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L’Algérie : horizon 2010

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  • L’Algérie : horizon 2010

    Avec un taux de croissance prévu de 3,5 % et des réserves de changes culminant à 173 milliards de dollars, l’Algérie aborde l’an 2010 avec sérénité. Ces atouts, s’ils venaient à être exploités, permettraient à l’Algérie de réaliser plusieurs défis, dans une année qui s’annonce comme charnière.

    Encore faudra-t-il accélérer le rythme des réformes, avec en toile de fond un climat politique stable et un paysage social relativement apaisé.

    Premier défi pour l’Algérie : concrétiser sa volonté d’indépendance des recettes pétrolières. Ainsi devront être favorisés les centres d’intérêts hors hydrocarbures, notamment le BTPH. Ce dernier bénéficiera sans nul doute des facilités qui seront accordées aux bénéficiaires de crédits immobiliers, avec un taux d’intérêt ramené entre 1 et 3 % seulement.La poursuite de la modernisation des routes algériennes constitue également un atout de taille pour les PME nationales, compte tenu des budgets importants alloués au secteur.

    Par ailleurs, la Bourse algérienne sera à ne point douter boostée par le lancement d’un ou plusieurs emprunts obligataires, marquant ainsi l’émergence de la sphère financière à côté de la sphère bancaire. L’accompagnement de ce processus d’ouverture des marchés financiers devra aller de pair avec le renforcement des outils de contrôle et d’appréciation, notamment la création d’agences de notation. Celles-ci, autonomes et indépendantes, auront à apprécier la qualité des actifs émis, d’où une responsabilité clairement engagée en cas de défaillance.

    Sur un plan macro-économique, l’Algérie aura à atténuer les effets de la hausse vertigineuse de l’euro par rapport au dollar (1,5). Le billet vert, monnaie d’exportation des hydrocarbures, faiblit dangereusement face à la monnaie européenne, avec laquelle sont libellées les importations algériennes, d’où la nécessité pour l’Algérie de diversifier ses placements en différentes monnaies, notamment l’euro et la livre, en dépit du caractère stochastique du taux de changes.

    Il y a également lieu de favoriser l’émergence de grands groupes et entreprises performantes, notamment en leur accordant des facilités fiscales et un allègement administratif pour les projets en création. Ces derniers, dont on sait l’aptitude à absorber le chômage, pourront également se hisser au niveau de la concurrence régionale puis mondiale ; à la conquête de nouveaux marchés et donc de nouvelles technologies.

    Autre enjeu majeur à l’horizon 2010, l’optimisation des prélèvements fiscaux, notamment à l’égard des PME. Un travail rigoureux, de contrôle et vérification en amont, devra être effectué afin de ne pas pénaliser les recettes de l’Etat, jusque-là lourdement amputées en raison de l’évasion fiscale généralisée. Les administrations connexes à l’inspection des impôts devront être mises à contribution, notamment la Conservation foncière, la Poste mais aussi les banques.

    Par ailleurs, l’effort fourni pour cantonner l’inflation à un niveau supportable doit être maintenu, notamment en stabilisant le taux de changes ; l’érosion du dinar ayant été jusquelà privilégiée pour renchérir les exportations algériennes.

    L’effet inverse se produit pour les importations, d’où une augmentation des prix à la production, et le phénomène d’inflation importée. Elle viendrait alors endiguer les efforts de l’Etat pour le maintien et le renforcement du pouvoir d’achat. Ces actions, et d’autres encore permettront à l’Algérie de pérenniser son processus de croissance et surtout d’en expurger le caractère rentier, à l’ère de l’écologie et des énergies renouvelables. Il y va également de la paix sociale, au prix d’un effort sur la création d’emploi, grâce aux actuels et futurs fleurons de l’industrie algérienne. Plus que jamais, le patriotisme économique, prôné par les pays du Nord en temps de crise, doit être préconisé par l’Algérie dès maintenant pour éviter cette… crise.


    Par Aliane Merouane, cadre bancaire, Le Soir

  • #2
    173 milliards de dollar de réserve de change........? j'ai crue qu'il était a 140 et quelque
    Dernière modification par numidia-4-ever, 30 décembre 2009, 16h56.

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    • #3
      me suis tromper

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      • #4
        rectificatif elles sont de 200 x10P9

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        • #5
          173 milliards reserve change et 47 milliards dans le fond de regulation des recettes et 50 milliards dollards dans nos banques

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