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600 formateurs pour 600 000 administrateurs.
La mise en route du nouveau système comptable national n’est guère facile car elle implique la mise à niveau des entreprises algériennes. Une tâche difficile qui exige de grands moyens, du temps et beaucoup de volonté. Pas moins de 85.000 éléments ont été formés en un an dans le cadre de la mise en application du nouveau système comptable et financier (SCF), a déclaré hier M. Hamdi Mohamed Lamine, président de l’Ordre des experts-comptables et commissaires aux comptes.
Il a ajouté que si l’on se réfère aux statistiques du ministère du Commerce qui attestent de l’existence de près d’un million deux cent mille entreprises nationales relevant des secteurs privé ou public, dont 90 % seront soumises à ces nouvelles mesures, donc au régime simplifié, les professionnels devront traiter plus d’un millions quatre vingt mille dossiers. Un travail immense qui exige la mobilisation de grands moyens. Les sociétés algériennes peuvent-elles assurer ce «passage obligé» ? Se voulant rassurant, l’invité du forum hebdomadaire du quotidien national El Moudjahid, précise que si deux éléments de chaque entreprise sont formés (un cadre dirigeant et un comptable) pour maîtriser les nouvelles règles du jeu qui respectent les normes internationales, cela impliquerait la formation de 600 000 agents. L’Algérie dispose de seulement 600 formateurs pour assurer cette pénible et lourde tâche. Adapté aux normes comptables internationales (IAS/IFRS) et à l'économie moderne, le nouveau système «introduit des changements importants tant au niveau des définitions, des concepts, des règles de comptabilisation et d'évaluation qu'à celui de la nature et du contenu des états financiers que devront produire les entités soumises à la tenue d'une comptabilité financière». Entré en vigueur depuis le 1er janvier 2010, il remplacera le système appliqué depuis 1975. En outre, le ministère des Finances a mis en place une commission pour accompagner l’application du nouveau SCF. Installée en mars 2009, cette structure se compose de sous-commissions chargées d’étudier différentes questions : la formation, la fiscalité, basculement et informatique… Le secrétaire général du Conseil national de la comptabilité, M. Ben Tourki, a affiché sa pleine satisfaction quant à l’avancée actuelle du travail. «Nous sommes très optimistes. Tout se déroule bien». Louant les avantages du nouveau code qui, selon lui, vient à temps corriger les nombreuses lacunes de l’ancien, il estime que c’est un passage obligé si l’on souhaite coopérer avec l’extérieur. «Si des insuffisances sont notées ici et là et nécessitent de nouvelles mesures, il n’y aura aucun problème. Nous y penserons. Il y a encore la loi de finances complémentaire 2010».
Irane Belkhedim (Le Soir d'Algérie).
La mise en route du nouveau système comptable national n’est guère facile car elle implique la mise à niveau des entreprises algériennes. Une tâche difficile qui exige de grands moyens, du temps et beaucoup de volonté. Pas moins de 85.000 éléments ont été formés en un an dans le cadre de la mise en application du nouveau système comptable et financier (SCF), a déclaré hier M. Hamdi Mohamed Lamine, président de l’Ordre des experts-comptables et commissaires aux comptes.
Il a ajouté que si l’on se réfère aux statistiques du ministère du Commerce qui attestent de l’existence de près d’un million deux cent mille entreprises nationales relevant des secteurs privé ou public, dont 90 % seront soumises à ces nouvelles mesures, donc au régime simplifié, les professionnels devront traiter plus d’un millions quatre vingt mille dossiers. Un travail immense qui exige la mobilisation de grands moyens. Les sociétés algériennes peuvent-elles assurer ce «passage obligé» ? Se voulant rassurant, l’invité du forum hebdomadaire du quotidien national El Moudjahid, précise que si deux éléments de chaque entreprise sont formés (un cadre dirigeant et un comptable) pour maîtriser les nouvelles règles du jeu qui respectent les normes internationales, cela impliquerait la formation de 600 000 agents. L’Algérie dispose de seulement 600 formateurs pour assurer cette pénible et lourde tâche. Adapté aux normes comptables internationales (IAS/IFRS) et à l'économie moderne, le nouveau système «introduit des changements importants tant au niveau des définitions, des concepts, des règles de comptabilisation et d'évaluation qu'à celui de la nature et du contenu des états financiers que devront produire les entités soumises à la tenue d'une comptabilité financière». Entré en vigueur depuis le 1er janvier 2010, il remplacera le système appliqué depuis 1975. En outre, le ministère des Finances a mis en place une commission pour accompagner l’application du nouveau SCF. Installée en mars 2009, cette structure se compose de sous-commissions chargées d’étudier différentes questions : la formation, la fiscalité, basculement et informatique… Le secrétaire général du Conseil national de la comptabilité, M. Ben Tourki, a affiché sa pleine satisfaction quant à l’avancée actuelle du travail. «Nous sommes très optimistes. Tout se déroule bien». Louant les avantages du nouveau code qui, selon lui, vient à temps corriger les nombreuses lacunes de l’ancien, il estime que c’est un passage obligé si l’on souhaite coopérer avec l’extérieur. «Si des insuffisances sont notées ici et là et nécessitent de nouvelles mesures, il n’y aura aucun problème. Nous y penserons. Il y a encore la loi de finances complémentaire 2010».
Irane Belkhedim (Le Soir d'Algérie).