M. et B. H. ainsi qu’un ex-comptable de la même agence (H. M.) et un autre accusé (S. A.) sont en prison depuis 2006.

    Selon l’arrêt du renvoi, l’affaire a éclaté en 2002, lorsque le wali de Tizi-Ouzou de l’époque qui aura certainement détenait des informations sur “l’accaparement soupçonné de lot de terrain” avait avisé la police.

    Une enquête avait été ordonnée, celle-ci avait permis de découvrir la dilapidation et l’octroi de manière “illégale” de pas moins 500 lots de terrain notamment au niveau de la Nouvelle-Ville de Tizi-Ouzou. C’est suite à quoi que les principaux accusés ont été arrêtés.

    L’ancien P/APC s’est enfui, selon toujours l’arrêt du renvoi. 35 autres personnes qui n’ont pas été arrêtées étaient appelées à comparaître. Tout ce monde était présent hier à la cour de la ville des Génêts, pour répondre des différentes accusations qui ont toutes un lien direct ou indirect dans cette affaire, pour lesquelles chacun est poursuivi.

    Il faut dire que le 29 décembre était très attendu du côté de Tizi-Ouzou pas parce que cela coïncidait avec le déroulement des sénatoriales, mais pour connaître le verdict de l’affaire qui était programmée.

    Finalement, cette très attendue affaire de justice n’a pas connu son épilogue, puisqu’elle a été reportée suite à la demande des avocats qui ont exigé la présence à la barre de quatre témoins.

    Quatre témoins qui seraient des employés de l’administration communale de Tizi-Ouzou. Quoi qu’il en soit, leurs témoignages sont jugés importants à tel point que la cour n’a pas pu donc statuer renvoyant l’affaire à la prochaine session. Il est certain que Tizi attendra avec impatience la tenue de celle-ci pour tirer au clair les dessous de cette affaire qui ne semble pas dévoiler tous ses secrets d’autant que certains croient savoir que ladite dilapidation remonte aux années 1990.

    Par la Dépêche de Kabylie
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