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Algerie - Corruption : Bedjaoui cité

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  • Algerie - Corruption : Bedjaoui cité

    Mardi, 29 Décembre 2009 17:20

    Nouveau rebondissement dans la grosse affaire de corruption autour du chantier de l’autoroute est-ouest algérienne. Après l’inculpation de plusieurs suspects, dont de grosses pointures dans l’administration algérienne, notamment le secrétaire général du ministère des Travaux publics, le directeur de la planification du ministère des Transports et le chef de cabinet du ministre du même département, c’est au tour d’autres personnalités civiles et militaires de premier plan d’être pointées du doigt.

    Deux des principaux inculpés dans cette affaire, Chani Medjoub, juriste installé au Luxembourg, et l’homme d’affaires Sid Ahmed Addou ont décidé de parler. Ils auraient ainsi cité l'actuel ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, Mohamed Bedjaoui, ancien ministre des Affaires Etrangères, Abdellatif Benachenhou, ancien ministre des Finances, etc... Ils citent également un conseiller du ministre de la Justice, le colonel Khaled, des officiers supérieurs des services de sécurité, et d'autres hauts gradés de l'armée.

    lereporter

  • #2
    Autoroute Est-Ouest : les commissions versées par les Chinois ont dépassé 530 millions de dollars

    Sonia Lyes

    REVELATIONS. Plus de trois mois après l’arrestation à l’aéroport d’Alger de Chani Medjdoub, principal suspect dans le dossier de corruption lié à l’autoroute Est-Ouest, l’affaire n’a toujours pas livré tous ses secrets. Les enquêteurs tentent actuellement de comprendre le système complexe des rétro-commissions et le rôle des différents intervenants algériens et étrangers dans le dossier : qui a pris quoi ? Comment ? Et en échange de quoi ?

    Le groupement Citic-Crcc est constitué d’une société financière (Citic) et d’un conglomérat de travaux publics (Crcc), l’un des plus importants de Chine. C’est Citic qui a mené les négociations avec les autorités algériennes. Elle a ensuite sous-traité la réalisation du projet à Crcc dans le cadre du groupement.

    Dans ce projet, la marge de Citic s’élève à environ 30%. Comprendre : sur 6,2 milliards de dollars du contrat attribué par l’Algérie à Citic-Crcc, Citic empoche 1,86 milliard. Sur cette partie, la marge nette déclarée par Citic aux autorités chinoises est de 10%, soit 186 millions de dollars. Le solde -1,67 milliard- devait constituer la part réservée aux rétrocommissions : rémunération des différents intermédiaires et consultants qui ont joué un rôle dans le projet. Les commissions vont de quelques centaines de milliers de dollars à des centaines de millions de dollars, en fonction du rôle joué. La pratique n’a rien d’illégale. Elle est courante dans les contrats internationaux.

    Selon les informations d'une source proche du dossier, depuis le début du projet, Citic-Crcc a perçu un paiement total de 2,5 milliards de dollars de la part de l’Algérie pour les parties déjà réalisées. Le montant des premières rétrocommissions s’élève à 670 millions.

    Au cœur du système des rétrocommissions, on retrouve une société - Pearson Asia Capital- basée en Chine et deux hommes : le français Pierre Falcone et l’Algérien Chani Medjoub. Pearson Asia Capital est chargée de distribuer 80% des commissions, soit 536 millions, et 20% restants sont distribuées par Citic à des consultants qui ont travaillé directement avec elle. Il s’agit notamment d’experts chinois et internationaux qui ont collaboré au projet.

    En réalité, Pearson Asia Capital est la propriété de Pierre Falcone. A elle seule, elle a perçu 20% des 536 millions, soit 107 millions. En étroite collaboration avec Chani Medjoub, cette société était chargée d’indiquer à Citic qui devait toucher des commissions et préciser les rôles de chaque intervenant. « Pierre Falcone faisait la pluie et le beau temps. Pour les Chinois, il était incontournable sur l’Algérie », explique un connaisseur du dossier.

    Mais Chani Medjoub a profité de cette proximité avec Pierre Falcone – les deux hommes ont convaincu les Chinois qu’ils étaient les représentants de l’Etat algérien- pour créer au moins cinq sociétés différentes. Chacune d’elles a perçu un pourcentage du montant des commissions. Au total, la part perçue par Chani Medjoub s’élève au moins à 107 millions de dollars. Aux Chinois, les deux hommes ont expliqué qu’une partie des sommes récoltées était destinée à des personnalités de l’Etat algérien. Mais en réalité, les sommes récoltées sont allées directement dans les poches des intermédiaires concernés dans des comptes ouverts dans plusieurs pays européens.

    Deux autres noms apparaissent dans l’enquête des services de sécurité : les frères Bedjaoui. Les neveux de l’ancien ministre des Affaires étrangères auraient perçu des commissions de près de 100 millions de dollars. Mais la justice n’a pas pu les entendre, car ils vivent tous les deux au Canada.

    TSA

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    • #3
      Mohamed Bedjaoui, ancien ministre des Affaires Etrangères

      c'est lui qui en à fait baver au maroc pour le SO,décidement entre le SO et l'argent le choix est vite fait
      ils sont ou les principes de legalité internationale;l'onu ...., walla laflouss c'est mieux?,le juriste de calibre international oublie tout face aux dollars ( ou euros et méme dirhams ..)

      1 milliard de dollars versé par le maroc aux dirigeants algériens,et le faux probléme du SO terminé en une journée ,des fois il faut savoir aller vite;quitte a prendre un crédit intérnational.
      Dernière modification par Ismail2005, 31 décembre 2009, 07h02.

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