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L'amitie

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  • L'amitie

    .
    Les personnes qu'on aime
    Finissent tous par partir.
    Ca nous fait de la peine,
    Ca nous fait souffrir.
    Alors pourquoi aimer?


    C'est de la chaleur
    Qui réchauffe nos coeurs.
    C'est de la douceur
    Qui affaiblit nos pleurs, nos douleurs.
    C'est une fleur
    Qui apporte du bonheur.
    C'est une présence
    Qui éloigne l'absence.
    L'amour et l'amitié
    Ne peuvent s'accorder.
    L'amitié reste gravée,
    Assombrie le passé.
    On se sent rassuré;
    On se sent aimé.
    C'est une blessure à vie,
    Quand tout est fini.
    La solitude reprend sa place,
    La peur refait surface.
    Le vide nous entoure,
    Tout redevient lourd.
    Les mots ne peuvent définir,
    C'est une partie de nous qui se déchire.
    Pourquoi être aimé?
    Contrairement a la douleur, le bonheur ne s'écrit, pas il se vit... Moi je ne sais qu'écrire

  • #2
    stranger011

    j'ai été bouleversée

    l'amitié est certainement une des plus importantes choses dans ma vie

    et tu en parles de façon poignante; c'est vrai qu'un ami qu'on perd, c'est une lumière qui s'éteint...

    merci même si on sent ta tristesse

    Commentaire


    • #3
      Stranger

      C est bien triste :mais je te souhaite encore d aimer et d etre aimer car tu semmbles avoir du coeur donc c est une évidence!!

      Commentaire


      • #4
        Boulversant, et tellement vrai ce que tu dis...i like it!
        merci...

        Ne nous prive pas de tes poêmes..!
        Passi passi werrana dipassi!

        Commentaire


        • #5
          tout ira pour le mieux mon ami
          "Au delà de la Terre, au delà de l'Infini, je cherchais à voir le Ciel et l'Enfer.Une voix solennelle m'a dit: "Le Ciel et l'Enfer sont en toi."

          Commentaire


          • #6
            Les deux amitiés

            Il est deux Amitiés comme il est deux Amours.
            L'une ressemble à l'imprudence ;
            Faite pour l'âge heureux dont elle a l'ignorance,
            C'est une enfant qui rit toujours.
            Bruyante, naïve, légère,
            Elle éclate en transports joyeux.
            Aux préjugés du monde indocile, étrangère,
            Elle confond les rangs et folâtre avec eux.
            L'instinct du coeur est sa science,
            Et son guide est la confiance.
            L'enfance ne sait point haïr ;
            Elle ignore qu'on peut trahir.
            Si l'ennui dans ses yeux (on l'éprouve à tout âge)
            Fait rouler quelques pleurs,
            L'Amitié les arrête, et couvre ce nuage
            D'un nuage de fleurs.
            On la voit s'élancer près de l'enfant qu'elle aime,
            Caresser la douleur sans la comprendre encor,
            Lui jeter des bouquets moins riants qu'elle-même,
            L'obliger à la fuite et reprendre l'essor.
            C'est elle, ô ma première amie !
            Dont la chaîne s'étend pour nous unir toujours.
            Elle embellit par toi l'aurore de ma vie,
            Elle en doit embellir encor les derniers jours.
            Oh ! que son empire est aimable !
            Qu'il répand un charme ineffable
            Sur la jeunesse et l'avenir,
            Ce doux reflet du souvenir !
            Ce rêve pur de notre enfance
            En a prolongé l'innocence ;
            L'Amour, le temps, l'absence, le malheur,
            Semblent le respecter dans le fond de mon coeur.
            Il traverse avec nous la saison des orages,
            Comme un rayon du ciel qui nous guide et nous luit :
            C'est, ma chère, un jour sans nuages
            Qui prépare une douce nuit.

            L'autre Amitié, plus grave, plus austère,
            Se donne avec lenteur, choisit avec mystère ;
            Elle observe en silence et craint de s'avancer ;
            Elle écarte les fleurs, de peur de s'y blesser.
            Choisissant la raison pour conseil et pour guide,
            Elle voit par ses yeux et marche sur ses pas :
            Son abord est craintif, son regard est timide ;
            Elle attend, et ne prévient pas.

            M.Desbordes-Valmore
            Page blanche

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            • #7
              Les deux amis

              Deux vrais amis vivaient au Monomotapa :
              L'un ne possédait rien qui n'appartînt à l'autre :
              Les amis de ce pays-là
              Valent bien dit-on ceux du nôtre.
              Une nuit que chacun s'occupait au sommeil,
              Et mettait à profit l'absence du Soleil,
              Un de nos deux Amis sort du lit en alarme :
              Il court chez son intime, éveille les valets :
              Morphée avait touché le seuil de ce palais.
              L'Ami couché s'étonne, il prend sa bourse, il s'arme ;
              Vient trouver l'autre, et dit : Il vous arrive peu
              De courir quand on dort ; vous me paraissiez homme
              À mieux user du temps destiné pour le somme :
              N'auriez-vous point perdu tout votre argent au jeu ?
              En voici. S'il vous est venu quelque querelle,
              J'ai mon épée, allons. Vous ennuyez-vous point
              De coucher toujours seul ? Une esclave assez belle
              Était à mes côtés : voulez-vous qu'on l'appelle ?
              Non, dit l'ami, ce n'est ni l'un ni l'autre point :
              Je vous rends grâce de ce zèle.
              Vous m'êtes en dormant un peu triste apparu ;
              J'ai craint qu'il ne fût vrai, je suis vite accouru.
              Ce maudit songe en est la cause.
              Qui d'eux aimait le mieux, que t'en semble, Lecteur ?
              Cette difficulté vaut bien qu'on la propose.
              Qu'un ami véritable est une douce chose.
              Il cherche vos besoins au fond de votre cœur ;
              Il vous épargne la pudeur
              De les lui découvrir vous-même.
              Un songe, un rien, tout lui fait peur
              Quand il s'agit de ce qu'il aime.

              Jean de La Fontaine (1621-1695

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