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Un bébé brûlé au troisième degré

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  • Un bébé brûlé au troisième degré

    Un bebe a subi des brûlures du 3e degrés juste après sa naissance à la clinique d’accouchement privé Dounya à Dar El Beïda , l’infirmière a pensé bien faire en le mettant au chaud. C'est horrible ce que une erreure "meme par bonne intention) peut faire, mais ! Erreur ou négligence peu importe, les conséquences sont tjrs terribles ! et ce qui est alarmant ! c’est que cela se passe aussi dans le secteur privé (payant), LE CITOYEN se dirige vers le privé dans l’intention d’etre pris en charge avec soins.

    ====
    Les structures de santé privées ou publiques ne cessent d’enregistrer des victimes d’erreurs médicales, de fautes médicales ou simplement de négligence. Les conséquences sont souvent désastreuses voire catastrophiques.
    Le cas du nourrisson Zaïdi Abdallah, né le 11 janvier dernier, est édifiant. Il a subi des brûlures du 2e et 3e degrés quelques minutes après sa naissance à la clinique d’accouchement privé Dounya à Dar El Beïda. Une négligence de la part d’une infirmière qui a cru bien faire en mettant au chaud le nouveau-né. Ce qui explique, en fait, le manque de commodité dans cette structure pour accueillir un nouveau-né. Ce cas précis illustre, ainsi, la culture de négligence dont souffrent les structures de santé privées ou publiques. Les faits remontent au deuxième jour de l’Aïd, le 11 janvier dernier, la maman a été admise après avoir fait le tour des hôpitaux de la capitale, qui sont d’ailleurs souvent en surcharge. Elle a été assistée par une sage-femme qui l’avait suivie durant les neuf mois de grossesse. Tout s’est très bien passé. Le bébé a été, alors, installé dans une chambre sur une table devant un chauffage où il est resté plus d’une dizaine de minutes. C’est l’appareil, qu’on a installé au pied de la table pour chauffer sans doute la chambre, qui lui a causé des brûlures à la cuisse, une partie de l’appareil génital et la jambe gauche ainsi que des lésions de brûlures à l’orteil droit et la fesse gauche, selon le constat établi par le médecin légiste. Selon le père muni de photographies du bébé brûlé, les responsables de la clinique ont voulu cacher la vérité en disant que le nourrisson présentait des lésions cutanées suite à une infection transmise par la maman. Selon toujours les témoignages du papa, le bébé est né sans aucun problème de santé et sa maman n’a rien constaté d’anormal sur la jambe et le siège de son enfant. Par contre, les pleurs persistants du bébé ont suscité son inquiétude, mais elle ne se doutait de rien. Ce qui était tout-à-fait normal selon les sages-femmes. « Il pleure comme tous les nouveau-nés”, ont-elles répondu et de lui demander de ne pas lui changer de couche. « Nous avons reçu des instructions de ne pas laver les nouveau-nés », ont-elle ajouté. Le lendemain matin, la maman surprend la puéricultrice en train de nettoyer les plaies avec une compresse. Cette dernière lui fait savoir qu’il souffre d’une infection et nécessite un transfert vers la clinique des brûlés où il a été constaté des lésions de brûlure. Devant cet état de fait, la sage-femme qui avait assisté la maman l’a informée que c’étaient des brûlures causées par un chauffage électrique. Un médecin légiste de l’hôpital Mustapha a été ainsi désigné pour ausculter le bébé qui est heureusement hors de danger. Docteur Laimouche, qui a délivré un certificat pour coups et blessures, a confirmé effectivement des lésions de brûlures du 2e et 3e degrés et a souligné une incapacité de travail de 90 jours. Ce qui permettra à la famille de saisir les instances judiciaires. Il s’agit donc d’un préjudice causé à autrui par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou inobservation des règlements. Cette « faute médicale » est qualifiée légalement de coups et blessures involontaires. Contactée par nos soins, la directrice de la clinique confirme qu’il s’agit effectivement de brûlures causées par un chauffage électrique placé par l’infirmière devant la table où le bébé avait été installé. « Mais ce n’est pas aussi grave que cela a été présenté. Son médecin traitant nous a assuré que le bébé n’est pas en danger. Il s’agit de brûlures superficielles qui nécessitent un traitement ambulatoire », nous a- t-elle répondu mais sans donner d’explications au geste effectué par l’infirmière, « contrairement à ce qu’on vous a raconté, la chambre était chauffée », a-t-elle souligné.

    El Watan,

  • #2
    Bonjour Thirga,

    Je découvre à la lecture ce drame et c'est horrible. Je trouve que c'est un manque de compétence et de négligence qui est à l'origine de ce drame et facteur agravant il y a eu une fuite devant la responsabilité de l'acte en voulant "cacher la vérité en disant que le nourrisson présentait des lésions cutanées suite à une infection transmise par la maman."
    Que dire de la douleur de l'enfant? De la douleur des parents? C'est horrible et je ne sais trouver d'autres mots. Cela ne devrait pas arriver.

    Merci pour l'info .

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    • #3
      Que dire de la douleur de l'enfant? De la douleur des parents? C'est horrible et je ne sais trouver d'autres mots. Cela ne devrait pas arriver.
      Bonjour Morjane,

      C'est exactement ce que je me suis dite avec beaucoup de tristesse et en ayant beaucoup de peine. C'est un bébé qui venait juste de naître ayant a peine qqs minutes, si fragile.... Comment pourrait-t-il supporter la douleur?! ou meme le traitement?

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      • #4
        Ce qui me fait peur aussi est ce déni de l'acte et cette volonté de dédramatiser cet acte de la part de la directrice de la clinique "Mais ce n’est pas aussi grave que cela a été présenté. Son médecin traitant nous a assuré que le bébé n’est pas en danger" alors que le certificat médical atteste de brulures au deuxième et 3 ème degré et apres elle rejette toute la responsabilité sur l'infirmière"sans donner d’explications au geste effectué par l’infirmière, « contrairement à ce qu’on vous a raconté, la chambre était chauffée » Est ce digne d'une personne adulte responsable?
        Le nourrisson doit terriblement souffrir et ce qui est terrible c'est qu'il ne pourra verbaliser ses souffrances, c'est aux adultes de les anticiper et de le protéger.

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        • #5
          Des nouvelles du petit

          Zaïdi subira demain 1er mars sa première intervention chirurgicale réparatrice et demain seront jugés la directrice de la clinique, la sage-femme et l’aide-infirmière au tribunal d' El Harrach mais l'affaire ne sera pas traité en correctionnel ce que conteste le papa et comme je le comprend Car le préjudice est énorme, les séquelles tout autant et il y a eu et il y a toujours ce déni de reconnaitre ses responsabilités. C'est vraiment de l'incompétence de la négligence et du je m'en foutisme.

          ====

          Né le 11 janvier 2005, ce nourrisson d’un mois et demi a subi des brûlures causées par un chauffage électrique à la cuisse, à la jambe gauche ainsi que des lésions de brûlures de l’orteil droit et de la fesse gauche. Il a été sauvé in extremis. Sa bonne prise en charge à l’établissement hospitalier spécialisé (clinique centrale) lui a permis d’avoir de moindres séquelles. L’affaire a été portée devant les juridictions compétentes et le procès aura lieu demain au tribunal d’El Harrach. Les parents de Zaïdi ont porté plainte quelques jours après le drame. La directrice de la clinique, la sage-femme et l’aide-infirmière ont été présentées le 22 janvier dernier, au parquet près le tribunal d’El Harrach. Les deux parties ont été entendues le 22 février et le procès a été reporté pour le 1er mars pour accorder un délai à l’avocat de la défense de consulter le dossier.

          Le père de Zaïdi conteste le fait que l’affaire n’est pas traitée par le tribunal correctionnel. « La classification des faits de cette affaire doit être considérée normalement comme un délit au lieu d’être qualifiée comme une contravention, selon l’article 442 du code pénal », a précisé Me Salah Abderahmane, l’avocat de la famille Zaïdi. Il s’agit donc d’un préjudice causé à autrui par maladresse, imprudence, inattention, négligence, ou inobservation des règlements. Cette « faute médicale » est qualifiée légalement comme coups et blessures involontaires. Pourtant, le médecin légiste de l’hôpital Mustapha qui a été désigné pour consulter le bébé, Dr Laïmouche, a délivré un certificat de coups et blessures, en confirmant effectivement des lésions de brûlures du 2e et 3e degrés et a souligné une incapacité provisoire de 90 jours. Ce qui a permis à la famille de saisir les instances judiciaires. Pour rappel, les brûlures ont été causées par un chauffage électrique installé à quelques centimètres du bébé pendant dix minutes par une aide- infirmière. Un acte que les responsables de la clinique ont voulu cacher en présentant les lésions cutanées comme conséquence de l’infection transmise par la mère.

          Par ailleurs, un rapport établi par les services de police confirme les faits et a relevé l’incompétence du personnel employé dans cette clinique. « La clinique emploie un personnel non qualifié dans la profession du paramédical à l’intérieur de la salle d’accouchement et à s’occuper des nouveaux-nés. Tel a été le cas de la personne responsable » des brûlures causées pour Zaïdi. « Elle est employée comme aide-soignante alors qu’elle n’est titulaire d’aucun certificat dans la spécialité ou dans le paramédical », est-il noté dans le rapport en signalant l’absence d’un médecin pédiatre dans l’établissement le jour de la naissance du nouveau-né. « Ce qui a retardé son évacuation en urgence à la clinique centrale. Chose qui a été faite 7 heures après l’accident », précise-t-on. Le rapport note aussi que la clinique a été fermée à deux reprises, respectivement en 1999 et en 2004, suite à plusieurs infractions.

          Par El Watan

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          • #6
            Salam

            ça fait vraiment plaisire de te revoir Thigra quoi que jaurai préféré te le dir sur un autre topic.......
            c'est vraiment malheureux et dépriment de lir se genre de nouvelles :22:

            pas male de cliniques privé peuvent etre califier de touts les nom saufe de ce dernier;un medecin qui a un ésprit a but lucratif ne mérite vraiment pas d'exercer se métier si noble
            je comprend bien que le but d'ouvirire une clinique c'est de gagné de l'argent mais que ça soi au détriment des patients
            si a ça en ajoute la négligence!!!!!!!!
            je ne souhaite a personne d'etre dans l'obligation d'aller vers le secteur de la santé en Algérie

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            • #7
              C'est horrible, et très grave!!

              Je développe une phobie par rapport au fait d'accoucher un jour :22: ..oh! Mon Dieu...
              Passi passi werrana dipassi!

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