Annonce

Réduire
Aucune annonce.

qui a tué Kasdi MERBAH ?

Réduire
Cette discussion est fermée.
X
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • qui a tué Kasdi MERBAH ?

    La destinée de ce grand homme a été comme celles de beaucoup d'autres en Algérie, de partir trop tôt, pour laisser place aux semeurs de trouble...

    La nouvelle génération ne se souvient pas peut être, de cet homme intègre, méthodique, cadre de la nation, fidèle aux principes de Boumédiène ...

    Par DEVOIR de mémoire, je me souviens aujourd'hui, d'un homme qui a honoré l'Algérie par des positions justes qui lui ont couté la vie !

    Que Dieu l'accueille dans son vaste paradis ET lui réserve miséricorde et paix éternel...

    A suivre...
    "warrahi la security ya ..." Saïfi

  • #2
    c'est bizarre a quel point on ne connais rien de ne hommes politique , j'ai entendu sont nom toute ma jeunesse ...mais je suis incapable de dire a quoi il servait le monsieur , et sur tous comment il le servait
    tu tombe je tombe car mane e mane
    après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

    Commentaire


    • #3
      c'est les dossiers qu'il détenais sur les vrais dirigeants de notre âne géré

      Commentaire


      • #4
        Kasdi Merbah

        Aller à : Navigation, rechercherKasdi Merbah (1938-1993), de son vrai nom Abdallah Khalef, est un homme politique algérien, chef du gouvernement de l'Algérie du 5 novembre 1988 au 9septembre 1989.

        Né le 16 avril 1938 à Aït Yenni (Kabylie). Très tôt, il rejoint le Maroc où son père et son oncle exploitent une grande ferme. Membre de UGEMA et militant du F.L.N., il participe à la grève générale des étudiants le 19 mai 1956 puis s'engage dans l'A.L.N. en Wilaya V (Oranie). Il y navigue dans le sillage de deux fortes personnalités: Abdelhafid Boussouf, né pour l'action secrète, et Houari Boumédiène, sorte de maréchal de l'A.L.N. ; le premier a créé le réseau de renseignements et de contre-espionnage du F.L.N. et le second a gravi les échelons de la hiérarchie à la vitesse d'un météore.

        Affecté au Ministère de l'Armement et des Liaisons générales (MALG) dirigé par Boussouf, il fait partie de la jeune garde surnommée « Boussouf boys ». Il appartient également à la première promotion de cadres militaires formés par le KGB à Moscou, appelée «Tapis rouge». Chef du service des renseignements du MALG auprès de l'Etat-major général en février 1960 à Ghardimaou (frontière tunisiernne) il participe en tant qu'expert militaire aux négociations algéro-françaises des Rousse en 1961, puis à celles de février-mars 1962 lui aboutirent aux accords d'Évian.

        Formé à l'école de Boussouf, il se range dès le début dans le camp de Boumédiène au cours de la crise de l'été 1962. A ce titre, il préside et coordonne le retour des archives du MALG des frontières marocaines et tunisiennes sur Alger, qui serviront de base de la création et à l'organisation de la fameuse Sécurité Militaire (S.M.), l'ancêtre du D.R.S. Patron incontesté de la « S.M.» au ministère de la défense nationale d'octobre 1962 à février 1979, proche et fidèle collaborateur de Boumédiène, il participe activement au coup d'Etat du 19 juin 1965. Au moment de l'agonie de Boumédiène, il était responsable de tous les services de sécurité : police, gendarmerie et sécurité militaire, ce qui explique son rôle déterminant dans le processus de transition.

        En janvier 1979, il sort de l'ombre en apportant son soutien au colonel Chadli, qui l'emporte sur ses principaux concurrents. Vice-président du comité central, il abandonne ses fonctions à la tête de la Sécurité Militaire pour devenir le 5 mai 1979 secrétaire général du ministère de la défense nationale. Promu colonel le 28 juillet 1979, il perd cependant son siège au Bureau politique du F.L.N., réduit de 17 à 7 membres, mais conserve ses fonctions au ministère de la défense.

        Lors du remaniement du 15 juillet 1980, Merbah est mis sur la touche. Il quitte le poste-clé de secrétaire général du ministère de la défense pour devenir vice-ministre de la défense, chargé de la logistique et des industries militaires, jusqu'au 12 janvier 1982, date à laquelle il est nommé ministre de l'industrie lourde. Le 16 janvier 1984, il réintègre le Bureau politique comme membre suppléant et le 22 janvier suivant, il passe de l'industrie lourde à l'agriculture et à la pêche, où il élabore la libéralisation des « domaines agricoles socialistes », transformés en « exploitations agricoles collectives » ou individuelles, statut qui ouvre la voie à une privatisation ultérieure.

        Membre de la commission d'enrichissement de la Charte nationale en 1986, inspirateur du voyage de Chadli aux États-Unis, président de la commission chargée des institutions, il perd le ministère de l'agriculture et depêche le 15 février 1988 pour celui moins Important de la santé. Technicien hors pair depuis l'époque de Boussouf, Kasdi Merbah est un pur produit du F.L.N. Pendant longtemps, il fut l'un des barons du boumédiénisme et l'un des piliers des différents gouvernements.

        Au lendemain des émeutes d'octobre 1988, il est chargé par le président le 5 novembre 1988 de former un nouveau gouvernement. Conformément aux nouvelles dispositions constitutionnelles adoptées par référendum le 3 novembre précédent, il prend le titre de Chef du gouvernement, qui remplace celui de premier ministre que portait son prédécesseur Abdelhamid Brahimi. Efficace et méthodique, il est cependant limogé le 9 septembre 1989, moins d'un an après sa nomination à la tête du gouvernement pour « tiédeur » dans la mise en œuvre des réformes. Son renvoi a failli ouvrir une crise politique grave au sein du pouvoir, après qu'il eût opposé au président Chadli les arguments juridiques.

        Il est remplacé par Mouloud Hamrouche. Après plusieurs mois de réflexion, il s'adresse le 14 mai 1990 aux militants F.L.N. de Tizi Ouzou pour évoquer la crise de ce parti et montrer pour la première fois son intérêt pour la langue berbère. Le 8 octobre, il se sépare d'un parti où il a milité pendant 34 ans en démissionnant du Comité central. Un mois plus tard, le 5 novembre 1990, il dépose au ministère de l'intérieur le dossier d'agrément de son propre parti, le Mouvement Algérien pour la Justice et le Développement (MAJD), sigle voulant dire « gloire » en arabe, qui obtient son agrément le 5 janvier 1991 et dont il est secrétaire général (le MAJD n'a pas de président). Licencié en droit, s'il voue une haine tenace à l' ancien président Chadli Bendjedid. il ne s'est jamais attaqué au F.I.S. Il conserve même des contacts aussi solides que discrets, avec les représentants de plusieurs courants de l'ex-parti islamiste. Il va tenter à les amener à une table de négociation. Une opération complexe qui va lui coûter la vie. Le 25 juillet 1993, il arrive avec ses interlocuteurs du F.I.S. dissous à un accord sur un projet de processus de retour à la paix et à la réconciliation nationale qui devait être soumis aux autorités du pays.

        Le 21 août 1993, à 19 heures, à Bordj El Bahri, il sera assassiné en compagnie de son fils cadet Hakim (25 ans), le chaufeur Hachemi Ait Mekidèche (30 ans), son frère Abdelaziz (55 ans) et son garde du corps Abdelaziz Nasri.
        http://fr.wikipedia.org/wiki/Kasdi_Merbah

        Commentaire


        • #5
          La mort de Kasdi Merbah reste un mystère comme celle de Boudiaf.
          Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

          Commentaire


          • #6
            l'assassinat de Boudiaf est grotesquement signé !
            "warrahi la security ya ..." Saïfi

            Commentaire


            • #7
              Simple

              Ceux qu'il a formé !

              L'élève qui surpasse le maître !


              ../..
              “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

              Commentaire


              • #8
                La mort de Kasdi Merbah reste un mystère comme celle de Boudiaf.
                Tu as raison de faire le parallèle puisque les commanditaires sont sûrement les mêmes.
                Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

                Commentaire


                • #9
                  *****

                  == MODERATION ==
                  Evitez de poster des diffamations dans le forum - Lisez la charte du forum.
                  Dernière modification par Flilette, 05 janvier 2010, 23h33.
                  "warrahi la security ya ..." Saïfi

                  Commentaire


                  • #10
                    Donc elle est capable face a une armee reguliere...comme l'armee irakienne en 91....
                    cela fait partie du mythe...rien ne prouve qu'il voulait les dénoncer....son assassinat est peut etre du à d'autres raisons qu'on ignore.

                    Commentaire


                    • #11
                      la Vérité. ... Nul ne la détient

                      Commentaire


                      • #12
                        La naïveté a des limites

                        Envoyé par Flilette
                        c faux: MERBAH était intègre, loyal envers l'Algérie et a été exemplaire dans ses fonctions.

                        Disons que ce genre de discours et déclarations restent subjectifs ! Merbah était L'un des membres les plus actifs des Services algériens, un Chef digne de ce nom avec toutes les sales besognes qui vont avec !

                        Donc merci de nous éviter toutes versions romantiques ! Merbah comme les autres sont les produits du "systèmes" ! Un mammouth parmi les autres !

                        Une guerre interne, ne dédouane personne de ses crimes, ni Merbah ni un autre !


                        ../..
                        Dernière modification par l'imprevisible, 06 janvier 2010, 05h14.
                        “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

                        Commentaire


                        • #13
                          quant à celui qui l'a liquidé physiquement c'est le colonel Bachir TERTAG avec les têtes brulées de l'escadron de la mort U192.

                          Suite à des écoutes téléphoniques du domicile du commandant Haïl (l'un des fidèles adjoints de Merbah) à Bordj El Bahri, le colonel Tertag a monté cette opération d'assassinat...

                          Le commando était en tenues de plage (tee-shirts/shorts) et camouflait leurs PISTOLETS mitrailleurs (UZI) sous des serviettes de bain.

                          Huit chargeurs d'UZI et une grenade ont été utilisés et TERTAG lui même a achevé MERBAH par trois balles de grâce !

                          Chacun est libre d'avoir son propre avis sur le personnage mais personnellement, je suis persuadée que MRBAH était un homme fort de l'Algérie intègre comme Boumédiène !

                          Il est l'un des derniers à faire face aux officiers de l'armée française (Belkheir & Co.) qui ont réussi à affaiblir les services secrets algériens pour utiliser ses escadrons comme tortionnaires de la population et finalement conserver leurs gros privilèges.

                          Je résume en cela:

                          "Nous étions jeunes, nous voulions démolir une muraille avec nos têtes; mais grâce à Dieu et aux personnes de l’envergure de Kasdi MERBAH, ni la muraille, ni nos têtes ne se sont brisées." Mohamed HAROUN - 20/8/1992
                          Dernière modification par Flilette, 06 janvier 2010, 11h37.
                          "warrahi la security ya ..." Saïfi

                          Commentaire


                          • #14
                            Dans les pays modernes pour juger une personne, il faut connaitre ses idées, ses opinions, son parcours militant et associatif, ses écrits, ses discours, ses articles, ses chansons, ses interviews...etc Et surtout ses avis et opinions sur toutes les questions qui concernent la société et le monde. Sinon cette personne vaut ce que vaut toute autre personne
                            Rebbi yerrahmek ya djamel.
                            "Tu es, donc je suis"
                            Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

                            Commentaire


                            • #15
                              Effectivement je rejoins l'imprevisible pour dire qu'il participé à concevoir et maintenir le système pourri qui nous rend la vie difficile encore aujourd'hui
                              Rebbi yerrahmek ya djamel.
                              "Tu es, donc je suis"
                              Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X