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Le bal masqué du reveillon

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    Le bal masqué du réveillon
    par El-Guellil
    Le réveillon 2010 a été assez particulier cette année, un mélange d'esprit avec comme toile de fond de l'inquiétude face au spectre de la grippe porcine, damnée soit-elle ! Vu que le ministère de la Santé recommande d'éviter les regroupements dans les lieux fermés et d'éviter les contacts notamment, et surtout les sujets présentant des signes de grippe, il était difficile de penser à organiser des fêtes de réveillon sans titiller le virus. Que faire ? Beaucoup - fatalistes - ont fait fi de ces recommandations et ont organisé des soirées dansantes. Ils se sont dits: «Advienne que pourra, après tout il n'y a qu'un réveillon chaque année et c'est là une occasion à ne pas rater pour faire la fête, surtout en ces temps de grisaille chronique». Pour eux, de toutes les façons, «el mout wahda», qu'on meure de cette cochonnerie et d'une autre, ce qui est écrit est écrit et rien ne pourra l'altérer !

    Partagés entre l'inquiétude et le désir effréné de faire la fête, un groupe d'étudiants a trouvé la parade: un bal masqué ! Bien avant les gâteaux, le dîner et les boissons, voire avant même de trouver le lieu qui devait accueillir la fête de réveillon, nos étudiants ont fait le tour des pharmacies. Ils ont raflé des masques, des gants et des solutions hydro-alcooliques. Il a été décidé d'offrir cinq masques et deux paires de gants par invité. Ils ont également décidé d'éviter les tasses en porcelaine et les verres, optant pour les gobelets en plastique ou en carton, afin de barrer au maximum la route à une éventuelle contamination par le virus meurtrier.

    La fête s'est déroulée sans anicroche, les jeunes étudiants se sont donnés à coeur joie et aucun incident n'a été déploré durant toute la fête, sauf que...

    Sauf que le lendemain matin tous les fêtards se sont retrouvés à l'hôpital pour intoxication grave. Les bûches, en tous les cas les ingrédients qui les composent, n'étaient pas de la première fraîcheur. En quelque sorte, les fatalistes avaient... en quelque sorte... raison !

    Le Quotidien d'Oran
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

  • #2
    Sale temps pour les dates de péremption...
    Je n'ai que mes mots pour pleurer...

    Commentaire

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