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venzuela:Et si nous perdions les élections ?

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  • venzuela:Et si nous perdions les élections ?


    Roy Chaderton Matos Cet article sera particulièrement intéressant pour qui suit la situation politique du Venezuela et l´importante influence de la Révolution Bolivarienne en Amérique Latine. Il s´agit d´un article réaliste, sans concessions et une parfaite synthèse de la situation actuelle et de ce que peut réserver l´avenir.
    Roy Chaderton Matos est avocat, politique et a été diplomate en Europe, en Afrique, Amérique Latine. Après avoir été ministre des relations extérieures et ambassadeur auprès de l’ONU, il est actuellement ambassadeur aux Etats-Unis et représentant du Venezuela devant l’OEA, Organisation des Etats d´Amérique. Francophone, militant au parti démocrate chrétien il s´est durant sa jeunesse familiarisé avec la pensée chrétienne française d’idéologies politique de gauche (Emmanuel Mounier, Ignace Lepp, Charles Peguy)
    Réflexion condensée au sujet de l´ordre présidentielle des Trois R “RRR” (1), à un an des prochaines élections nationales.
    Nous pourrions perdre si nous ne révisons, rectifions et réimpulsons radicalement. Fidel a dit une fois que le Président Chavez ne pouvait être le Maire de tous les villages du Venezuela. Il ne peut pas non plus savoir tout ce qui se passe ni assurer le suivi de toutes ses instructions. Ainsi le comprennent les fonctionnaires d´état et militants de la Révolution qui s´occupent correctement de leurs parcelles bureaucratiques, du parti ou du social pour mieux servir la cause du socialisme et de la démocratie. Nous avons des dirigeants bien préparés et engagés avec la Révolution qui honorent leur engagement avec le Peuple, avec la solidarité de l´accompagner vers un futur de justice sociale, de démocratie et de paix; mais d’autres, incrustés dans le Processus Bolivarien jouissent des miels du pouvoir, sous-estimant les travailleurs ou abandonnant leurs compatriotes humbles et dans leur autisme révolutionnaire n´écoutent pas la voix de la rue. Pour cela, par exemple, nous voyons encore des files de personnes âgées (2) obligées de tomber dans les serres d´un intermédiaire ou de se présenter á l´aube pour obtenir un numéro.
    (1) Les trois R, Réviser-Rectifier-Réimpulser, est le mot d´ordre donné par le Président Chavez à ses sympathisants à la suite du référendum en 2007 ou pour peu de votes son parti n´a pas obtenu la réforme constitutionnelle proposée.
    (2) “Les files de personnes âgées” se réfère à ce que doivent faire les retraités pour encaisser leurs pensions.
    Alors, obligés d´affronter un sérieux problème de cadres et valeurs éthiques, lorsque nous détectons un fonctionnaire á la fois compétent et honnête, nous nous accoutumons à l´utiliser simultanément au Gouvernement et au sein du PSUV (3) avec le risque de “bruler toutes nos chandelles”, jusqu´à découvrir qu´un bon activiste ne fait pas nécessairement un bon administrateur ni vice-versa, et qu´il ne faut pas confondre camaraderie avec compagnonnage.
    (3) Le PSUV est le Parti Socialiste Uni du Venezuela, parti qui regroupe les militants de la Révolution Bolivarienne impulsée par le Président Chavez.
    Je fais parti de rares hauts fonctionnaires de la Vème République formés de la base jusqu´aux plus hautes fonctions au sein de la IVème République. A 18 ans, comme dirigeant des jeunesses du parti démocrate chrétien, avec d´autres ingénus je me suis dirigé á nos dirigeants ainés pour dénoncer des signes de corruption parmi des fonctionnaires démocrates chrétiens. Avec condescendance ils nous répondirent que “le futur nous appartiendrait, que nous étions un exemple du témoignage chrétien, mais que nous laissions les choses telles que car nous pourrions porter préjudice au Parti...”. Cela fut mon début avec la Realpolitik et depuis, durant ma prolongée militance politique, j´ai assisté á la progressive décomposition de notre démocratie représentative. Pour cela, aujourd´hui je prie le Seigneur que notre démocratie participative ne souffre pas aussi la métastase de la solidarité automatique ou la faiblesse qui puissent nous convertir au bout du compte en pires ennemis de notre propre cause.
    Egalement, jeune d´une vingtaine d´années, durant mes débuts comme diplomatique en Europe Orientale, j´ai eu l´opportunité éducatrice d´être témoin de la déviation d´un processus socialiste vers un système de parti unique, taché d´injustice sociale, pauvreté, culte á la personnalité, violation des droits humains et corruption.
    Au contraire, le premier grand succès de la Révolution Bolivarienne a été la dignification des exclus, avec des normes constitutionnelles qui blindent la valeur de la dignité de la personne humaine et consacrent le bien commun. Ainsi, après dix ans de révolution, parmi d´innombrables succès, notre Peuple est aujourd´hui plus cultivé, est plus alerte et s´exprime mieux qu´avant Chavez parce qu´il est mieux éduqué et aussi grâce á un intense débat politique qui l´a emmené á descendre dans la rue pour défendre ses droits; sans matraques, machettes ni fusils ; brandissant seulement un magique petit livre bleu (4).

    (4) Le petit livre bleu est la Nouvelle Constitution vénézuélienne, proposée par référendum par Chavez et adoptée par majorité absolue.
    Ce n’est pas rien, comme dirait Cristina Kirchner, mais l’exaltation des droits des citoyens et les grandes conquêtes sociales et politiques ne sont pas une source illimitée garantissant l’appui populaire ou les votes, et le prestige du Président n´est pas nécessairement endossable pour les Partis qui l’appuient. Le Peuple s´accoutume rapidement des bonnes choses: démocratie participative, Barrio Adentro (5), éducation pour tous, Mercal et autres Missions, conseils communaux, liberté d´expression extrême, médias alternatifs, Télésur, explosion culturelle, chemins de fer, barrages, autoroutes, croissance agroindustrielle et pétrochimie, hôpitaux, systèmes de Métro, diversification de partenaires internationaux, satellites, sécurité sociale, protection de l´enfance et des personnes âgées, téléphériques, tourisme populaire, grands stades, triomphes sportifs, politique énergétique souveraine, diplomatie audace, mondiale et avec succès, etc., mais déjà des millions de bénéficiaires ont oublié ou ignorent que les nouvelles conquêtes populaires étaient il y a dix ans seulement un rêve pour les exclus. Aujourd´hui elles sont un droit acquis et le Peuple, à juste raison, exige plus et mieux ; pour ce motif il punit aux urnes électorales les principales erreurs, la négligence et la corruption.

    (5) Bario Adentro est un programme de santé gratuite, Mercal un programme de distribution de denrées alimentaires bon marché. Télésur une nouvelle chaine de télévision hémisphérique. Les autres services mentionnés représentent un notoire développement des infrastructures et services nouveaux pour le pays.
    La solidarité et la participation vont bon train, mais les valeurs éthiques et civiques clament pour être renforcé. Serait-ce une chimère un Venezuela sans gâchis de consommation ni pots de vin, avec une opposition patriotique, sans délinquance débordée ni hommes d´affaires parasites et spéculateurs; avec une liberté de presse et d´information honnête, sans diffamation, avec des flatteurs obséquieux contrôlés ; sans nids de poules ni bouches dégouts obstrués, avec une hiérarchie ecclésiastique main dans la main avec les pauvres, avec des chantiers bien terminés, avec un capital humanisé et sous bonne garde, sans casinos ni placements bancaires d´état frauduleux, ou les autobus n´embarquent pas leurs passagers á tous les coins de rues, ou le public utilise les passages piétonniers et ne jette pas ses poubelles n´importe où; sans entrepreneurs ou intermédiaires civils ou militaires qui simplifient les démarches ou “solutionnent” et répartissent, etc. “Petits détails ”, entre beaucoup d´autres, que tous les vénézuéliens nous nous devons d´assurer pour vivre chaque jour plus libres et mieux en révolution.

    Les super militants bon à rien et corrompus camouflés de rouge (6), pour obtenir des bénéfices de notre Processus, sont effrayants. Sectaires et sélectifs, ils font fuir beaucoup de vénézuéliens indécis et même compromis. Ils effrayent les néo bourgeois bureaucrates amoureux de leur propre importance, qui ne reçoivent pas ni ne répondent à ceux qu´ils ont le devoir de servir, pendant qu´avec des gestes flatteurs ils cherchent à obtenir un petit regard d´assentiment des hauteurs du pouvoir; comme ceux qui ont inventé la “révolutionnaire” idée qu´il n´y aurait pas de station de Métro à Las Mercedes de Caracas (7), ignorant que si les riches n´arrivent pas aux restaurants de luxe en transport public, certainement très déficient, sinon avec leurs propres voitures mais que cette station de métro serait idéale pour les employés de la zone et pour les patients du centre médical gratuit “Salvador Allende”. En plus, et pour comble, il faut supporter quelques profiteurs internationaux qui se filtrent parmi les milliers de camarades généreux et compagnons qui nous appuient de part le monde. Nos compatriotes cubains ont déjà souffert cette expérience avec le dénommé “tourisme de gauche et de solidarité”.
    (6) Rouge est la couleur de la Révolution Bolivarienne.
    (7) Las Mercedes est un quartier chic de Caracas.
    En certaines occasions il semble que nous ayons une carence de supervision sociale et une abondance de cancaniers et cafardeurs. Il est effrayant de voir comment parfois nous nous embourbons dans des intrigues chavistes, jusqu´à l´extrême “qu´entre sapeurs-pompiers les lances incendies ne se foulent pas du pied”. Ainsi, les successifs changements d´autorités officielles entrainent des “massacres” de leurs collaborateurs; absurdité qui fit écrire á l’un des personnages les plus respectés de notre Processus: “Il semble que Rosales (8) aurait gagné !”. Dans ce micro climat fertile aux valeurs de l´extrême droite néolibérale peut éclore l´impossible historique d´un chavisme sans Chavez; mais jamais d’un chavisme sans argent.

    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    (8) Manuel Rosales, ex gouverneur et maire, candidat d´opposition est actuellement poursuivi par la justice pour corruption mais réfugié au Pérou.
    La corruption nous préoccupe et nous occupe; mais l’insécurité, première préoccupation nationale, affecte surtout le Peuple pauvre et la classe moyenne. Les classes bourgeoise et haute jouissent de surveillance privée, protection électronique, gardes de corps et petites escapades à l´étranger. Pendant ce temps, la mort n´est pas un hasard sinon une loterie avec tous les numéros réservés aux travailleurs, parce que n´importe quel jour et à n´importe qu´elle heure, en montant ou descendant des secteurs marginaux, elle peut les surprendre sans défense. De là une recette sure pour perdre les élections est d´extrapoler à la Révolution le concept néolibéral pervers que le marché solutionne toujours tout, avec l´ingénue croyance que la main invisible de la justice sociale, à elle seule, anéantira la délinquance.
    Nous pourrions perdre les élections parlementaires non pour d´impensables bons choix de notre uribiste (9) opposition, acoquinée avec l´ultra droite étrangère et impériale, sinon pour nos limitations à diffuser les succès de la Révolution, ainsi que la réluctance à admettre et rectifier nos erreurs ou punir les coupables des dégâts officiels. En vérité, le mal le plus grand que nous a causé cette antipatriotique opposition est d´avoir étourdi notre capacité autocritique, parce qu´à force de ses diffamations nous ne la croyons plus lorsqu´elle dénonce nos réelles erreurs. L´exemple d´inacceptables reculs et démantèlement de nos sensationnels pas en avant du système de santé publique inspire la colère collective.
    (9) “Uribiste opposition ” est une référence á l´ingérence et appui á l´opposition vénézuélienne de la part du gouvernement colombien du Président Uribe.
    Est venue l´heure de que chacun assume ses propres responsabilités ; c'est une honte contre-révolutionnaire que des frileux et des paresseux attendent commodément que le Président s´informe et agisse. L´heure est venue que des personnages du pouvoir officiel parlent de politique, de socialisme, affrontent avec leurs noms et prénoms et courent des risques pour notre processus.
    Nous avons déjà perdu un référendum en 2007 pour une confuse proposition électorale et l´incapacité de démentir les supercheries déstabilisatrices au sujet de la propriété privée, l´éducation, l´intégrité familiale et la pénurie, qui á propos ont déjà commencé a se recycler pour les prochaines élections. C´est le venin inoculé par la canaille médiatique parmi les segments les plus fragiles et manipulables de notre classe moyenne et populaire qui ont voté contre nous. A ce sujet, nous devons assumer la réflexion de Fidel quand il signale qu´au Venezuela il ne peut pas y avoir quatre millions d´oligarques (10).
    (10) Quatre millions de votes sont en général les résultats minoritaires électoraux de l´opposition.
    Jamais au passé nous n´avons eu tant d´opportunités de nous éduquer; ni cette liberté d´expression que nous devons garantir au delà de nos émotions justifiées ; jamais auparavant s´est veillé tant pour la famille et l’enfance ni jamais il n’y eut tant de propriétaires privés; jamais auparavant nous n´avons eu de révolution féministe; jamais auparavant la classe moyenne ne fut tant protégée et défendue comme sous le Processus Bolivarien, mais le mensonge médiatique a réussi à le taire entre nos compatriotes confondus, mais que nous pouvons convaincre, et vers qui nous devons nous rapprocher sans arrogance sectaire.
    Si maintenant le Venezuela est à tous (11), nous devons être à la portée de tous et engagés pour nous approcher de tous. Le Venezuela c’est le vibrant “joropo” que mon père aimait tant, un “musiu ” (12) que cette terre a englouti ; mais c’est aussi “la gaita, le bambuco, le joropo tuyero, le polo coriano, le galeron, la vals, la fulia, la malagueña, le merengue, le polo margariteño”, etc (13). C´est aussi (14) José Angel Lamas, Juan Bautista Plaza, Rafael Isaza, Teresa Carreño, Pedro Elias Gutierrez, Vicente Emilio Sojo, Luis Felipe Ramon y Riviera, el Indio Figueredo, Fulgencio Aquino, Benito Quiroz, Ángel Custodio Loyola, Juancho Lucena, Moisés Moleiro, María Luisa Escobar, Laudelino Mejías, Conny Méndez, Armando Molero, Nelly Mele Lara, Chucho Sanoja, Antonio Estévez, etc.
    (11) “Maintenant le Venezuela appartient à tous”, est un slogan de la Révolution Bolivarienne en opposition au passé ou seule une minorité profitait de ses ressources.
    (12) “Musiu” est un terme populaire qui définit les étrangers établis au Venezuela.
    (13) Danses et chants typiques des diverses régions du pays.
    (14) Musiciens, chanteurs et poètes vénézuéliens célèbres, classiques et contemporains.
    Notre pays est comme un orchestre avec un grand Chef d´Orchestre, que nous devons accompagner sans fausses notes. Les dissonances expulsent de la salle un public à qui nous sommes obligé de prêter attention, conserver et compromettre par une bonne exécution. La musique attire, elle ne sépare pas; elle est harmonieuse, pas faite de hurlements, mais parfois nous crions tant que personne ne peut nous écouter.

    L´opposition putschiste qui avec un potentiel d´un 40% de l´électorat se retira des élections pour l´Assemblée Nationale deux jours avant le vote (15) (16), en attente des Marines US, pourrait devenir plus intelligente et se préparer pour les élections de 2010, dirigée par l´Empire, la dictature médiatique et Uribe, de plus émoustillée par ses triomphes régionaux antérieurs, avec à son avantage que le porte-avions Chavez (17) ne sera pas candidat. Alors pourrait arriver, que Dieu ne le veuille!, que si l´opposition unie gagne, même par un seul point comme en 2007, nous finirions dans la honteuse situation d´en plus de cocus, corrigés.
    (15) L’avant-veille des dernières élections de députés, l´opposition sachant qu´elle n´avait aucune chance aux urnes, se retira “démocratiquement” en espérant discréditer les résultats.
    (16) Les triomphes régionaux antérieurs se référent à certains succès électoraux de l´opposition pour des postes de Gouverneurs et de Maires.
    (17) Le porte-avions Chavez se réfère au fait que pour sa solide popularité bien des candidats électoraux ne doivent leurs succès qu´au fait d´être des candidats de Chavez.
    Quelle honte face à notre Peuple et face aux peuples du monde, si une révolution historique comme la bolivarienne, arrivait à échouer par la faute de quelques corrompus et incompétents qui se prétendent immunes face à la Justice; sans donner le temps à l´avènement de la femme et l´homme nouveaux!
    Dans la prémunition, pourvu que fausse, qu´en conséquence nous perdions les élections de 2012 face à une opposition unie avec l´appui financier et médiatique de la racaille globale, oubliez-le ! Il n´y aurait pas de transition démocratique civilisée et un nouveau gouvernement aussi démocratique ne procédera pas à rectifier les erreurs héritées et à réconcilier les vénézuéliens polarisés, pendant que les perdants nous purgerons nos files et préparerons la bataille démocratique pour récupérer le pouvoir six ans plus tard.
    Empoisonné et manipulé par les médias d´ultra droite, avec l´appui de ses maitres et seigneurs internationaux, un “escualidismo” (18) triomphant commencerait par démanteler, puis réprimer et finalement terminerait par assassiner. La répression et pelotons de lynchage seraient fustigés, entre autres, par les criminels coléreux enragés de Globovision, RCTV (19) et El NAZIonal (20) mais, avec une moue d´ironie, pourrait se passer qu´auraient plus de chance de survie “nos” corrompus pour avoir imbriqué opportunément leurs intérêts avec les corrompus de la IVème République et la “VIème ”. Tout cela es une fantaisie, jusqu´à maintenant, mais si nous n´exécutons pas les RRR ; pour maintenant (21)…
    Alors nous perdrions la patrie et le socialisme : il ne nous resterait que la mort (22). Dans ce supposé indésirable plus qu´une stupidité cela serait un crime. Pour cela, nous ne pouvons opter entre vaincre ou mourir… IL EST NECESSAIRE DE VAINCRE !
    (18) L’opposition au Venezuela est populairement qualifiée de “escualida” pour le minoritaire pourcentage quelle représente au sein de la population.
    (19) Globovision et RCTV, chaines privées de télévisions qui se livrent à une permanente et violente campagne politique opposée au gouvernement.
    (20) El NAZIonal (quotidien El National) pour ses manipulations médiatiques a été baptisé ainsi par le peuple, de même que Globovision est communément baptisé Globoterror.
    (21) “Pour maintenant” est une expression consacrée historiquement au Venezuela. Lorsque Chavez fut détenu lors de sa tentative de rébellion militaire il déclara que “Nous avons échoué… pour maintenant”. C´est cette déclaration qui fit son immense popularité au sein d´un peuple victime de dirigeants n´ayant pas pour coutume d´assumer leurs responsabilités en même temps qu´elle représentait une lueur d´espérance pour le futur.

    (22) Le mot d´ordre lancé par Chavez aux militants de la Révolution Bolivarienne contemporaine est “Patrie, socialisme ou la mort… nous vaincrons”. Très souvent l´opposition utilise ce mot d´ordre comme un faux prétexte pour accuser les révolutionnaires de menaces de mort à son égard. En réalité ce mot d´ordre est une incitation imagée de l´esprit de sacrifice pour une cause et à ce mot d´ordre les partisans répondent d´ailleurs “Interdit de mourir, nécessaire est vaincre ”. L´origine de ce mot d´ordre a aussi probablement des origines historiques. Le Général Francisco de Miranda, précurseur de l´indépendance du Venezuela contre les colonisateurs espagnols revenait de France ou avec le grade de Maréchal de France il fut général en chef des troupes du Nord de la révolution française dont le mort d´ordre était “Patrie, la liberté ou la mort ”. Egalement peu après l´indépendance du Venezuela, le Général Ezequiel Zamora mena une guerre fédérale comme une révolte paysanne et utilisa aussi le mot d´ordre de “Patrie, socialisme ou la mort ”. De par son beau-frère, le général Zamora avait aussi une bonne culture des mouvements politiques européens de son époque.
    Traduction et notes: Jean Araud pour Investig'Action
    Source: Telesur
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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