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Face à des difficultés en Espagne, Sonelgaz s'oriente vers le Maroc

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    Face à des difficultés en Espagne, Sonelgaz s'oriente vers le Maroc
    Merouane Mokdad

    La Sonelgaz fait face à beaucoup d'embûches pour pénétrer le marché espagnol en raison de nouvelles lois interdisant aux entreprises productrices d'énergie de vendre directement leur électricité sur ce marché. “Nous venons de nous réinscrire en tant qu'opérateur sur le marché espagnol. Avec la restructuration de Sonelgaz et la définition des tâches de chaque filiale du groupe, nous ne serons plus un opérateur qui assure la production, la distribution et le transport, mais nous ferons chacun de ces métiers séparément à travers les diverses holdings”, a précisé Noureddine Bouterfa, PDG de Sonelgaz, en marge d'une journée d'étude sur les projets pétroliers et gaziers organisée à Alger.

    “En tant que holding, on n'aura pas de rapport avec des producteurs, donc, il n y a pas de raison pour qu'on nous ferme le marché. On va transmettre les documents prouvant cela à la partie espagnole pour authentifier les pouvoirs d'un point de vue juridique”, a-t-il ajouté. Selon lui, sur le plan purement juridique, rien ne s'opposera à ce que Sonelgaz Holding exporte de l'électricité, ce qui n'est pas le cas de la société de production.

    Ces blocages avaient été dénoncés auparavant par Chakib Khelil, ministre de l'Energie et des Mines. « Chaque fois qu'il y a possibilité pour nos entreprises de rentrer dans la concurrence ou bien d'essayer de pénétrer le marché en Europe, il y a des difficultés. Les pays européens essayent de maintenir la position dominante et défendre leur économie », a-t-il soutenu. Pour l'instant et dans l'attente d'une solution au casse-tête espagnol, la Sonelgaz s'oriente vers un autre marché. “Le Maroc est aujourd'hui un pays structurellement importateur. Aussi, le Maroc est-il notre priorité pour exporter de l'électricité.Tout le monde y gagne sur le coût du transport notamment”, a révélé Noureddine Bouterfa. L'Algérie, le Maroc et la Tunisie sont liés par des interconnexions électriques dans un cadre de coopération bilatérale.
    On peut nouer un fil rompu, mais il y aura toujours le noeud.
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