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La liberté d’expression au Maroc en 2009

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  • La liberté d’expression au Maroc en 2009

    2009, annus horribilis pour la liberté d’expression au Maroc
    Larbi, décembre 28 2009,

    Lorsque les historiens se pencheront sur ce début de deuxième décennie du règne de Mohammed VI, 2009 sera sans doute considérée comme une année de régression majeure pour la liberté d’expression au Maroc. Une « Annus horribilis » pire que toutes ses précédentes. En cet automne marocain, le Maroc a fait un formidable et effrayant bond en arrière comme peu de pays peuvent se le permettre. Rétrospective sur quelques affaires.

    Zahra Boudkour: 2 ans de prison ferme



    Le jeudi 9 juillet 2009, le tribunal de première instance de Marrakech a condamné Zahra Boudkour à deux ans de prison ferme pour avoir manifesté contre les frais d’hospitalisation trop élevés imposés aux étudiants. Zahra, 21 ans, est la plus jeune détenue politique du Maroc.
    Procès en appel en cours.
    Hassan Barhoun: dix mois de prison ferme



    Le lundi 13 avril 2009, la cour d’appel de Tétouan a condamné l’activiste Internet Hassan Barhoun à dix mois de prison pour diffusion de fausses nouvelles. Hassan Barhoun a contribué à la publication d’une pétition dénonçant la collusion d’un membre du ministère public dans une affaire de corruption.
    Hassan Barhoun a été libéré le 1er août 2009 après « une grâce royale »
    Chakib Khayari: trois ans de prison ferme



    Le mardi 23 novembre 2009, la cour d’appel de Casablanca a confirmé la condamnation de Chakib Khayari à trois ans de prison ferme. Le président de l’Association du Rif pour les droits de l’Homme avait donné des interviews à la presse, déclarant que des personnes impliquées dans le trafic de drogue à Nador avaient pu "accéder à des postes importants au sein d’institutions de l’Etat".
    - Bachir Hazzam : quatre mois de prison ferme
    - Abdullah Boukfou : un an de prison ferme




    Le mardi le 15 décembre 2009, le tribunal de première instance de Guelmim a condamné le blogueur Bachir Hazzam à quatre mois de prison ferme pour « diffusion de fausses informations portant atteinte à l’image du royaume concernant les droits de l’homme ». Bachir avait diffusé un communiqué relatif à des manifestations locales.
    Le propriétaire d’un cybercafé, Abdullah Boukfou, a été condamné par le même tribunal et pour les motifs à un an de prison ferme .
    Procès en appel en cours.
    Driss Chahtane: un an de prison ferme



    Le 15 octobre 2009, le tribunal de première instance de Rabat a condamné Driss Chahtane , Directeur de publication du journal Al Michaâl, à un an de prison ferme pour avoir publié des articles sur la santé du roi et a ordonné son incarcération immédiate.
    Malgré sa demande de grâce au Roi Mohamed VI et un Etat de santé très préoccupant, Driss Chahtane demeure en prison. Procès en appel en cours.
    - Mustapha Hirane: 3 mois de prison ferme (en liberté provisoire)
    - Rachid Mhamid: 3 mois de prison ferme (en liberté provisoire)




    Le 15 octobre 2009, le tribunal de première instance de Rabat a condamné Mustapha Hirane et Rachid Mhamid, deux journalistes du journal Al Michaâl, à 3 mois de prison ferme chacun pour avoir publié des articles sur la santé du roi. Mustapha Hirane (photo) et Rachid Mhamid ont été laissés en liberté provisoire en attendant la fin du procès en appel. Procès en appel en cours.
    - Rachid Nini: trois mois de prison ferme (laissé en liberté)
    - Saïd Laâjal: deux mois de prison ferme (laissé en liberté)




    Le lundi 16 novembre 2009, le Tribunal de première instance de Casablanca a condamné Rachid Nini (Directeur du Quotidien AL Massae ) à trois mois de prison ferme et Saïd Laâjal (journaliste dans la même publication) à deux mois de prison ferme pour « publication de fausse information ». La publication avait publié un article sur le démantèlement d’un réseau de trafic de drogue .
    Procès en appel en cours.
    - Taoufik Bouachrine: 4 ans de prison en sursis et 3 millions de dirhams de dommages et intérêts au profit du cousin du roi
    - Khalid Gueddar : 4 ans de prison en sursis et 3 millions de dirhams de dommages et intérêts au profit du cousin du roi
    - Fermeture administrative du journal Akhbar Al Youm




    le tribunal de première instance de Casablanca a prononcé les verdicts suivants:
    -Le directeur de Akhbar Al Youm, Taoufik Bouachrine, et le caricaturiste Khalid Gueddar ont été condamnés chacun à un an de prison avec sursis pour « avoir publié une caricature jugée irrespectueuse de la famille royale et du drapeau national »
    -Dans un jugement disjoint pour « manque de respect dû au prince », la cour a condamné Taoufik Bouachrine et Khalid Gueddar à trois ans de prison avec sursis chacun et à payer solidairement des dommages et intérêt d’un montant de 3 millions de dirham au profit du prince Moulay Ismail.
    -Le quotidien Akhbar AL Yaoum a par ailleurs subit une fermeture administrative. Il paraîtra en décembre sous un nouveau nom.
    Procès en appel en cours.
    Ali Anouzla: un an de prison avec sursis
    Bouchra Eddou: 3 mois de prison avec sursis




    Le lundi 26 octobre 2009, le tribunal de première instance de Rabat a condamné à un an de prison avec sursis, le Directeur du quotidien « Al Jarida Al Oula », Ali Anouzla, et à 3 mois de prison avec sursis la journaliste Bouchra Eddou. Ali Anouzla et Bouchra Eddou étaient poursuivis pour avoir publié un article sur la santé du roi Mohammed VI.
    Procès en appel en cours.
    Ali Anouzla, Mohamed Brini, Mokhtar Labzioui, Youssef Meskine et Rachid Nini : verser 3 millions de dirhams

    [IMG]http://www.**********/public/2009retro/brini.jpg[/IMG]

    Le 29 juin 2009, , le tribunal de première instance de Casablanca a condamné Ali Anouzla (directeur d'Al Jarida Al Aoula), Mohamed Brini (photo) et Mokhtar Labzioui, (directeur et journaliste d'Al Ahdhat Al Maghribia), Youssef Meskine et Rachid Nini (journaliste et directeur d'Al Massae- photo) à verser 3 millions de dirhams (près de 300.000 Euros) de dommages et intérêts pour le colonel Kadhafi. Inculpation : « atteinte à la dignité d'un chef d'Etat ».
    Procès en appel en cours.
    Le Journal Hebdomadaire : 250 000 Euros



    Le 30 septembre, la Cour Suprême a confirmé la condamnation du « Journal Hebdomadaire » à verser 250.000 euros à l’ESISC. Aboubakr Jamaï et Fahd Iraki (Directeur de publication et journaliste à l’époque des faits) avait publié un article contestant une étude sur le Sahara effectuée par l’ESISC pour le compte des autorités marocaines.
    Le vendredi 16 octobre 2009, un huissier de justice a saisit les comptes bancaires du Journal ainsi que ses avoirs auprès de son diffuseur.
    « Economie & Entreprise » : 6 millions de dirhams



    Le mardi 30 juin 2009 , la Cour d’appel de Casablanca a condamné le mensuel « Economie & Entreprise » à verser 6 millions de dirhams (près de 600.000 Euros) à la société Primarios une filiale de l’ONA, Holding du roi Mohammed VI. Le mensuel de Hassan Alaoui (photo) avait publié un article de six lignes sur Primarios.
    Le vendredi 4 décembre, Mohamed Mounir Majidi , secrétaire particulier du roi Mohamed VI a fait vendre aux enchères les biens matériels et mobiliers du mensuel pour payer les dommages et intérets.
    Les Censures



    Le numéro du Courrier international de la deuxième quinzaine de juillet a été interdit à la vente au Maroc à cause d'une caricature du roi.
    Le mardi 30 juin 2009, la police a fait une descente chez l’imprimeur de Tel Quel et détruit 100.000 exemplaires du magazine francophone et de sa version en arabe. Son crime ? Avoir publié un sondage sur le bilan du roi. Quatre jours après, c’est au tour du quotidien français Le Monde d’être interdit au Maroc pour le même crime.
    Fin septembre c'est le début d’une longue séquence : tour à tour trois numéros du journal français le Monde, un numéro du quotidien Espagnol El Pais sont interdits pour avoir repris une caricature du cousin du roi entre autres.

  • #2
    Lorsque les historiens se pencheront sur ce début de deuxième décennie du règne de Mohammed VI, 2009 sera sans doute considérée comme une année de régression majeure pour la liberté d’expression au Maroc. Une « Annus horribilis » pire que toutes ses précédentes. En cet automne marocain, le Maroc a fait un formidable et effrayant bond en arrière comme peu de pays peuvent se le permettre.
    Je suis rarement d'acccord avec Larbi mais vraiment cette année n'était pas au Top une vrai régression démocratique .. c'était un vrai bras de faire entre le gouvernement et la presse !
    Mais comme même le Maroc est le pays le plus démocratique dans la région .
    Dernière modification par madini, 01 janvier 2010, 21h05.
    En tout homme se trouve une part de solitude qu'aucune intimité humaine ne peut remplir, c'est là que dieu nous rencontre.

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    • #3
      copie d'un blogs

      Publié par Diaspora Sahraoui

      Auteur de l'articles Mohamed Mahamud Embarec

      Pseudo : Louali [IMG]http://www.***************.fr/img/site/pix.gif[/IMG] Age : 50 ans


      http://diasporasaharaui.************...a-liberte.html
      Dernière modification par Raco, 01 janvier 2010, 21h28.

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      • #4
        Mais comme même le Maroc est le pays le plus démocratique dans la région
        tu veux dire certainement "malgrés" ces atteintes aux droits de l'homme et á lal liberté d'expression, le Maroc reste le plus démo dans la région!

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        • #5
          raco tu ne fais pas partie des 9%
          The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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          • #6
            SOLAS : raco tu ne fais pas partie des 9%

            Non je fait parti de la grande majorité des marocain ceux qui laisse pas la racaille salie leur Nation .

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            • #7
              Non je fait parti de la grande majorité des marocain ceux qui laisse pas la racaille salie leur Nation .
              Raco

              donc partisan du royaume enchanté ? les mensonges débiles pour glorifier la monarchie alaouite . ?
              A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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              • #8
                Mais comme même le Maroc est le pays le plus démocratique dans la région
                le plus makhzeni de FA n est pas d accord avec toi

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                • #9
                  Cadeau de nouvel an a Galem

                  Dernière modification par madini, 01 janvier 2010, 22h19.
                  En tout homme se trouve une part de solitude qu'aucune intimité humaine ne peut remplir, c'est là que dieu nous rencontre.

                  Commentaire


                  • #10
                    Malgrés tout cela et le bond en arriére, le Maroc est classé devant les pays voisins au niveau de la liberté de l'expression!!! à savoir la tunisie et l'algérie.et 2eme dans le monde arabe aprés le liban.

                    la source Economist Inteligence Unit et Reporters sans frontiéres...



                    Effectivement trés joli cadeau Madini mdr

                    Commentaire


                    • #11
                      posté par Haroone

                      la source Economist Inteligence Unit et Reporters sans frontiéres...
                      Effectivement trés joli cadeau Madini mdr
                      Nenni !

                      *en Algerie : aucun journaliste en prison !

                      **le vrai cadeau est à coté , chez le ROI M6 : la main lourde de la justice marocaine : 2009, annus horribilis pour la liberté d’expression au Maroc
                      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                      • #12
                        chercher ce classement avec votre accointance avec le sionisme
                        le ridicule ne tue pas ou
                        plutot ne vous etouffe pas
                        The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                        • #13
                          comme d'habitude vous nous sortez le sionisme en plein discution sur la libérté d'expression dans nos nation.
                          au maroc maintenant les journaux peuvent tous dire , la preuve, le nombre de procé lancé contre la presse par des particulier.......comme en france ou en espagne ça se fait frequemment.
                          en algérie tous le monde dit la même chose, sinon c'est l'exil.
                          en tunisie c'est sans commentaire.

                          Commentaire


                          • #14
                            pour houari qui a encore manqué une occasion de se taire

                            (RSF/IFEX) - Reporters sans frontières dénonce la condamnation, le 14 juillet 2009, de Rabah Lamouchi, correspondant du quotidien national arabophone "Ennahar" à Tébessa (460 km à l'est d'Alger), à six mois de prison ferme, pour absence d'accréditation de la part de son journal, et pour "diffamation". Lamouchi est en détention depuis son arrestation le 9 juin.

                            "Ces accusations sont fantaisistes. En l'absence de carte de presse nationale, ce sont les rédactions des médias qui délivrent les accréditations de leurs collaborateurs, et pas les autorités algériennes. Par ailleurs, il est clair que les autorités veulent étouffer les révélations faites par Rabah Lamouchi dans ses articles", a déclaré l'organisation.

                            D'après le directeur d'"Ennahar", Anis Rahmani, contacté par Reporters sans frontières, "il s'agit d'une bavure judiciaire locale qui nuit à la liberté de la presse en Algérie. Si Rabah Lamouchi n'était pas accrédité par notre journal, nous aurions la responsabilité de porter plainte contre lui pour usurpation. Par ailleurs, c'est la première fois qu'un journaliste est placé en détention avant même l'ouverture de son procès, et avant que la justice ne se prononce sur son éventuelle culpabilité. Il est indéniable que le chef de la sécurité de la wilaya de Tébessa est derrière cette condamnation".

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                            • #15
                              Reporters sans frontières s'inquiète de la multiplication des poursuites judiciaires à l'encontre des journalistes pour des affaires de "diffamation". Le 11 mai 2009, Nedjar El Hadj Daoud, directeur du journal "Al Waha" de Ghardaïa, a été condamné à six mois de prison. Les journaux "El Watan" et "El Khabar" sont également visés par les plaintes.

                              "Nedjar El Hadj Daoud est victime d'un harcèlement judiciaire constant depuis des années. Nous appelons à l'annulation des poursuites engagées contre ce journaliste et nous réitérons notre appel aux autorités algériennes pour qu'elles dépénalisent les délits de presse", a déclaré l'organisation.

                              La cour de Ghardaïa (467 km au sud d'Alger) a condamné, le 11 mai, Nedjar El Hadj Daoud, directeur du journal régional "Al Waha", à six mois de prison ferme, confirmant ainsi les précédents jugements de 2007 et 2008. Cette condamnation fait suite à la publication d'un article, le 21 mai 2006, mettant en cause l'ancien directeur de cabinet de la présidence, Larbi Belkheir, et le directeur de la Santé de la wilaya. Le journaliste va se pourvoir en cassation.

                              Poursuivi dans plus de vingt affaires devant le tribunal de Ghardaïa, Nedjar El Hadj Daoud est l'objet d'un harcèlement judiciaire incessant. Le 2 mars 2009, il avait été arrêté après avoir été condamné à six mois de prison ferme pour "diffamation", dans le cadre d'une affaire qui remonte à 2005. Il avait été libéré le 4 mars pour raisons médicales. Créé en 1990, le journal "Al Waha", unique journal d'information paraissant au sud du pays, a cessé de paraître en 2006 suite à de nombreuses pressions http://www.rsf.org/article.php3?id_article=30459).

                              Dans une autre affaire, le correspondant d'"El Khabar" à Bouira (Haute Kabylie), Ahcène Guettaf, doit faire face à une procédure judiciaire, également pour une affaire de diffamation. Le 11 mai 2009, le représentant du ministère public du tribunal de Lakhdaria (wilaya de Bouira) a requis trois mois de prison ferme.

                              Le 10 mai, Omar Belhouchet, directeur de publication d'"El Watan", a été à nouveau inquiété par la justice dans une affaire de "diffamation", suite à des plaintes d'Air Algérie. Le procureur général du tribunal de Sidi M'hamed près la cour d'Alger a requis le versement d'une amende de 50 000 dinars algériens (environ 510 euros) à son encontre, suite à deux plaintes déposées, en 2005, par l'ancien PDG d'Air Algérie, feu Tayeb Benouis. Dans un article intitulé "Augmentation des prix des billets d'avion: comme une ambiance de fin de règne. . ." paru le 28 février 2005 dans le supplément "Économie" du journal, le journaliste n'avait fait que reprendre les propos du secrétaire général du syndicat de la compagnie aérienne sur la situation économique d'Air Algérie. Au lieu de poursuivre le responsable syndical, la compagnie avait préféré poursuivre le journal. Le second article incriminé a été publié dans la rubrique "L'Époque" sous le titre "Benouis annule sa réception". Le jugement n'a pas encore été rendu.

                              Selon le Groupe de travail sur la liberté d'expression en Afrique du Nord "WGFENA", Nouri Benzenine, ancien correspondant d'"Echourouk El Youmi" dans l'ouest du pays, a été condamné à deux mois de prison ferme et 50 000 dinars d'amende (environ 510 euros) pour "diffamation" par le tribunal de Maghnia (près de la frontière marocaine), suite à un reportage sur le trafic de carburants dans cette zone, publié en mars 2007. Le sénateur de la province avait porté plainte en 2007, alors même qu'il n'était pas nommément cité dans l'article. Nouri Benzenine déclare ne pas avoir été informé de la tenue du procès.

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