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Si le chômage persiste dans sa tendance haussière actuelle dans le monde arabe, les pays du Golfe et l’Afrique du Nord seront les bastions de la nébuleuse Al Qaîda. A l’horizon 2025, 75% des populations vivant au sein des deux espaces seront sans activité.
C’est l’estimation fournie hier par le professeur en sciences politiques de l’université de New York, Mahmoud Salhi, lors d’une conférence tenue au siège du quotidien Ech Chaâb.
Si le défi de l’emploi n’est pas relevé, les pays du Golfe et ceux d’Afrique du Nord verront leur stabilité et leur sécurité nationale menacées.Les deux régions seront les bases arrière du terrorisme planétaire si le problème du chômage persiste.Profitant de la situation chaotique qui règne au Yémen, l’organisation terroriste recrute et tisse un réseau solide pour s’implanter durablement dans la région.
Selon quelques estimations, le taux de chômage prévalant actuellement dans le Monde arabe avoisine 14%.
Entre 2010 et 2020, le Monde arabe sera confronté au défi de création de 5 millions d’emplois par an. Donc, autant dire que l’enjeu de l’emploi définira l’avenir des deux régions, si l’on se fie à la vision du conférencier. Globalement, les pays du Golfe demeurent sous la protection des Etats-Unis d’Amérique, a indiqué l’orateur.La passivité des pays du Golfe dans les questions de sécurité régionale a renforcé la position de l’Iran et augmenté leur propre dépendance sécuritaire à l’égard des Etats-Unis, a également indiqué le conférencier. Les Etats-Unis comptent plus de 240.000 soldats dans la région. Une base militaire et un commandement des forces américaines se trouvent à Doha, indique le conférencier.
De ce fait, l’Iran est présenté comme une menace par l’ensemble des pays membres du Conseil de coopération du Golfe. Cependant, ces dernières années, la position du CCG à l’égard de l’Iran, a connu un changement dans la mesure où il défend le droit d’acquisition par l’Iran de la technologie nucléaire pour un usage pacifique. Les dirigeants arabes s’opposent à toute aventure militaire qui aurait des conséquences dramatiques pour la région, comme la perspective d’un Iran dominateur et expansionniste doté d’un arsenal nucléaire.
Cette menace a fait que ces Etats restent traditionnellement demandeurs en armements sophistiqués dont l’utilité reste marginale, selon l’orateur.
Il cite le manque de professionnalisme et d’interopérabilité de leurs forces armées.
Aussi, le conférencier écarte un quelconque conflit armé dans la région du Golfe. Le problème nucléaire iranien pourra trouver son épilogue d’ici un à deux ans, prédit l’orateur. La tendance est au règlement du problème nucléaire iranien, ajoute-t-il. L’utilisation du croissant chiite contre le croissant sunnite dans la région du Golfe est une analyse qui a sa part de vérité, a conclu le conférencier.
Par l'Expression
C’est l’estimation fournie hier par le professeur en sciences politiques de l’université de New York, Mahmoud Salhi, lors d’une conférence tenue au siège du quotidien Ech Chaâb.
Si le défi de l’emploi n’est pas relevé, les pays du Golfe et ceux d’Afrique du Nord verront leur stabilité et leur sécurité nationale menacées.Les deux régions seront les bases arrière du terrorisme planétaire si le problème du chômage persiste.Profitant de la situation chaotique qui règne au Yémen, l’organisation terroriste recrute et tisse un réseau solide pour s’implanter durablement dans la région.
Selon quelques estimations, le taux de chômage prévalant actuellement dans le Monde arabe avoisine 14%.
Entre 2010 et 2020, le Monde arabe sera confronté au défi de création de 5 millions d’emplois par an. Donc, autant dire que l’enjeu de l’emploi définira l’avenir des deux régions, si l’on se fie à la vision du conférencier. Globalement, les pays du Golfe demeurent sous la protection des Etats-Unis d’Amérique, a indiqué l’orateur.La passivité des pays du Golfe dans les questions de sécurité régionale a renforcé la position de l’Iran et augmenté leur propre dépendance sécuritaire à l’égard des Etats-Unis, a également indiqué le conférencier. Les Etats-Unis comptent plus de 240.000 soldats dans la région. Une base militaire et un commandement des forces américaines se trouvent à Doha, indique le conférencier.
De ce fait, l’Iran est présenté comme une menace par l’ensemble des pays membres du Conseil de coopération du Golfe. Cependant, ces dernières années, la position du CCG à l’égard de l’Iran, a connu un changement dans la mesure où il défend le droit d’acquisition par l’Iran de la technologie nucléaire pour un usage pacifique. Les dirigeants arabes s’opposent à toute aventure militaire qui aurait des conséquences dramatiques pour la région, comme la perspective d’un Iran dominateur et expansionniste doté d’un arsenal nucléaire.
Cette menace a fait que ces Etats restent traditionnellement demandeurs en armements sophistiqués dont l’utilité reste marginale, selon l’orateur.
Il cite le manque de professionnalisme et d’interopérabilité de leurs forces armées.
Aussi, le conférencier écarte un quelconque conflit armé dans la région du Golfe. Le problème nucléaire iranien pourra trouver son épilogue d’ici un à deux ans, prédit l’orateur. La tendance est au règlement du problème nucléaire iranien, ajoute-t-il. L’utilisation du croissant chiite contre le croissant sunnite dans la région du Golfe est une analyse qui a sa part de vérité, a conclu le conférencier.
Par l'Expression