Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Tlemcen Capitale de la culture islamique

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Tlemcen Capitale de la culture islamique

    Khalida Toumi, ministre de la Culture, effectuera aujourd’hui un travail d’inspection générale de la ville de Tlemcen laquelle sera baptisée cette année «Capitale de la culture islamique».

    Sa visite portera sur les différents espaces culturels quant à la vérification des structures artistiques et culturelles devant abriter cette manifestation tout en s’enquérant des projets de restauration en cours. «La wilaya de Tlemcen n’est pas ce territoire où la drogue et la contrebande se sont intimement liés. La capitale des Zianides est, en revanche, ce centre de rayonnement culturel par excellence.»

    Les responsables hiérarchiques mettent les bouchées doubles pour lui donner un nouveau souffle et une nouvelle dynamique. Ainsi, l’événement intitulé «Tlemcen, capitale de la culture islamique» est une opportunité qui permettra d’exporter vers d’autres cieux le patrimoine culturel islamique de la wilaya.

    Plus de 50 pays musulmans y prendront part.

    Les responsables locaux se frottent les mains du choix porté sur la wilaya de Tlemcen. «Notre wilaya est chanceuse d’avoir été retenue pour abriter la rencontre internationale Tlemcen, capitale de la culture islamique», a affirmé Nouri Abdelouahab, wali de la capitale des Zianides ajoutant qu’après l’installation, dernièrement, du Comité national en charge des préparatifs des festivités, ce fut au tour des comités locaux de l’être.

    Ces derniers seront chargés du suivi des questions d’infrastructures et d’activités. Le coup d’envoi est prévu pour le début 2011.D’importants projets sont inscrits en urgence, à commencer par le centre de la musique andalouse et la réhabilitation et réalisation de cinéma.

    Un large programme d’activités est concocté conjointement par le ministère de la Culture et celui des Affaires religieuses.

    La poésie féminine, Tlemcen terre d’accueil, la musique andalouse et l’école de Tlemcen, la calligraphie arabe, le soufisme, un festival international de la danse populaire, l’architecture de Tlemcen, l’échange entre Béjaïa et Tlemcen, sur les traces des Almohades et Almoravides, le patrimoine immatériel, sont autant de sujets proposés aux débats et colloques qui ponctueront l’événement international de Tlemcen.

    Aussi, douze pièces théâtrales seront produites, en plus de la réalisation d’un film long métrage sur la trilogie du romancier Mohamed Dib et la présentation de 300 spectacles. L’événement replacera l’Algérie sur la scène culturelle internationale, a indiqué le wali de Tlemcen. Le choix porté sur cette ville n’est pas fortuit. Selon M.Nouri, la wilaya de Tlemcen regorge de plus de 70% du patrimoine islamique et culturel national.

    A l’effet d’être au rendez-vous, la wilaya de Tlemcen a fait sa mue bien avant qu’elle ne soit désignée pour accueillir l’événement qui durera 365 jours d’activités culturelles et scientifiques. La wilaya de Tlemcen se réappropriera sa vocation culturelle et touristique, mise-t-on.

    La problématique qui est mûrement réfléchie, a été posée tandis que les pouvoirs centraux ont répondu favorablement. Le tourisme révèle une importance capitale dans une wilaya aux contrastes multiples.

    Une nouvelle ville touristique est envisagée à Marsa Ben M’hidi. Sa réalisation nécessite cinq années de travaux qui prévoient la réalisation de 32 hôtels de différents standings. La question du tourisme est tributaire des politiques devant être entérinées par les hiérarchies supérieures du pays.

    «La politique du tourisme en Algérie a atteint ses limites vu qu’elle n’a jamais été une priorité», a déploré Nouri Abdelouahab ajoutant que le secteur nécessite une meilleure prise en charge. Sur un autre registre, un montant de 400 milliards de centimes a été dégagé pour la restauration des trois résidences officielles de la willaya. La première est celle qui avait abrité la première réunion du gouvernement algérien en 1962.

    Par l'Expression

  • #2
    Plus de 300 spectacles et 12 pièces théâtrales, en plus de la réalisation d’un film long métrage sur la trilogie du romancier Mohamed Dib seront au menu de cet événement qui débutera du 1er au 31 décembre 2011.

    Pour être au rendez-vous, les autorités locales s’emploient à réaliser ou à restaurer plus de 50 sites, entre structures historiques, archéologiques, culturelles et artistiques.

    Mieux, le ministère de la Culture, celui des Affaires religieuses et des Waqfs et le wali de Tlemcen veillent au grain pour la réussite d’un programme très enrichissant à l’occasion de cet événement. Un événement où pas moins de 51 pays musulmans ont déjà donné leur accord pour y prendre part. Il reste que le choix de la capitale des Zianides pour la tenue d’une telle manifestation n’était pas fortuit, car, comme tient à nous le préciser le wali de Tlemcen, M. Nouri, « Tlemcen détient plus de 70% des ressources islamiques nationales ».

    A ce titre, un comité national pour les préparatifs des festivités de cette manifestation a été installé depuis septembre dernier, et celui-ci a procédé récemment à l’installation des comités locaux qui seront chargés du suivi des activités et de la réalisation des infrastructures. « Nous avons déjà réalisé 50% des projets », nous dit fièrement M, Nouri qui précise qu’en termes d’infrastructures, somme toute importantes, « il y a des projets programmés et vont être lancés incessamment ».

    Parmi ceux-là, qu’il qualifie de « projets d’urgence », il cite le Centre de la musique andalouse et celui d’études islamiques, mais aussi également la réhabilitation des anciens sites et cinémas.

    Un riche programme d’activités culturelles et religieuses est chapeauté par les ministères de la Culture, des Affaires religieuses et des Waqfs. A ce propos, M. Nouri cite notamment la poésie féminine, Tlemcen terre d’accueil, la musique andalouse et l’école de Tlemcen, la calligraphie arabe, le soufisme, le festival international de la danse populaire, l’architecture de Tlemcen, l’échange entre Béjaïa et Tlemcen sur les traces des Almohades et Almoravides, le patrimoine immatériel.

    Aux yeux de notre interlocuteur, cet événement portera sur toutes les richesses authentiques, comme l’Islam, les musiques ancestrales… Interrogé au sujet de l’enveloppe qui a été allouée pour cette manifestation, le premier responsable de la wilaya s’est contenté de dire que « les pouvoirs publics sont sensibles et conscients par rapport à cet événement ». Pour M. Nouri, « cet événement sera une occasion pour montrer aux autres nations que l Algérie est un grand pays qui a sa culture et une grande histoire ». « Ce sera également une occasion pour notre pays de reprendre sa place de droit sur la scène internationale. » Et comme la réussite de cet événement appelle d’autres réalisations, Tlemcen fait sa mue. « Des hôtels sont prêts et d’autres en voie de réhabilitation ou de réalisation », nous confie le wali qui précise qu’une nouvelle ville est en phase d’étude à Marsa Ben M’hidi. Et comme ce genre d’événement nécessite d’autres commodités, un pole universitaire, des musés et d’autres infrastructures sont également prévus.

    Par El Watan

    Commentaire


    • #3
      Mohammed Dib un grand écrivain algérien, j'espère voir ce long métrage un jour inch'Allah.

      Etant passionné de l'histoire arabo-musulmane classique (Islam médieval) le site de Tlemcen ets véritablement exceptionnel, c'est LE site de l'histoire médiéval en Algérie. La capitale des Abd Al Wadides (ou Zianides), on peut aussi citer la Mansourah qui se situe juste à côté avec ses imposantes et magnifiques fortifications. Inch'Allah que je puisse me rendre dans cette cité que je ne connais pas.
      Dernière modification par Attarikh, 13 janvier 2010, 16h06.

      Commentaire

      Chargement...
      X