La modernisation des infrastructures indispensable à la relance
L’attractivité de l’Algérie en tant que marché pour les IDE demeure entière. Ainsi, la carte des investissements en Méditerranée, établie par le réseau Anima, met en lumière tous les atouts dont dispose notre pays.
Le document en question fait ressortir qu’afin d’encourager la croissance et de réduire le taux de chômage, l’Algérie cherche à diversifier son économie, aujourd’hui très dépendante des hydrocarbures, en développant les secteurs traditionnels, tels que l’agriculture mais aussi les services aux entreprises, les TIC, le tourisme, etc.
Elle espère ainsi créer les emplois nécessaires pour absorber une main-d’œuvre de plus en plus nombreuse et qualifiée, développer la consommation avec un moindre recours à l’importation et accroître les exportations. Conscient du rôle majeur du secteur privé dans la création d’emplois, et notamment des PME (actuellement peu nombreuses et concentrées dans quelques secteurs d’activité), le gouvernement a entrepris un vaste programme de réformes afin de transformer le cadre de production et la structure même de l’économie nationale.
Il espère ainsi améliorer la compétitivité des entreprises nationales en vue de leur introduction sur les marchés internationaux. Dans cette perspective, de grands chantiers ont été lancés dans les 4 principaux domaines de l’économie : l’aménagement du territoire, l’industrie, l’agriculture et la pêche, le tourisme.
Avant toute politique sectorielle de relance de l’économie nationale, le gouvernement a donné la priorité à la mise à niveau des infrastructures du pays. En 2005, il a lancé un Plan complémentaire de soutien à la croissance (PCSC) afin d’améliorer les services et équipements offerts aux opérateurs économiques ainsi qu’à l’ensemble de la population.
Complété par deux programmes spéciaux pour les Hauts-Plateaux et le Sud, il prévoyait plus de 180 milliards de dollars d’investissements d’ici 2009. 70% ont été consacrés aux infrastructures de base, aux logements et aux équipements publics. La majeure partie de ces orientations est traduite dans le Schéma directeur d’aménagement du territoire 2005-2025 et déclinées par secteur dans 19 schémas directeurs dédiés. Un nouveau plan quinquennal de financement des infrastructures de base et services collectifs sera mis en place dès 2010.
Il sera doté d’une enveloppe de 150 milliards de dollars. Pour ce qui est de l’industrie, Anima met en avant le projet de création de 13 sociétés économiques de développement. Championnes de l’économie nationale, ces dernières noueront des partenariats avec le secteur privé pour réaliser les grands projets d’infrastructures prévus et relancer l’industrie nationale. En 2002, une relance de l’agriculture a été amorcée par la mise en oeuvre d’un Plan national de développement agricole et rural.
Le gouvernement lui a donné suite en adoptant, en 2008, une loi sur l’orientation agricole.
En soutenant le renouveau du secteur rural, cette dernière vise à recentrer l’agriculture sur quelques filières porteuses, à rationaliser la production et à créer des synergies entre filières agricoles, d’une part, et avec le secteur agroalimentaire, d’autre part.
Dans le secteur de la pêche et de l’aquaculture, la politique de développement adoptée en 2001 vise, en encourageant l’investissement privé et le partenariat, à moderniser la pêche maritime et les ressources halieutiques, à développer les industries de soutien et l’aquaculture, ainsi qu’à promouvoir la formation et la recherche.
Consciente de son potentiel touristique considérable et jusque-là inexploité, l’Algérie a élaboré un schéma directeur touristique. Il donne une vision à court, moyen et long termes (2009, 2015 et 2025) du développement de la filière et définit des instruments de mise en oeuvre.
Afin de relancer les tourismes balnéaire et saharien, le schéma prévoit la création de 61 villages touristiques d’excellence en se basant sur leurs spécificités et potentiels d’attractivité. Trois régimes et un fonds pour encourager les investissements Aussi et afin de favoriser les investissements présentant un intérêt particulier pour l’économie algérienne, trois régimes d’encouragement ont été prévus.
Le régime général concerne les projets courants hors des zones à développer.
Pendant la phase de montage, il accorde une franchise de TVA sur les biens et services ainsi qu’une exonération des droits de douanes sur les équipements importés et des droits de mutation sur les acquisitions immobilières. Les sociétés sont ensuite exonérées d’impôt sur les bénéfices (IBS) et de la taxe sur l’activité professionnelle (TAP) pendant les 3 premières années.
Notons, dans ce sens, que dans le cadre de la loi des finances complémentaire pour 2009, l’exonération de l’IBS peut être prolongée à 6 ans pour les entreprises comptant plus de 100 employés à leur création. Le régime des zones à développer concerne les projets courants réalisés dans les zones à développer, dont les zones de développement industriel intégrées font partie.
Pendant la phase de montage, en plus des avantages du régime général, il prévoit une réduction sur le droit d’enregistrement pour les actes constitutifs et les augmentations de capital; la prise en charge partielle ou totale des travaux d’infrastructures nécessaires à la réalisation de l’investissement (voirie et réseaux divers, alimentation en eau potable et industrielle, forages, alimentation en énergie, études et expertises) ; une exonération de 10 ans de l’IBS, de la TAP et de la taxe foncière.
Dans certains cas, l’Etat peut octroyer des avantages supplémentaires, comme le report des déficits ou des délais d’amortissement. De faibles IDE Le régime de la convention d’investissement concerne les projets dont la nature (le secteur concerné notamment) présente un intérêt particulier pour l’économie nationale. Néanmoins, les IDE représentent une part relativement faible de l’investissement total en Algérie.
L’attractivité de l’Algérie en tant que marché pour les IDE demeure entière. Ainsi, la carte des investissements en Méditerranée, établie par le réseau Anima, met en lumière tous les atouts dont dispose notre pays.
Le document en question fait ressortir qu’afin d’encourager la croissance et de réduire le taux de chômage, l’Algérie cherche à diversifier son économie, aujourd’hui très dépendante des hydrocarbures, en développant les secteurs traditionnels, tels que l’agriculture mais aussi les services aux entreprises, les TIC, le tourisme, etc.
Elle espère ainsi créer les emplois nécessaires pour absorber une main-d’œuvre de plus en plus nombreuse et qualifiée, développer la consommation avec un moindre recours à l’importation et accroître les exportations. Conscient du rôle majeur du secteur privé dans la création d’emplois, et notamment des PME (actuellement peu nombreuses et concentrées dans quelques secteurs d’activité), le gouvernement a entrepris un vaste programme de réformes afin de transformer le cadre de production et la structure même de l’économie nationale.
Il espère ainsi améliorer la compétitivité des entreprises nationales en vue de leur introduction sur les marchés internationaux. Dans cette perspective, de grands chantiers ont été lancés dans les 4 principaux domaines de l’économie : l’aménagement du territoire, l’industrie, l’agriculture et la pêche, le tourisme.
Avant toute politique sectorielle de relance de l’économie nationale, le gouvernement a donné la priorité à la mise à niveau des infrastructures du pays. En 2005, il a lancé un Plan complémentaire de soutien à la croissance (PCSC) afin d’améliorer les services et équipements offerts aux opérateurs économiques ainsi qu’à l’ensemble de la population.
Complété par deux programmes spéciaux pour les Hauts-Plateaux et le Sud, il prévoyait plus de 180 milliards de dollars d’investissements d’ici 2009. 70% ont été consacrés aux infrastructures de base, aux logements et aux équipements publics. La majeure partie de ces orientations est traduite dans le Schéma directeur d’aménagement du territoire 2005-2025 et déclinées par secteur dans 19 schémas directeurs dédiés. Un nouveau plan quinquennal de financement des infrastructures de base et services collectifs sera mis en place dès 2010.
Il sera doté d’une enveloppe de 150 milliards de dollars. Pour ce qui est de l’industrie, Anima met en avant le projet de création de 13 sociétés économiques de développement. Championnes de l’économie nationale, ces dernières noueront des partenariats avec le secteur privé pour réaliser les grands projets d’infrastructures prévus et relancer l’industrie nationale. En 2002, une relance de l’agriculture a été amorcée par la mise en oeuvre d’un Plan national de développement agricole et rural.
Le gouvernement lui a donné suite en adoptant, en 2008, une loi sur l’orientation agricole.
En soutenant le renouveau du secteur rural, cette dernière vise à recentrer l’agriculture sur quelques filières porteuses, à rationaliser la production et à créer des synergies entre filières agricoles, d’une part, et avec le secteur agroalimentaire, d’autre part.
Dans le secteur de la pêche et de l’aquaculture, la politique de développement adoptée en 2001 vise, en encourageant l’investissement privé et le partenariat, à moderniser la pêche maritime et les ressources halieutiques, à développer les industries de soutien et l’aquaculture, ainsi qu’à promouvoir la formation et la recherche.
Consciente de son potentiel touristique considérable et jusque-là inexploité, l’Algérie a élaboré un schéma directeur touristique. Il donne une vision à court, moyen et long termes (2009, 2015 et 2025) du développement de la filière et définit des instruments de mise en oeuvre.
Afin de relancer les tourismes balnéaire et saharien, le schéma prévoit la création de 61 villages touristiques d’excellence en se basant sur leurs spécificités et potentiels d’attractivité. Trois régimes et un fonds pour encourager les investissements Aussi et afin de favoriser les investissements présentant un intérêt particulier pour l’économie algérienne, trois régimes d’encouragement ont été prévus.
Le régime général concerne les projets courants hors des zones à développer.
Pendant la phase de montage, il accorde une franchise de TVA sur les biens et services ainsi qu’une exonération des droits de douanes sur les équipements importés et des droits de mutation sur les acquisitions immobilières. Les sociétés sont ensuite exonérées d’impôt sur les bénéfices (IBS) et de la taxe sur l’activité professionnelle (TAP) pendant les 3 premières années.
Notons, dans ce sens, que dans le cadre de la loi des finances complémentaire pour 2009, l’exonération de l’IBS peut être prolongée à 6 ans pour les entreprises comptant plus de 100 employés à leur création. Le régime des zones à développer concerne les projets courants réalisés dans les zones à développer, dont les zones de développement industriel intégrées font partie.
Pendant la phase de montage, en plus des avantages du régime général, il prévoit une réduction sur le droit d’enregistrement pour les actes constitutifs et les augmentations de capital; la prise en charge partielle ou totale des travaux d’infrastructures nécessaires à la réalisation de l’investissement (voirie et réseaux divers, alimentation en eau potable et industrielle, forages, alimentation en énergie, études et expertises) ; une exonération de 10 ans de l’IBS, de la TAP et de la taxe foncière.
Dans certains cas, l’Etat peut octroyer des avantages supplémentaires, comme le report des déficits ou des délais d’amortissement. De faibles IDE Le régime de la convention d’investissement concerne les projets dont la nature (le secteur concerné notamment) présente un intérêt particulier pour l’économie nationale. Néanmoins, les IDE représentent une part relativement faible de l’investissement total en Algérie.
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