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46 étudiantes jetées à la rue à Adrar

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  • 46 étudiantes jetées à la rue à Adrar

    46 étudiantes résidentes à la cité « U » du « 5 Juillet 62 » d’Adrar ont passé toute la nuit, du mercredi au jeudi, à la belle étoile devant le portail de l’entrée principale.


    L’administration leur a interdit l’accès à la cité et de rejoindre leurs chambres respectives au motif que celles-ci avaient s’étaient solidarisées la veille avec 6 de leurs camarades qui ont fait l’objet d’une sanction d’expulsion des avantages du COUS à savoir l’hébergement et la restauration, par le conseil de discipline.

    Décision considérée par l’ensemble des étudiants (es) comme illégale, injuste et arbitraire. Dans ce sens un Sit-in a été observé, par plus d’une centaine d’étudiants (es), toute la matinée devant ladite cité pour protester contre cette mesure considérée comme excessive selon tous les représentants des différentes organisations estudiantines.

    Par ailleurs et par solidarité 26 jeunes étudiants ont tenu compagnie à leurs collègues du sexe féminin, durant toute cette nuit glaciale de janvier, où elles ont été privées même d’utiliser les toilettes du campus. Dans cette action 2 jeunes filles ont été hospitalisées en urgence, en cette nuit, à cause du froid et de la faim.


    Par El Watan

  • #2
    Ce comportement inadéquat est calqué directement sur notre gouvernement.
    Quand l'impunité est reine, chacun décide suivant l'humeur du moment, les intérêts personnels et surtout selon le pouvoir qu'il a entre les mains.
    Il y a abus de pouvoir, non assistance à personnes en danger, fermeture d'une enceinte universitaire appartenant à l'état destinés aux étudiants par des fonctionnaires en mal de pouvoir, ... Qu'est on est entrain de montrer à ces étudiantes !
    Une enquête publique devrait être instaurée avec la mise au chômage sans solde pour les dits responsables de cette tragédie jusqu'à la fin de l'enquête.
    Et que ça sert d'exemple ...
    وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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    • #3
      s’étaient solidarisées la veille avec 6 de leurs camarades qui ont fait l’objet d’une sanction d’expulsion des avantages du COUS à savoir l’hébergement et la restauration, par le conseil de discipline.
      et pourquoi? le journaliste d'el watan peut il faire un complement d'enquete? ou le journal est devenu un livre de doléances,
      « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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      • #4
        Celui qui connait les résidences universitaires pour filles se pose des questions.

        L'article d'elwayan manque de cohérence, il ne dit pas pourquoi les 6 résidentes sont exclues, ni pourquoi les autres résidentes ont été empéchées d'accéder à la résidence U.

        Beaucoup d'intérrogations?

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        • #5
          L'article d'elwayan manque de cohérence, il ne dit pas pourquoi les 6 résidentes sont exclues, ni pourquoi les autres résidentes ont été empéchées d'accéder à la résidence U.

          Beaucoup d'intérrogations?
          en effet, l'article ns met devant des interrogations plus qu'il ns informe sur une procédure trés grave á l'encontre de jeunes étudiantes, ???

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          • #6
            voila pourquoi il faut payer pour ses etudes pour se sentir ROI/REINE...

            Ils n'oseraient pas toucher un seul cheveux d'une etudiante si la paye de ces gardiens de la cité provenait elle des fees que les etudiants payent pour leur etudes..

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            • #7
              Les cités dortoirs U n'ont aucune relation avec les études.

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              • #8
                Le soir n'en parle qu'aujourd'hui si ça peut apporter un peu plus d'explication.

                ADRAR : 46 étudiantes passent la nuit dehors

                Si au courant de la journée, la température est un peu clémente, les nuits sont très fraîches pour ne pas dire froides. C’est durant l’une d’elles que 46 filles universitaires viennent de passer la nuit complètement gelées devant l’enceinte de la cité universitaire du 5-Juillet réservée à l’hébergement.

                Pour mieux situer le lecteur, il serait judicieux de rappeler les faits.

                En effet, l’administration a accusé six d’entre elles pour avoir été à l’origine d’un mouvement de protestation contre la «mauvaise nourriture» devenue intolérable.

                Ces événements se sont déroulés au mois de novembre 2009, six filles sont traduites devant le conseil de discipline et la sanction est tombée tel un couperet en ce début du mois de janvier 2010, pas d’hébergement et pas de restauration pour ces meneuses.

                En somme, cela revient à les priver carrément d’études puisque leurs moyens dérisoires ne leur permettent nullement de se prendre en charge. Dans un élan de solidarité, une quarantaine de filles se sont jointes aux protestataires pour manifester leurs mécontentement et se sont retrouvées, malgré elles, jetées dans la rue, à affronter le rudesse du froid, à sautiller sur place avec un estomac vide, l'énergie n’est pas au rendez-vous et du coup deux d’entre elles sont conduites à l’hôpital dans l'inquiétude générale.

                Le mouvement prend de l’ampleur et de nombreux étudiants garçons se sont alliés pour dénoncer cette «carence et protester vivement entre cette décision arbitraire», celle de priver des filles d’un toit pour avoir osé dire tout haut ce que les autres pensent tout bas. Maintenant, après le sit-in devant la cité universitaire, et devant la fermeté des étudiants, la direction a fini pour plier et les 6 filles en question ont pu de nouveau bénéficier de l’hébergement et de la restauration après avoir vécu une nuit cauchemardesque et épouvantable, livrées à elles-mêmes et aux assauts répétés et piquants du froid de ce mois de janvier.

                Une première pour Adrar qui connaît d’habitude des moments paisibles où il fait bon vivre, mais devant l’acharnement des responsables de la cité du 5- Juillet, les choses ont failli prendre une autre tournure.

                Par Le Soir

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