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  • bouteflika en visite de travail en espagne

    L’énergie, le sécuritaire et le Sahara occidental au centre des entretiens

    06-01-2010


    Par Faouzia Ababsa

    Le président de la République sera l’hôte à partir d’aujourd’hui de la péninsule Ibérique. Il prendra part à la première réunion au sommet depuis trois ans. Il s’agit en fait de redynamiser le dialogue entre les deux pays, après les différents contentieux qui sont intervenus en matière énergétique avec la crise entre Repsol et Sonatrach.
    Un contentieux qui a connu son épilogue après un arbitrage international en faveur de l’entreprise algérienne. Cette quatrième réunion à un haut niveau traitera également de questions très importantes aussi bien pour l’Espagne que pour l’Algérie. Notamment en matière de sécurité dans la région, à travers la lutte antiterroriste. A ce sujet, il faut rappeler la convention sécuritaire signée entre les deux pays en juin 2007 en Algérie, visant à consolider la «coopération en matière de sécurité, de lutte antiterroriste, de lutte contre le crime organisé, particulièrement contre les assassinats de personnes et l’atteinte aux biens d’autrui». Cette même convention prévoit l’échange d’informations, d’expérience, de formation et de transfert technologique, ainsi que l’échange des experts entre les deux pays. La visite d’Abdelaziz Bouteflika intervient six jours après l’accession de l’Espagne à la présidence de l’Union européenne. Ce sera peut-être l’occasion pour les responsables des deux pays de débattre de l’Accord d’association avec l’UE avec tout ce qu’il implique comme inconvénients pour l’Algérie. Toujours dans ce même registre, les discussions porteront sur les questions énergétiques. Car L’Algérie et l’UE négocient depuis près de ans un accord stratégique en matière d’énergie, l’Union européenne voulant considérer l’Algérie comme un fournisseur sûr et fiable, dans le but de réduire la dépendance de l’UE des autres pays et en particulier la Russie. Pour rappel, l’Algérie fournit à l’Espagne, pour ne prendre que ce pays comme exemple, 30% de ses besoins en gaz naturel. La décolonisation du Sahara occidental est l’autre point à l’ordre du jour dans les discussions entre le président de la République et José Luis Zapatero. Discussions qui interviendront au lendemain de l’heureux dénouement qu’a connu le «cas» de Aminatou Haidar, la militante sahraouie des droits de l’Homme qui a observé une grève de la faim de plus d’un mois le Maroc d’El Ayoun pour protester contre son expulsion par et exiger d’être rétablie dans ses droits. A ce sujet, la position de Madrid était mitigée, tout comme sa position par rapport à l’autodétermination du Sahara occidental. Mais il semblerait que le gouvernement espagnol ait mis de l’eau dans son vin en déclarant de manière officielle que l’Espagne ne s’était jamais prononcée pour l’autonomie du Sahara occidental, mais qu’elle prônait au contraire une solution conforme à la légalité internationale. Cette déclaration est intervenue après le discours du roi Juan Carlos, lors de sa visite en Algérie, à l’occasion du dîner offert en son honneur et celui de la reine Fabiola par le président Abdelaziz Bouteflika. Ce dossier qui a quelque peu provoqué une sorte de froideur entre les deux pays devrait donc être au centre de la réunion au sommet. Ce d’autant que la responsabilité de l’Espagne est entière en ce sens que c’était le pays colonisateur du Sahara occidental.
    F. A.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Le président Bouteflika jeudi en Espagne pour co-présider la 4e réunion de haut niveau algéro-espagnole [Aps 6/1/10] MADRID- Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, effectuera jeudi une visite officielle en Espagne durant laquelle il co-présidera avec le président du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, les travaux de la quatrième réunion de haut niveau algéro-espagnole.
    Cette 4ème réunion permettra aux deux parties de procéder à un examen exhaustif des relations bilatérales et des perspectives de leur développement dans les différents domaines de coopération. Cette rencontre au sommet algéro-espagnole, qui fait suite à celle tenue à Alger le 12 décembre 2006 à la faveur de la visite à Alger du chef de l'Exécutif espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, s'inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre du Traité d'amitié, de coopération et de bon-voisinage signé en octobre 2002 à Madrid lors de la visite d'Etat du président Bouteflika.
    La dernière réunion tenue à Alger a été, notamment, couronnée par la signature d'une convention sur l'extradition entre les deux pays.
    La signature de cette convention est venue renforcer la coopération judiciaire existant entre les deux pays, après l'accord d'entraide pénale et celui en matière civile et commerciale, signés respectivement en 2004 et 2005.
    Les relations entre Alger et Madrid ont connu, depuis plus d'une décennie, une évolution "remarquable", notamment sur le plan politique, concrétisée par un échange de visites de hauts responsables des deux pays.
    L'Algérie et l'Espagne ont réitéré, à maintes reprises, leur volonté et attachement à poursuivre et à approfondir le dialogue politique de haut niveau et à développer une coopération renforcée et multiforme dans tous les domaines pour l'établissement d'un partenariat économique privilégié.
    Les deux pays partagent, également, les mêmes visions à l'égard de plusieurs questions régionales et internationales d'intérêt commun comme la lutte contre le terrorisme, l'immigration clandestine, le Sahara occidental, la situation au Moyen-Orient et le dialogue euro-méditerranéen.
    Ainsi, concernant la question du Sahara occidental, l'Algérie et l'Espagne ont toujours réaffirmé leur attachement à une solution juste et définitive du conflit dans le cadre de la légalité internationale et des résolutions pertinentes des Nations unies et ont toujours fait part de leur volonté de contribuer à la réalisation de cet objectif à travers le dialogue politique entre les deux parties au conflit (le Maroc et le Front Polisario) dans le cadre des Nations unies.
    C'est dans cet cadre que l'Algérie souhaite voir l'Espagne s'engager de manière plus résolue dans l'organisation d'un référendum d'autodétermination permettant l'expression de la volonté souveraine du peuple du Sahara occidental, conformément à la légalité internationale et cela partant du principe que l'Espagne, ayant colonisé le Sahara occidental de 1885 à 1975, ne peut pas rester indifférente au sort du peuple de ce territoire.
    Dans un autre registre, l'Algérie et l'Espagne accordent beaucoup d'importance à la promotion d'un véritable dialogue des civilisations et des cultures pour favoriser le rapprochement entre les peuples.
    [Aps 6/1/10]
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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    • #3
      Une coopération privilégiée

      La visite aujourd’hui à Madrid du Président, Abdelaziz Bouteflika, ses entretiens avec le Roi Juan Carlos et ceux qu´il aura avec le président du gouvernement, M. Jose Luis Zapatero, dans le cadre de la réunion annuelle de la Commission mixte algéro-espagnole, est l´occasion pour Madrid et Alger, de faire le point des relations qui ont connu, depuis le début des années 2000, un saut qualitatif, dans tous les domaines. Entre le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, et le Président du gouvernement espagnol, M. Jose Luis Zapatero, il sera, bien sûr, question de coopération économique entre les deux pays, surtout dans le domaine énergétique, à la veille de l´entrée en service, prochainement, du second projet de gazoduc qui reliera directement les deux pays. Le Medgaz.
      Le gouvernement espagnol, après une certaine hésitation a décidé, en 2004, avec l´arrivée des socialistes au pouvoir, d´accélérer la mise en œuvre de ce projet vital pour l´économie du pays en matière d´énergie propre, disponible et à bon marché. Le Medgaz intervient au bon moment, c´est-à-dire au moment où l´Espagne éprouve des difficultés à stabiliser son marché énergétique. Cette réalité s´est confirmée l´hiver à la suite des fréquentes pannes des centrales nucléaire, dont Asco, et de la guerre du gaz entre la Russie et l´Ukraine avec ses répercussions sur l´ensemble du marché de l´Union européenne qui veut un partenariat stratégique en matière d´énergie avec l´Algérie. L´Espagne qui préside l´Union européenne pour le semestre en cours œuvrera pour la réalisation de cet objectif. .
      Le Medgaz se présente comme le fleuron de la coopération algéro-espagnole, en ce moment. Cette coopération se distingue, toutefois, par la qualité des liens qui unissent Madrid et Alger sur tous les plans et la promotion du partenariat entre les entreprises des deux pays. Les hommes d’affaires espagnols n´ont jamais été aussi nombreux à se rendre en Algérie où ils perçoivent clairement les avantages du marché le plus attractif de la rive sud de la Méditerranée.
      Entre les deux pays, les litiges quand il existent sont le fait des entreprises et non des gouvernements. Tous les autres dossiers ne seront donc pas en reste au cours de cette importante visite du Président Bouteflika qui devrait renforcer davantage encore les liens de qualité qui unissent, traditionnellement, l´Algérie à l´Espagne. De l´avis des experts des deux pays, la convergence de vue sera totale entre Alger et Madrid sur l´ensemble des questions à l´ordre du jour de la Haute commission bilatérale. Entre les deux capitales, il n´existe, en effet, aucun dossier litigieux, et c´est pourquoi Bouteflika et Zapatero, ne feront que constater une fois de plus la qualité des liens qui unissent leurs deux pays, depuis la signature du Traité d´amitié de coopération et de bon voisinage qui lie les deux pays depuis le début des années 2000.
      Le sommet premier bilatéral algéro-espagnol, en octobre 2002 a eu, également, une grande valeur symbolique car il est venu confirmer l´élévation du niveau des relations bilatérales à un niveau privilégié, même si l’Algérie et l’Espagne ne partagaient pas alors les mêmes points de vue sur certaines questions internationales comme l’Irak.
      Au plan politique comme au plan économique, il n´y a pas de risque que les positions deux pays divergent sur les dossiers importants. Il n´y a pas le moindre problème sérieux tel que celui de l´immigration, domaine où la ccopération entre Alger et Madrid est exemplaire. L’Algérie est consciente que ce phénomène puisse constituer uner grande préoccupation pour l’Europe qui est confrontée à un autre fléau, la comme drogue, étranger à notre pays. Madrid et Alger convergent aussi sur la lutte anti-terroriste, les deux capitales coopérant étroitement sur ce plan par des échanges d´informations sur les réseaux terroristes d’El Qaeda qui menacent les deux pays. L’Algérie s´est solidarisée avec l’Espagne lors des attentats du 11 mars 2003 et n´a jamais été absente sur le front de la lutte internationale contre ce fléau. Bien au contraire elle occupe les premières lignes. Le Président Bouteflika à, toutefois, toujours tenu à discerner entre le terrorisme islamiste et la lutte des mouvements palestiniens contre l’occupation étrangère en Palestine comme en Irak. Une position traditionnelle fondée sur les principes et le respect de la légalité internationale et le droit des peuples à disposer de leur sort comme au Sahara occidental.
      B. H.
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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