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l’incertitude politique en Guinée

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  • l’incertitude politique en Guinée

    Après plusieurs jours de visite au Maroc, le général Sékouba Konaté, chef intérimaire de la junte guinéenne est rentré hier soir à Conakry. Et c’est un programme chargé qui l’attend à présent. Comme le souligne le site d’information GuinéeNews, « il s’agira d’abord de gérer la colère des syndicalistes qui menacent d’aller en grève, s’ils n’ont pas de nouvelles précises sur l’état de santé de Dadis. Et ensuite, poursuit GuinéeNews, il faudra que le flegmatique Konaté s’accommode des cérémonies de vœux de Nouvel An que les membres du gouvernement et de la junte comptent lui présenter vendredi. »
    Partie de bras de fer entre Konaté et Pivi ?
    En fait, pour Aminata, autre site d’information guinéen, le principal souci de Konaté serait… le capitaine Claude Pivi, dit Coplan, ministre chargé de la Sécurité présidentielle. Les deux hommes « n’ont jamais été sur la même longueur d’ondes depuis la fin du règne de Lansana Conté », affirme Aminata qui estime qu’on va « vers un choc des titans ».
    D’après le site d’information, Pivi n’a cessé d’étendre son influence sur l’armée depuis l’insurrection qu’il avait menée contre feu le président Conté. Aminata suggère même que c’est lui qui aurait « imposé le capitaine Dadis à la tête de la junte ». Et en cette période de vacance du pouvoir, « Pivi, Monsieur Muscle, se charge de faire le déménagement », affirme le site. Bref, il existerait aujourd’hui une vive tension au sein de l’armée, entretenue par l’opposition entre les deux hommes. Dernier incident en date rapporté par Aminata : la libération par le général Konaté de certains anciens gardes de Lansana Conté qui avaient été arrêtés par Pivi. « On n’est peut-être pas loin, conclut Aminata, d’un affrontement physique entre les deux géants de l’armée nationale. »
    « Encore l’humiliation »
    Le Nigeria n’apprécie guère les dernières mesures prises par les Américains en matière de sécurité aérienne. Le Nigeria qui exige d’être retiré de la liste des pays dont les ressortissants devront subir des contrôles renforcés. L’Algérie figure également sur cette liste. Et là aussi, la pilule est dure à avaler. « Encore l’humiliation », s’exclame El Watan.
    « Le contrôle sera total et ira jusqu’à dénuder entièrement le passager, déplore le quotidien algérien. Prétexte invoqué : les citoyens de ces pays sont des terroristes potentiels. (…) L’Algérie, qui est félicitée régulièrement par les autorités américaines pour sa contribution à la lutte contre le terrorisme islamiste, figure malheureusement sur la liste noire, constate le journal. Seul le Nigeria, autre pays cité, a eu un sursaut de dignité et annoncé qu’il ferait les démarches nécessaires auprès des Etats-Unis pour que son nom soit retiré. Les autres observent étrangement le silence », remarque El Watan qui affirme par ailleurs ne rien attendre non plus de la Ligue arabe et de l’OCI, l’Organisation de la conférence islamique.
    Février, mars… octobre ?
    Encore et toujours bien des interrogations à propos de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire… Après moult reports, le scrutin pourrait avoir lieu fin février – début mars. « Dans la capitale ivoirienne, la date du 7 mars est souvent avancée pour cette échéance, précise L’Observateur au Burkina. Mais voilà, c’était sans compter avec la grève des greffiers qui a bloqué tout l’appareil judiciaire et, collatéralement, grippé la machine électorale. Ainsi, le contentieux d’inscription qui devait prendre fin le 26 décembre dernier a été prorogé à ce mercredi. (…) Et ils sont de plus en plus nombreux, les Ivoiriens, constate L’Observateur, qui craignent que cette présidentielle ne soit repoussée, au mieux en octobre 2010, au pire à des calendes plus lointaines. »
    A quand la « délivrance » ?
    « Sur le terrain, renchérit Le Républicain au Mali, rien n’incite à l’optimisme. La grève des greffiers qui bloque la phase du contentieux électoral est loin de voir son épilogue (…). Le problème de la sécurisation des élections se pose avec acuité, parce que le Centre de commandement intégré n’est pas encore opérationnel, pour cause de manque de moyens financiers (…). Le regroupement des ex-combattants et le désarmement, dans les deux camps, restent aléatoires, poursuit le quotidien malien, compte tenu des difficultés de tous genres. Et enfin, remarque Le Républicain, l’unicité des caisses de l’Etat dans les zones ex- assiégées, le redéploiement de l’administration et le déploiement des 8 000 éléments dans les zones Centre Nord Ouest et au Sud restent un casse-tête chinois pour les autorités ivoiriennes. »
    Bref, l’accouchement est délicat… Et le quotidien Le Pays invoque la puissance divine tout en maniant la métaphore : « Plaise au Ciel que 2010 marque, dans les faits, la grande délivrance pour la Côte d’Ivoire qui ne sait plus finalement trop quand elle rejettera de ses entrailles le bébé tant attendu ! »
    Par Frédéric Couteau
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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