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Les intempéries aux États-Unis et les tensions en Iran alimentent la hausse. Le pétrole a gagné 77 % cette année.
Les cours du pétrole étaient orientés à la hausse mardi, poursuivant une tendance entamée depuis trois semaines. Malgré des volumes d’échange faibles dus au fait que les traders aussi prennent des congés à Noël, le baril dépassait à New York les 79 dollars à l’ouverture.
Après la chute vertigineuse de la fin 2008, liée à la récession économique, le prix du baril a augmenté de 77 % au cours de l’année écoulée.
À l’orée du Nouvel An, plusieurs facteurs se conjuguent pour annoncer une probable poursuite de la hausse. La météo d’abord : à court terme, la vague de froid qui sévit aux États-Unis dope la demande de produits distillés comme le fioul. Le thermomètre devrait descendre à - 7 °C sur Central Park à New York mercredi matin. Les réserves américaines de brut et de distillats, bien remplies jusqu’alors, devraient se vider et entraîner les cours vers le haut.
La politique ensuite : «La tension en Iran réintroduit un élément de risque géopolitique dans le prix du pétrole», commente Christopher Bellew, analyste chez Bache Commodities à Londres, interrogé par l’agence Bloomberg. L’Iran est le troisième exportateur mondial d’or noir. En cas de grève générale des opposants iraniens, «les employés du secteur pétrolier pourraient jouer un rôle déterminant», pronostique Edward Meir, expert chez MF Global, dans le Connecticut, également cité par Bloomberg.
À l’échéance de plusieurs semaines, les avis sont partagés. Le Center for Global Energy Studies (CGES), par exemple, met en avant la fragilité de la reprise de la demande dans les pays de l’OCDE. Si l’hiver s’avérait modéré sur l’ensemble de l’hémisphère Nord, le CGES, organisme d’expertise proche de l’Opep, prévoit pour le début 2010 une pression à la baisse sur le cours du brut.
Demande de Chine et d’Inde
Cependant, si l’incertitude demeure sur la vigueur du redémarrage des économies occidentales, la Chine constitue à elle seule un puissant moteur de la demande de pétrole. En novembre, la soif de brut a augmenté de 18,7 % sur un an, dans l’empire du Milieu. Là réside la principale question pour 2010, résume le Energy Bulletin : «La demande en Chine et en Inde suffira-t-elle à absorber les capacités de production de l’Opep alors que la demande des États-Unis et des autres pays de l’OCDE reste à plat ?» Le Energy Bulletin table sur un baril entre 80 et 85 dollars en début d’année.
Les cours du pétrole étaient orientés à la hausse mardi, poursuivant une tendance entamée depuis trois semaines. Malgré des volumes d’échange faibles dus au fait que les traders aussi prennent des congés à Noël, le baril dépassait à New York les 79 dollars à l’ouverture.
Après la chute vertigineuse de la fin 2008, liée à la récession économique, le prix du baril a augmenté de 77 % au cours de l’année écoulée.
À l’orée du Nouvel An, plusieurs facteurs se conjuguent pour annoncer une probable poursuite de la hausse. La météo d’abord : à court terme, la vague de froid qui sévit aux États-Unis dope la demande de produits distillés comme le fioul. Le thermomètre devrait descendre à - 7 °C sur Central Park à New York mercredi matin. Les réserves américaines de brut et de distillats, bien remplies jusqu’alors, devraient se vider et entraîner les cours vers le haut.
La politique ensuite : «La tension en Iran réintroduit un élément de risque géopolitique dans le prix du pétrole», commente Christopher Bellew, analyste chez Bache Commodities à Londres, interrogé par l’agence Bloomberg. L’Iran est le troisième exportateur mondial d’or noir. En cas de grève générale des opposants iraniens, «les employés du secteur pétrolier pourraient jouer un rôle déterminant», pronostique Edward Meir, expert chez MF Global, dans le Connecticut, également cité par Bloomberg.
À l’échéance de plusieurs semaines, les avis sont partagés. Le Center for Global Energy Studies (CGES), par exemple, met en avant la fragilité de la reprise de la demande dans les pays de l’OCDE. Si l’hiver s’avérait modéré sur l’ensemble de l’hémisphère Nord, le CGES, organisme d’expertise proche de l’Opep, prévoit pour le début 2010 une pression à la baisse sur le cours du brut.
Demande de Chine et d’Inde
Cependant, si l’incertitude demeure sur la vigueur du redémarrage des économies occidentales, la Chine constitue à elle seule un puissant moteur de la demande de pétrole. En novembre, la soif de brut a augmenté de 18,7 % sur un an, dans l’empire du Milieu. Là réside la principale question pour 2010, résume le Energy Bulletin : «La demande en Chine et en Inde suffira-t-elle à absorber les capacités de production de l’Opep alors que la demande des États-Unis et des autres pays de l’OCDE reste à plat ?» Le Energy Bulletin table sur un baril entre 80 et 85 dollars en début d’année.
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