Autoroute : Citic-Crcc et Cojaal renoncent à construire deux instituts de formation au profit de l’Algérie
Les groupements Citic-Crcc et Cojaal, en charge de la réalisation de l’autoroute Est-Ouest, ont décidé de renoncer à construire deux Instituts de formation dans les travaux publics, comme convenus initialement dans les contrats signés en 2006. Selon nos informations, les deux groupements asiatiques ont informé récemment le ministère des Travaux publics qu'ils ne pourront honorer la partie du projet relative au transfert du savoir-faire. Le groupement chinois Citic-Crcc s'était engagé à réaliser un Institut des travaux publics à Aïn Defla pour 10 millions de dollars et le japonais Cojaal un centre national de contrôle de la qualité également pour un montant de 10 millions de dollars.
Ces deux projets avaient été annoncés officiellement en 2008, en présence du ministre des Travaux publics, des ambassadeurs des deux pays et des responsables des deux groupements. Ils ont été régulièrement présentés comme des acquis importants pour l’Algérie qui bénéficierait ainsi d’un transfert de technologie et de savoir-faire « Il s’agira d’un centre aux normes internationales qui permettra de qualifier des experts nationaux et de préparer nos cadres pour les futurs projets », avait commenté Amar Ghoul, le jour de l’annonce du projet de Cojaal.
Résultat, la réalisation de l'autoroute Est-ouest n'aura pas profité aux techniciens algériens. Les groupements chinois Citic-Crcc est japonais Cojaal utilisent massivement des compétences et une main d'œuvre étrangère pour la construction de cette infrastructure dont le coût s'élève à plus de 12 milliards de dollars. Les techniciens algériens n'ont pas été associés dans des prises de décisions importantes et ne profitent pas du savoir-faire des Chinois et des Japonais dans la réalisation de ce grand projet.
Sonia Lyes
TSA
Si l'information est confirmée, les Chinois ne manquent vraiment pas d'air. Ils sont les premiers à imposer des transferts de technologie pour eux mais quand il s'agit des autres....
Les groupements Citic-Crcc et Cojaal, en charge de la réalisation de l’autoroute Est-Ouest, ont décidé de renoncer à construire deux Instituts de formation dans les travaux publics, comme convenus initialement dans les contrats signés en 2006. Selon nos informations, les deux groupements asiatiques ont informé récemment le ministère des Travaux publics qu'ils ne pourront honorer la partie du projet relative au transfert du savoir-faire. Le groupement chinois Citic-Crcc s'était engagé à réaliser un Institut des travaux publics à Aïn Defla pour 10 millions de dollars et le japonais Cojaal un centre national de contrôle de la qualité également pour un montant de 10 millions de dollars.
Ces deux projets avaient été annoncés officiellement en 2008, en présence du ministre des Travaux publics, des ambassadeurs des deux pays et des responsables des deux groupements. Ils ont été régulièrement présentés comme des acquis importants pour l’Algérie qui bénéficierait ainsi d’un transfert de technologie et de savoir-faire « Il s’agira d’un centre aux normes internationales qui permettra de qualifier des experts nationaux et de préparer nos cadres pour les futurs projets », avait commenté Amar Ghoul, le jour de l’annonce du projet de Cojaal.
Résultat, la réalisation de l'autoroute Est-ouest n'aura pas profité aux techniciens algériens. Les groupements chinois Citic-Crcc est japonais Cojaal utilisent massivement des compétences et une main d'œuvre étrangère pour la construction de cette infrastructure dont le coût s'élève à plus de 12 milliards de dollars. Les techniciens algériens n'ont pas été associés dans des prises de décisions importantes et ne profitent pas du savoir-faire des Chinois et des Japonais dans la réalisation de ce grand projet.
Sonia Lyes
TSA
Si l'information est confirmée, les Chinois ne manquent vraiment pas d'air. Ils sont les premiers à imposer des transferts de technologie pour eux mais quand il s'agit des autres....
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