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Alors que l’Algérie a enregistré plus de 4 500 morts sur les routes en 2009
Le retrait des véhicules vétustes et le permis à points entrent en vigueur après le Conseil des ministres
Un bilan effarant jamais enregistré en Algérie. L’année 2009 a été de loin la plus meurtrière sur les routes algériennes avec plus de 4 500 morts et près de 100 000 blessés.
Les conséquences de ces accidents souvent meurtriers sont multiples et complexes. Tout d’abord, le facteur humain qui est le premier responsable.
Les dépassements dangereux, le non-respect du code de la route et la distance de sécurité ainsi que l’excès de vitesse demeurent les principales causes. Néanmoins d’autres facteurs plus déterminants entrent en jeu.
Ainsi, l’explosion du parc automobile additionnée à l’état lamentable des routes, ainsi que la faiblesse du réseau routier et autoroutier sont des causes majeures qui conduisent à des accidents de la circulation.
Le nombre très limité des radars mobiles et le laxisme de la police des routes sont aussi des raisons à soulever. La police des routes ne fait que verser dans l’excès de zèle avec un retrait abusif des permis de conduire à l’intérieur et à l’entrée des villes et délaisse son travail dans des endroits censés être surveillés comme les autoroutes.
Pour parer à tout cela, les mesures prises par le gouvernement concernant le retrait progressif des véhicules vétustes ayant dépassés les 25 ans devrait entrer en vigueur après le Conseil des ministres qui se tiendra prochainement et ce à travers tout d’abord une campagne de sensibilisation et d’information et ensuite au retrait définitif des véhicules âgés. Les personnes qui ne respecteraient pas cette mesure (décret) seront fortement sanctionnées.
Autre sujet, l’évocation de la prime à la casse, pratique courante en Europe que le ministre des Transports a écartée, ce qui va handicaper les propriétaires de ces véhicules qu’ils seront contraints à abandonner.
Le secteur des transports et plus particulièrement l’introduction de nouvelles mesures contre les accidents de la route seront débattus lors du Conseil des ministres.
Les radars fixes évoqués par les autorités compétentes ne seront pas mis en place dans de proches délais, mais ils seront installés au fur et à mesure dans les axes routiers à grande fréquentation, les voies rapides notamment après l’achèvement de l’autoroute Est-Ouest dont les travaux ne sont qu’à mi-chemin selon les dernières évaluations.
Pour ce qui est du permis à points qui crée déjà la polémique, il devrait être instauré aujourd’hui comme il a été annoncé par le ministre lui-même. Néanmoins rien n’est sûr et l’application de cette mesure reste des paroles en l’air vu qu’aucun indice ne permet de le vérifier.
La suppression du crédit d’achat et l’instauration des taxes sur l’automobile et l’interdiction d’importer les véhicules de moins de trois ans ont freiné en quelque sorte les ventes, mais cela ne suffit pas si des mesures draconiennes ne sont pas encore appliquées, en s’attaquant avant tout au mal à la racine, avec l’instauration d’un travail basé sur la formation, la sensibilisation et la fermeté dans l’application des lois aux moments opportuns à l’égard des chauffards et la surveillance des voies rapides fréquentées par les automobilistes.
En somme, le Conseil des ministres qui se tiendra prochainement nous dira si les mesures seront appliquées.
La Depeche de Kabylie
Le retrait des véhicules vétustes et le permis à points entrent en vigueur après le Conseil des ministres
Un bilan effarant jamais enregistré en Algérie. L’année 2009 a été de loin la plus meurtrière sur les routes algériennes avec plus de 4 500 morts et près de 100 000 blessés.
Les conséquences de ces accidents souvent meurtriers sont multiples et complexes. Tout d’abord, le facteur humain qui est le premier responsable.
Les dépassements dangereux, le non-respect du code de la route et la distance de sécurité ainsi que l’excès de vitesse demeurent les principales causes. Néanmoins d’autres facteurs plus déterminants entrent en jeu.
Ainsi, l’explosion du parc automobile additionnée à l’état lamentable des routes, ainsi que la faiblesse du réseau routier et autoroutier sont des causes majeures qui conduisent à des accidents de la circulation.
Le nombre très limité des radars mobiles et le laxisme de la police des routes sont aussi des raisons à soulever. La police des routes ne fait que verser dans l’excès de zèle avec un retrait abusif des permis de conduire à l’intérieur et à l’entrée des villes et délaisse son travail dans des endroits censés être surveillés comme les autoroutes.
Pour parer à tout cela, les mesures prises par le gouvernement concernant le retrait progressif des véhicules vétustes ayant dépassés les 25 ans devrait entrer en vigueur après le Conseil des ministres qui se tiendra prochainement et ce à travers tout d’abord une campagne de sensibilisation et d’information et ensuite au retrait définitif des véhicules âgés. Les personnes qui ne respecteraient pas cette mesure (décret) seront fortement sanctionnées.
Autre sujet, l’évocation de la prime à la casse, pratique courante en Europe que le ministre des Transports a écartée, ce qui va handicaper les propriétaires de ces véhicules qu’ils seront contraints à abandonner.
Le secteur des transports et plus particulièrement l’introduction de nouvelles mesures contre les accidents de la route seront débattus lors du Conseil des ministres.
Les radars fixes évoqués par les autorités compétentes ne seront pas mis en place dans de proches délais, mais ils seront installés au fur et à mesure dans les axes routiers à grande fréquentation, les voies rapides notamment après l’achèvement de l’autoroute Est-Ouest dont les travaux ne sont qu’à mi-chemin selon les dernières évaluations.
Pour ce qui est du permis à points qui crée déjà la polémique, il devrait être instauré aujourd’hui comme il a été annoncé par le ministre lui-même. Néanmoins rien n’est sûr et l’application de cette mesure reste des paroles en l’air vu qu’aucun indice ne permet de le vérifier.
La suppression du crédit d’achat et l’instauration des taxes sur l’automobile et l’interdiction d’importer les véhicules de moins de trois ans ont freiné en quelque sorte les ventes, mais cela ne suffit pas si des mesures draconiennes ne sont pas encore appliquées, en s’attaquant avant tout au mal à la racine, avec l’instauration d’un travail basé sur la formation, la sensibilisation et la fermeté dans l’application des lois aux moments opportuns à l’égard des chauffards et la surveillance des voies rapides fréquentées par les automobilistes.
En somme, le Conseil des ministres qui se tiendra prochainement nous dira si les mesures seront appliquées.
La Depeche de Kabylie
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