Plusieurs organisations juives ont déposé une requête devant la Haute Cour de justice, dimanche, dans l'espoir d'inculper deux rabbins de l'implantation d'Itzhar, Itzhak Shapira et Yossef Elitzour. Ces derniers ont écrit, dans un ouvrage qu'ils ont cosigné ("The Torah of the King" - La Torah du Roi), que la loi juive autorise l'assassinat de nourrissons palestiniens et qu'il est parfois préférable de tuer des personnes innocentes.
Plus précisément, la requête a été déposée par l'organisation Yod Bet Beheshvan - mouvement destiné à "renforcer la tolérance dans l'éducation". D'inspiration religieuse, l'organisation a été fondée au lendemain de l'assassinat de l'ancien Premier ministre Itzhak Rabin. D'autres groupes se sont joints à la plainte : Brit Neemaneï Hatorah, une organisation sioniste modérée, Hamakhanot Haolim, Hashomer Hatzaïr et le Forum Kolech pour les Femmes religieuses.
"Nous n'avons jamais vu quelque chose d'aussi épouvantable que ce livre", déclare Gadi Gvaryahou, fondateur de Yod Bet Beheshvan. "C'est une vrai bombe à retardement." La décision de s'adresser à la Haute Cour aurait été prise après que le procureur général, Menahem Mazouz, a fait savoir qu'une enquête avait été ouverte à ce sujet (les organisations lui avaient d'abord demandé de faire bannir l'ouvrage des librairies). L'enquête aurait sans doute pris des mois, selon Gvaryahou qui préférait agir le plus rapidement possible.
Interrogé par le Jerusalem Post, le rabbin Shapira n'a pas souhaité commenter ces informations.
Jerusalem Post
Plus précisément, la requête a été déposée par l'organisation Yod Bet Beheshvan - mouvement destiné à "renforcer la tolérance dans l'éducation". D'inspiration religieuse, l'organisation a été fondée au lendemain de l'assassinat de l'ancien Premier ministre Itzhak Rabin. D'autres groupes se sont joints à la plainte : Brit Neemaneï Hatorah, une organisation sioniste modérée, Hamakhanot Haolim, Hashomer Hatzaïr et le Forum Kolech pour les Femmes religieuses.
"Nous n'avons jamais vu quelque chose d'aussi épouvantable que ce livre", déclare Gadi Gvaryahou, fondateur de Yod Bet Beheshvan. "C'est une vrai bombe à retardement." La décision de s'adresser à la Haute Cour aurait été prise après que le procureur général, Menahem Mazouz, a fait savoir qu'une enquête avait été ouverte à ce sujet (les organisations lui avaient d'abord demandé de faire bannir l'ouvrage des librairies). L'enquête aurait sans doute pris des mois, selon Gvaryahou qui préférait agir le plus rapidement possible.
Interrogé par le Jerusalem Post, le rabbin Shapira n'a pas souhaité commenter ces informations.
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