Ellen Roberts est une élue républicaine du Colorado. Cette Américaine de 50 ans est réputée pour travailler au plus près de ses concitoyens, notamment sur les sujets liés à la santé des plus démunis. Elle est aussi une spécialiste des questions constitutionnelles. Son cheval de bataille: faire que les électeurs soient toujours très bien informés de l'action de leurs représentants élus, notamment locaux.
Et ces derniers temps, l'élue est très inquiète. Selon elle, le Colorado abandonne des pans de son autonomie à l'Etat fédéral. « L'année dernière, l'Etat du Colorado a voté une loi dans laquelle il abandonne son pouvoir de déterminer quelles personnes bénéficieront des allocations chômage et de la couverture maladie gratuite à l'Etat fédéral, en échange de son soutien financier », regrette Ellen Roberts. Elle s'alarme du fait que cette décision « brouille les lignes de séparation entre les pouvoirs exécutifs et législatifs » et rend « moins transparentes et plus éloignées », la prise de décision, dévolue désormais à des bureaucrates.
Alors, quel rapport avec l'Algérie?
L'été dernier, Ellen Roberts est venue en Algérie pour une visite de travail avec les députés de l'Assemblée populaire nationale (APN). Elle a pu ainsi notamment se familiariser avec nos institutions. En rentrant aux Etats-Unis, Ellen Roberts a eu un déclic. « Le Colorado peut apprendre de l'Algérie », a -t-elle écrit, lundi 4 janvier, dans le journal régional.
Alors, qu'a trouvé l'Américaine de si précieux dans notre pays et au contact de nos députés? Il ne s'agit pas de pétrole mais.... d'une leçon de démocratie. Ou en tout cas d'une raison supplémentaire de se battre pour sauver son Colorado.
Explication: « cette expérience (en Algérie) a renforcé mon sentiment sur le fait que le premier défi du législateurs est de s'assurer que le gouvernement à tout ses niveaux est accessible et rend compte à ses citoyens ». Et dans cette inquiétude, les Algériens ne sont pas très différents des habitants du Colorado, affirme ainsi Ellen Roberts. Ou quand l'Algérie permet à la plus grande démocratie du monde de s'inquiéter des risques qui la guettent et de ce quelle doit à tout prix fuir.
TSA
Et ces derniers temps, l'élue est très inquiète. Selon elle, le Colorado abandonne des pans de son autonomie à l'Etat fédéral. « L'année dernière, l'Etat du Colorado a voté une loi dans laquelle il abandonne son pouvoir de déterminer quelles personnes bénéficieront des allocations chômage et de la couverture maladie gratuite à l'Etat fédéral, en échange de son soutien financier », regrette Ellen Roberts. Elle s'alarme du fait que cette décision « brouille les lignes de séparation entre les pouvoirs exécutifs et législatifs » et rend « moins transparentes et plus éloignées », la prise de décision, dévolue désormais à des bureaucrates.
Alors, quel rapport avec l'Algérie?
L'été dernier, Ellen Roberts est venue en Algérie pour une visite de travail avec les députés de l'Assemblée populaire nationale (APN). Elle a pu ainsi notamment se familiariser avec nos institutions. En rentrant aux Etats-Unis, Ellen Roberts a eu un déclic. « Le Colorado peut apprendre de l'Algérie », a -t-elle écrit, lundi 4 janvier, dans le journal régional.
Alors, qu'a trouvé l'Américaine de si précieux dans notre pays et au contact de nos députés? Il ne s'agit pas de pétrole mais.... d'une leçon de démocratie. Ou en tout cas d'une raison supplémentaire de se battre pour sauver son Colorado.
Explication: « cette expérience (en Algérie) a renforcé mon sentiment sur le fait que le premier défi du législateurs est de s'assurer que le gouvernement à tout ses niveaux est accessible et rend compte à ses citoyens ». Et dans cette inquiétude, les Algériens ne sont pas très différents des habitants du Colorado, affirme ainsi Ellen Roberts. Ou quand l'Algérie permet à la plus grande démocratie du monde de s'inquiéter des risques qui la guettent et de ce quelle doit à tout prix fuir.
TSA
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