Autoroute, métro, logements : que de promesses non tenues
Qu’attendent les Algériens de 2010 ?
Devons-nous attendre quelque chose en ce début de la nouvelle année ? Avons-nous le droit d’espérer que le vent du changement qui souffle sur toute la planète va enfin secouer les consciences de ces gens qui nous gouvernent ?
Les Algériens vont-ils sortir du long tunnel noir fait de promesses non tenues, de corruption institutionnalisée, d’horizons politico-économiques bouchés, et par-dessus tout, d’une gestion policière de la vie nationale ? En ce début 2010, on aurait tant aimé raconter de belles choses sur notre cher pays, dire à quel point il fait bon vivre en Algérie et, bien sûr, formuler le vœu que la nouvelle année soit plus heureuse pour nos compatriotes.
Parce que ce pays est si riche et si spacieux qu’il peut rendre le sourire à tout le monde dans une belle communion nationale.
Projets et scandales du siècle
Le délai de livraison de cette autoroute prévu pour le 17 de ce mois conformément au contrat, risque de subir des kilomètres de retard. Le proche collaborateur du ministre et ses lieutenants qui gèrent ce dossier sont en taule. Et aux prochains…
Le constat vaut également pour le « tram ». Le ministre des Transports a tout dit sur ce projet qui a défiguré la capitale, sauf sur son délai de livraison extensible à souhait.
uant au fameux million de logements, la propagande officielle a usé et abusé des délais et des chiffres fantaisistes au point de changer de cap en parlant désormais d’un autre million de logements ! La trouvaille ne manque pas de « génie » : la meilleure façon de noyer un problème, c’est de ne pas en parler… Et tout porte à croire que cette gestion des affaires du pays va continuer en cette année 2010.
Bouteflika et son équipe n’ont manifestement pas grand-chose à proposer de bien original. La récupération éhontée de la réussite sportive de l’équipe nationale, en la versant à l’actif du président, dénote de cette quête éperdue d’une once d’espoir dans un océan de désolation.
Par Hassan Moali
elwatan du 2 janvier 2010
Qu’attendent les Algériens de 2010 ?
Devons-nous attendre quelque chose en ce début de la nouvelle année ? Avons-nous le droit d’espérer que le vent du changement qui souffle sur toute la planète va enfin secouer les consciences de ces gens qui nous gouvernent ?
Les Algériens vont-ils sortir du long tunnel noir fait de promesses non tenues, de corruption institutionnalisée, d’horizons politico-économiques bouchés, et par-dessus tout, d’une gestion policière de la vie nationale ? En ce début 2010, on aurait tant aimé raconter de belles choses sur notre cher pays, dire à quel point il fait bon vivre en Algérie et, bien sûr, formuler le vœu que la nouvelle année soit plus heureuse pour nos compatriotes.
Parce que ce pays est si riche et si spacieux qu’il peut rendre le sourire à tout le monde dans une belle communion nationale.
Projets et scandales du siècle
Le délai de livraison de cette autoroute prévu pour le 17 de ce mois conformément au contrat, risque de subir des kilomètres de retard. Le proche collaborateur du ministre et ses lieutenants qui gèrent ce dossier sont en taule. Et aux prochains…
Le constat vaut également pour le « tram ». Le ministre des Transports a tout dit sur ce projet qui a défiguré la capitale, sauf sur son délai de livraison extensible à souhait.
uant au fameux million de logements, la propagande officielle a usé et abusé des délais et des chiffres fantaisistes au point de changer de cap en parlant désormais d’un autre million de logements ! La trouvaille ne manque pas de « génie » : la meilleure façon de noyer un problème, c’est de ne pas en parler… Et tout porte à croire que cette gestion des affaires du pays va continuer en cette année 2010.
Bouteflika et son équipe n’ont manifestement pas grand-chose à proposer de bien original. La récupération éhontée de la réussite sportive de l’équipe nationale, en la versant à l’actif du président, dénote de cette quête éperdue d’une once d’espoir dans un océan de désolation.
Par Hassan Moali
elwatan du 2 janvier 2010
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