[Aps 1/1/10] ALGER Le ministre des Finances, M. Karim Djoudi, a affirmé jeudi que les réserves de change disponibles de l'Algérie peuvent assurer àl'économie nationale trois années d'importations. Répondant aux questions de la presse, en marge d'une séance de l'Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales, ces réserves estimées à "146 milliards de dollars" permettront à l'Algérie de couvrir "près de trois ans d'importations", ajoutant que le taux de croissance économique hors hydrocarbures de l'année en cours avoisinerait les 10 %.
M. Djoudi a, en outre, précisé que le taux global de croissance prévu pour la fin 2009 serait de 3 %, se disant optimiste quant à la situation financière du pays pour l'année prochaine, d'autant que les avoirs du fonds de régulation des recettes sont estimés à 4000 milliards de dinars soit 40 % du Produit intérieur brut (PIB).
Le ministre a évoqué la situation financière extérieure du pays prévue en 2010, annonçant une baisse de la dette extérieure publique, soit -1 % du PIB.
Concernant la disposition relative à la réduction des intérêts sur les crédits immobiliers à 1% au profit des citoyens, prévue par la loi de finances complémentaire 2009 et approuvé par la loi de finances 2010, signée mercredi par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, le ministre a souligné que l'application de cette décision interviendra après la promulgation de ses textes d'application en 2010.
Dans le cadre de la loi de finances 2010, M. Djoudi a annoncé la création d'un fond spécial pour la prise en charge de la décision de réduction des intérêts sur les crédits immobiliers, destiné aux larges catégories des fonctionnaires désirant acheter, louer, rénover ou réaménager leurs logements.
A une question sur les créances du groupe "Orascom telecom Algérie" dus à l'Algérie, le ministre a estimé que "toutes les entreprises sont contrôlées par la direction générale de imports (DGI) qui applique la loi à toutes les entreprises", soulignant que "la loi prévoit que les entreprises ont la possibilité de payer 20 % des créances dus, un mois à partir de la date de notification, puis le règlement des 80 % restants. Faute de quoi, elles entreraient en litige avec l'Administration des impôts".
"Toute entreprise a des droits et des devoirs envers l'Algérie, les devoirs consistant au versement des impôts qui lui sont dus, a souligné le ministre, précisant que "si le groupe Orascom venait à faire un recours il aurait à entamer des négociations avec la Direction Générales des Douanes pour s'acquitter de ses dettes qui se chiffrent à 596,6 millions de dollars", a-t-il déclaré.
A une question relative à l'argent provenant de la taxe sur les logements et les locaux commerciaux au bénéfice des communes jouissant du statut de chef lieu de daïra, le ministre a indiqué que les recettes générées par cette taxe prévue par la Loi de Finances 2003 constituent l'une des ressources du fonds de réhabilitation des parcs fonciers et que tous les textes d'application y afférents ont été promulgués.
A ce propos, le ministre a affirmé que les revenus de ce fonds ne sont pas destinés aux communes mais servent à financer les dépenses relatives aux travaux de réhabilitation et de renouvellement des parties communes du parc foncier des APC.
A une question sur le fonds de retraite des hauts fonctionnaires de l'Etat relevant du ministère des Finances, le ministre des finances a souligné que "les membres du parlement relèvent d'un fonds spécial dont la retraite est calculée entre 25 et 100 pc sur la base du nombre de législatures et du temps d'exercice dans les structures de l'Etat", a conclu M. Karim Djoudi.
[Aps 1/1/10]
M. Djoudi a, en outre, précisé que le taux global de croissance prévu pour la fin 2009 serait de 3 %, se disant optimiste quant à la situation financière du pays pour l'année prochaine, d'autant que les avoirs du fonds de régulation des recettes sont estimés à 4000 milliards de dinars soit 40 % du Produit intérieur brut (PIB).
Le ministre a évoqué la situation financière extérieure du pays prévue en 2010, annonçant une baisse de la dette extérieure publique, soit -1 % du PIB.
Concernant la disposition relative à la réduction des intérêts sur les crédits immobiliers à 1% au profit des citoyens, prévue par la loi de finances complémentaire 2009 et approuvé par la loi de finances 2010, signée mercredi par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, le ministre a souligné que l'application de cette décision interviendra après la promulgation de ses textes d'application en 2010.
Dans le cadre de la loi de finances 2010, M. Djoudi a annoncé la création d'un fond spécial pour la prise en charge de la décision de réduction des intérêts sur les crédits immobiliers, destiné aux larges catégories des fonctionnaires désirant acheter, louer, rénover ou réaménager leurs logements.
A une question sur les créances du groupe "Orascom telecom Algérie" dus à l'Algérie, le ministre a estimé que "toutes les entreprises sont contrôlées par la direction générale de imports (DGI) qui applique la loi à toutes les entreprises", soulignant que "la loi prévoit que les entreprises ont la possibilité de payer 20 % des créances dus, un mois à partir de la date de notification, puis le règlement des 80 % restants. Faute de quoi, elles entreraient en litige avec l'Administration des impôts".
"Toute entreprise a des droits et des devoirs envers l'Algérie, les devoirs consistant au versement des impôts qui lui sont dus, a souligné le ministre, précisant que "si le groupe Orascom venait à faire un recours il aurait à entamer des négociations avec la Direction Générales des Douanes pour s'acquitter de ses dettes qui se chiffrent à 596,6 millions de dollars", a-t-il déclaré.
A une question relative à l'argent provenant de la taxe sur les logements et les locaux commerciaux au bénéfice des communes jouissant du statut de chef lieu de daïra, le ministre a indiqué que les recettes générées par cette taxe prévue par la Loi de Finances 2003 constituent l'une des ressources du fonds de réhabilitation des parcs fonciers et que tous les textes d'application y afférents ont été promulgués.
A ce propos, le ministre a affirmé que les revenus de ce fonds ne sont pas destinés aux communes mais servent à financer les dépenses relatives aux travaux de réhabilitation et de renouvellement des parties communes du parc foncier des APC.
A une question sur le fonds de retraite des hauts fonctionnaires de l'Etat relevant du ministère des Finances, le ministre des finances a souligné que "les membres du parlement relèvent d'un fonds spécial dont la retraite est calculée entre 25 et 100 pc sur la base du nombre de législatures et du temps d'exercice dans les structures de l'Etat", a conclu M. Karim Djoudi.
[Aps 1/1/10]
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