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Algérie : une économie plus attractive

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  • Algérie : une économie plus attractive

    Le rythme accéléré imprimé à la dynamique de développement depuis une décennie et l’importance des moyens financiers mobilisés pour réaliser les projets et conduire les réformes de modernisation sont sans précédent de l’avis des observateurs. L’image d’un pays qui sort de la stagnation, qui se modernise à grands pas et dont les populations accèdent à de meilleures conditions de vie constitue certes un atout non négligeable qui accroît l’attractivité d’un pays. Il ne faut cependant pas ignorer les objectifs stratégiques qui sont à la base de cette course contre la montre engagée par l’Algérie pour élever son niveau de développement. Mettre le pays à l’abri de nouvelles crises et garantir l’avenir des générations futures sont des préoccupations majeures. Le modèle de développement bâti sur l’exploitation des ressources en hydrocarbures ne garantit pas le développement durable. Le pétrole et le gaz sont des ressources épuisables et non renouvelables. On ne peut donc compter, éternellement, sur ces ressources pour faire face aux besoins de la nation. Le pays dispose d’une base industrielle non négligeable constituée grâce aux investissements lourds engagés durant les premières décennies de l’indépendance.
    Le tissu industriel constitué sous forme de grosses entreprises publiques dans la sidérurgie, la mécanique, l’électronique, le textile etc., a beaucoup souffert des contraintes existantes (surreffectifs, absence d’investissements de renouvellement des équipements etc.) et n’ a pu accéder au stade d’industrie performante et compétitive. 
    Les mutations de l’économie mondiale ont amené l’Algérie à faire les choix qui s’imposent dans le contexte d’une mondialisation menaçante, particulièrement pour les pays en développement. Résolue de prendre sa place dans la mondialisation et acceptant les régles du jeu de l’ouverture, l’Algérie est entrée de plain-pied dans les réformes qu’imposait le choix de l’ouverture. Il fallait relever le défi du passage de l’économie administrée à l’économie de marché, réaliser la mise à niveau et l’adaptation aux nouvelles normes, notamment suite à la conclusion de l’accord d’association avec l’Union européenne et l’engagement pour l’adhésion à l’OMC.
    Le pari était de pouvoir tirer son épingle du jeu en profitant des opportunités qu’offre la mondialisation. Avec les avantages comparatifs disponibles, les ressources naturelles appréciables existantes, les possibilités de transfert technologique et de savoir-faire dans le cadre des partenariats et des privatisations les chances étaient grandes de réaliser le saut qualitatif dans le développement. Les ressources financières appréciables accumulées ont permis le lancement d’importants programmes de réalisation d’infrastructures modernes (routes, barrages, chemins de fer...) en plus de la mise en œuvre de réformes axées sur la formation des ressources humaines condition nécessaire à l’émergence du professionnalisme et de la qualité tant dans les prestations que dans les produits. Les réformes qui ont touché la justice, l’école, l’administration, le secteur bancaire et financier parallèlement aux décisions prises pour améliorer le climat des affaires ont permis d’accroître l’attractivité de l’Algérie jugée, par ailleurs, comme un marché porteur. Un contexte qui a favorisé la venue de nombreux investisseurs, notamment du Monde arabe. Avec les restructurations et le soutien apporté aux entreprises publiques dans le cadre de la stratégie industrielle le redéploiement des EPE et la redynamisation du tissu des PME devaient faire émerger des entreprises championne capables de s’imposer sur le marché national et à l’extérieur. La constitution de pôles d’excellence appuyés sur des centres de recherche, de laboratoires vecteurs d’innovation et les synergies universités-entreprises devraient aider à aller vers la performance et la compétitivité.
    M. Brahim

    El Moujahid.
    « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

  • #2
    Nous revoilà Zakia, tu préfères ce genre d’articles blabla d’El-Moujahid à ceux d’El-Watan qui disent la vérité toute crue. Je vais me tenir à commenter le dernier paragraphe :

    Le pari était de pouvoir tirer son épingle du jeu en profitant des opportunités qu’offre la mondialisation. Avec les avantages comparatifs disponibles, les ressources naturelles appréciables existantes, les possibilités de transfert technologique et de savoir-faire dans le cadre des partenariats et des privatisations les chances étaient grandes de réaliser le saut qualitatif dans le développement.
    Justement l’économie algérienne ne profite pas de la mondialisation et des investissements étrangers. Les privatisations ont commencés mais le président vient et nous dit, devant les maires, qu’ils se sont trompés. Il accuse son ministre de l’investissement qui est toujours en place. Il fait marche arrière, les processus de privatisation du CPA et d’Algérie Télécom sont suspendus. Ceux qui profitent de la mondialisation sont bien nos voisins la Tunisie et le Maroc.

    Les ressources financières appréciables accumulées ont permis le lancement d’importants programmes de réalisation d’infrastructures modernes (routes, barrages, chemins de fer...) en plus de la mise en œuvre de réformes axées sur la formation des ressources humaines condition nécessaire à l’émergence du professionnalisme et de la qualité tant dans les prestations que dans les produits.
    Faute de stratégie économique, le seul travail qui a été fait est celui d’investir dans les infrastructures publiques. Ces infrastructures ont absorbé 70% des ressources financières de l’Algérie entre 2004/2009. C’est bien pour le citoyen algérien. Mais aujourd’hui plusieurs économistes sérieux dénoncent ce trop de dépenses publiques non génératrices de richesses. Des dépenses qui profitent principalement aux firmes étrangères avec les surcouts et les détournements qu’on connaît.

    J’ai toujours critiqué le manque d’investissements en matière de formation. Quels sont les investissements qui ont été consentis pour créer des universités et écoles pour former notre élite de demain ? Des universités au top de la technologie et avec des partenariats étrangers comme sont entrain de faire les pays du Golf ou nos voisins. Pourtant l’argent est là et c’est le moment de le faire. On continue à créer des universités bidon dans chaque wilaya en privilégiant la quantité à la qualité.

    Les réformes qui ont touché la justice, l’école, l’administration, le secteur bancaire et financier parallèlement aux décisions prises pour améliorer le climat des affaires ont permis d’accroître l’attractivité de l’Algérie jugée, par ailleurs, comme un marché porteur. Un contexte qui a favorisé la venue de nombreux investisseurs, notamment du Monde arabe.
    Les réformes de la justice, l’école, l’administration et le secteur bancaire attendent toujours. Notre secteur bancaire est des plus archaïques au monde. Concernant le climat des affaires, dans le dernier rapport de la Banque mondiale « Doing Business 2010 », l’Algérie est classée 136e sur un total de 183 économies. Les dernières mesures prises par le gouvernement ne favorisent pas les investissements étrangers dans notre pays.

    Avec les restructurations et le soutien apporté aux entreprises publiques dans le cadre de la stratégie industrielle le redéploiement des EPE et la redynamisation du tissu des PME devaient faire émerger des entreprises championne capables de s’imposer sur le marché national et à l’extérieur. La constitution de pôles d’excellence appuyés sur des centres de recherche, de laboratoires vecteurs d’innovation et les synergies universités-entreprises devraient aider à aller vers la performance et la compétitivité.
    C’est ce qu’on va voir. Il parait que c’est dans le programme 2010-2014 du président. Quoique, je ne suis pas d’accord avec cette idée de champions nationaux à la Sud-Coréenne dépassé. Injecter encore de l’argent aux entreprises publiques peut être un gâchis sans restructuration et mise à niveau. Favoriser un groupe privé, comme Cevital, sur d’autres entreprises ne va pas à l’encontre de la logique de l’économie de marché.

    Si tu veux avoir une idée réelle sur l’économie algérienne lit cet article issu d’un débat entre d’imminents économistes algériens :

    Quelles sont les perspectives de l’économie algérienne 2010/2013
    http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=154413
    Dernière modification par shadok, 08 janvier 2010, 10h54.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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