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En 1992, Mourad Brahimi, directeur général de l’Office de gestion et de promotion immobilière dans la région de Djelfa, est incarcéré pour détournement de biens publics. Cinq mois plus tard, Mourad Brahimi retrouve sa liberté après une longue descente aux enfers qu’il raconte dans ce roman.
Conditions de détention, grève de la faim, solidarité entre les détenus, déroulement du procès… Mourad Brahimi invite le lecteur à pénétrer les arcanes d’un univers carcéral déshumanisé, à travers son témoignage.
Extrait : «(…)Lorsqu’il refermait la porte qui me sépare du monde, j’avais l’impression que le gardien en chef me clouait dans un cercueil… poussé par l’oppression et l’urgence de respirer, j’explore la cellule, découvre que l’air frais entre par une petite fente sous la porte, y colle presque mon nez, et subitement panique. Cette masse de fer s’ouvre vers l’intérieur et menaça à tout moment de m’écraser le visage.» p 82.
Mourad Brahimi est né le 15 mai 1955 à Tlemcen. Diplômé de l’École nationale d’administration, il a été chargé des affaires juridiques et du contentieux de la wilaya de Djelfa. L’année des faits, il était chef de daïra dans la wilaya de Médéa.
Rien qu’une empreinte digitale de Mourad Brahimi, Casbah Éditions, 2009.
Par le Soir
Conditions de détention, grève de la faim, solidarité entre les détenus, déroulement du procès… Mourad Brahimi invite le lecteur à pénétrer les arcanes d’un univers carcéral déshumanisé, à travers son témoignage.
Extrait : «(…)Lorsqu’il refermait la porte qui me sépare du monde, j’avais l’impression que le gardien en chef me clouait dans un cercueil… poussé par l’oppression et l’urgence de respirer, j’explore la cellule, découvre que l’air frais entre par une petite fente sous la porte, y colle presque mon nez, et subitement panique. Cette masse de fer s’ouvre vers l’intérieur et menaça à tout moment de m’écraser le visage.» p 82.
Mourad Brahimi est né le 15 mai 1955 à Tlemcen. Diplômé de l’École nationale d’administration, il a été chargé des affaires juridiques et du contentieux de la wilaya de Djelfa. L’année des faits, il était chef de daïra dans la wilaya de Médéa.
Rien qu’une empreinte digitale de Mourad Brahimi, Casbah Éditions, 2009.
Par le Soir