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le chien mort sur le trottoir

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  • le chien mort sur le trottoir

    [FONT='Tahoma','sans-serif']LE CHIEN MORT SUR LE TROTTOIR[/FONT][FONT='Tahoma','sans-serif']

    [FONT='Tahoma','sans-serif']Un chien est étalé mort sur le trottoir[/FONT]
    [FONT='Tahoma','sans-serif']au début de soirée d'un dimanche nuageux[/FONT]
    [FONT='Tahoma','sans-serif']les mortels qui passent s’en foutent pas mal[/FONT]
    [FONT='Tahoma','sans-serif']prouvant fortement l’indifférence du monde[/FONT]

    [FONT='Tahoma','sans-serif']à quelques lieux de tout cela
    dans le voisinage du marché du quartier
    des vaches affamées sont en pâturage
    parmi une multitude de sacs d'ordures[/FONT]


    [FONT='Tahoma','sans-serif']dans l'arrêt d’autobus
    un couple en liesse s'embrasse et se caresse
    en écoutant le root rock reggae de Bob Marley
    et des ivrognes assis sur les bancs de la Place
    dégustent la générosité d’une bouteille d'eau-de-vie[/FONT]

    [FONT='Tahoma','sans-serif']pendant que le corps sans vie du chien sans maitre[/FONT]
    [FONT='Tahoma','sans-serif']est encore vaguement couché sur le trottoir...
    [/FONT]
    [/FONT]

    [FONT='Tahoma','sans-serif'][/FONT]
    [FONT='Tahoma','sans-serif']le poète en passant s’arrête longuement
    et regarde le chien avec tant de peine [/FONT]
    [FONT='Tahoma','sans-serif']
    [FONT='Tahoma','sans-serif']puis après il suit son chemin le cœur souffrant[/FONT]
    [FONT='Tahoma','sans-serif']gardant bien vivants dans [/FONT][/FONT]
    [FONT='Cambria Math','serif'] son âme émue
    les restes immobiles du [/FONT]
    [FONT='Tahoma','sans-serif']pauvre chien inconnu[/FONT]

  • #2
    LE CHIEN MORT SUR LE TROTTOIR

    Un chien est étalé mort sur le trottoir

    au début de soirée d'un dimanche nuageux
    les mortels qui passent s’en foutent pas mal
    prouvant fortement l’indifférence du monde

    à quelques lieux de tout cela
    dans le voisinage du marché du quartier
    des vaches affamées sont en pâturage
    parmi une multitude de sacs d'ordures


    dans l'arrêt d’autobus
    un couple en liesse s'embrasse et se caresse
    en écoutant le root rock reggae de Bob Marley
    et des ivrognes assis sur les bancs de la Place
    dégustent la générosité d’une bouteille d'eau-de-vie

    pendant que le corps sans vie du chien sans maitre
    est encore vaguement couché sur le trottoir...

    le poète en passant s’arrête longuement
    et regarde le chien avec tant de peine

    puis après il suit son chemin le cœur souffrant
    gardant bien vivants dans son âme émue

    les restes immobiles du pauvre chien inconnu
    Le monde est cruel plein de souffrances profondes que la misere empeche d'exprimer
    je suis émue
    merci r.n.rodrigues
    Dernière modification par absente, 03 janvier 2010, 12h11.

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