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L’ingénieur algérien du groupe canadien SNC Lavallin, kidnappé lundi dernier, a été retrouvé jeudi au lieudit Oued Laghrib (Kef Lahssane) entre Djebahia et la commune de Souk Khemiss. La victime a été enlevée en début de journée de lundi dernier, alors qu’elle se rendait à son travail sur le barrage Koudiet Asserdoun. Abandonné par ses ravisseurs, le cadre a été récupéré par les éléments de l’ANP dans un état de santé détérioré.
Transporté à l’hôpital, il a repris ses forces après cette rude épreuve. Une source crédible a indiqué qu’aucune demande de rançon n’a été formulée. C’est dans la précipitation que les ravisseurs ont abandonné leur otage pour fuir l’avancée des forces de sécurité, qui ont engagé une opération de ratissage de grande envergure dans toute la région comprise entre Boukram, daïra de Lakhdaria et la daïra de Souk Khemiss, plus au sud.
Les forces de l’ANP soupçonnent la présence d’un important groupe de terroristes qui, profitant du relief difficile d’accès et du massif forestier dense de cette partie de la wilaya, y aurait élu domicile avec un émir. Les forces de sécurité qui auraient encerclé le camp terroriste avançaient prudemment surtout que la région est truffée de pièges tendus par les membres des organisations terroristes appartenant à l’ex-GIA et à l’ex-Gspc. C’est dans ce contexte que le cadre du groupe SNC Lavalin a été retrouvé et libéré.
Dans leur avancée, les militaires ont été victimes, il y a une quinzaine de jours, de l’explosion d’une bombe artisanale enfouie sous la chaussée, ce qui avait causé des blessures à deux éléments.
Les militaires ont fait appel aux gros moyens. Depuis une semaine, des hélicoptères survolent la région située entre la wilaya de Bouira et de Médéa. L’artillerie est aussi appelée en soutien pour pilonner certains points suspectés d’abriter des terroristes. La surveillance de jour comme de nuit des lieux a nécessité l’utilisation de moyens sophistiqués comme les jumelles infrarouge et les détecteurs thermiques. La région est bouclée et un poste de commandement a été installé sur place et supervisé par un haut responsable du ministère de la Défense nationale.
La présence de deux entreprises étrangères dans la région a amené les responsables à redoubler de vigilance surtout que les terroristes peuvent tenter d’autres coups médiatiques d’envergure. Précisons aussi que la région de Boukram a, tout au long de la décennie tragique, subi le diktat des phalanges du Gspc avant sa reconversion et son adhésion à Al Qaîda au Maghreb islamique. La région est à cheval entre les wilayas de Blida, Médéa et Boumerdès. Les diverses sérias encore en activité se replient dans ce massif boisé en aval du mont Zbarbar.
Par l'Expression
Transporté à l’hôpital, il a repris ses forces après cette rude épreuve. Une source crédible a indiqué qu’aucune demande de rançon n’a été formulée. C’est dans la précipitation que les ravisseurs ont abandonné leur otage pour fuir l’avancée des forces de sécurité, qui ont engagé une opération de ratissage de grande envergure dans toute la région comprise entre Boukram, daïra de Lakhdaria et la daïra de Souk Khemiss, plus au sud.
Les forces de l’ANP soupçonnent la présence d’un important groupe de terroristes qui, profitant du relief difficile d’accès et du massif forestier dense de cette partie de la wilaya, y aurait élu domicile avec un émir. Les forces de sécurité qui auraient encerclé le camp terroriste avançaient prudemment surtout que la région est truffée de pièges tendus par les membres des organisations terroristes appartenant à l’ex-GIA et à l’ex-Gspc. C’est dans ce contexte que le cadre du groupe SNC Lavalin a été retrouvé et libéré.
Dans leur avancée, les militaires ont été victimes, il y a une quinzaine de jours, de l’explosion d’une bombe artisanale enfouie sous la chaussée, ce qui avait causé des blessures à deux éléments.
Les militaires ont fait appel aux gros moyens. Depuis une semaine, des hélicoptères survolent la région située entre la wilaya de Bouira et de Médéa. L’artillerie est aussi appelée en soutien pour pilonner certains points suspectés d’abriter des terroristes. La surveillance de jour comme de nuit des lieux a nécessité l’utilisation de moyens sophistiqués comme les jumelles infrarouge et les détecteurs thermiques. La région est bouclée et un poste de commandement a été installé sur place et supervisé par un haut responsable du ministère de la Défense nationale.
La présence de deux entreprises étrangères dans la région a amené les responsables à redoubler de vigilance surtout que les terroristes peuvent tenter d’autres coups médiatiques d’envergure. Précisons aussi que la région de Boukram a, tout au long de la décennie tragique, subi le diktat des phalanges du Gspc avant sa reconversion et son adhésion à Al Qaîda au Maghreb islamique. La région est à cheval entre les wilayas de Blida, Médéa et Boumerdès. Les diverses sérias encore en activité se replient dans ce massif boisé en aval du mont Zbarbar.
Par l'Expression