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Les parias du dispositif d’insertion à Tizi Ouzou

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  • Les parias du dispositif d’insertion à Tizi Ouzou

    Ils sont 25, des jeunes filles en majorité, recrutés dans le cadre du dispositif d’insertion des jeunes, au tribunal de Tizi-Ouzou cessés, le 5 décembre, «avant l’expiration de leurs contrats sans motif ni notification officielle».

    Outrés par ce renvoi qu’ils jugent arbitraire, ils ont fait le tour des bureaux de presse de Tizi-Ouzou pour crier leur détresse de parias du dispositif d’insertion. Ils sont requis toute la semaine y compris le vendredi en cas de besoin pour un minable salaire de 2000 à 7000 DA, consolés par «les promesses d’intégration du ministère du Travail, celui de la Solidarité nationale et celui de la Justice «relevées dans leurs déclarations publiques publiées dans la presse.

    Poussant l’absurde logique de leur situation à son terme, ils n’auraient pas vu, nous disent-ils, d’objection à leur cessation si leurs contrats étaient arrivés à expiration et si les autorités judiciaires n’avaient pas de surcroît refusé de leur signifier le renvoi par écrit réclamé par la DAS, leur employeur officiel pour suite à donner.

    Or, les contrats sont toujours en cours de validité jusqu’au mois mai de l’année en cours pour certains, et jusqu’en janvier 2011 ou entre ces deux échéances pour d’autres.

    Ce sont des licenciés, des diplômés et des 3e AS engagés dans le cadre de l’emploi de jeunes, du pré-emploi et du filet social, avec initialement des contrats de six mois puis d’une année renouvelable et qui semblent avoir donné satisfaction au vu de l’ancienneté cumulée allant de 3 à 7 ans.

    Leur renvoi leur paraît d’autant plus injuste qu’il intervient à la veille d’un concours de recrutement auquel ils ne seraient admis parmi les postulants. Ils seraient 60 au siège de la cour et quelque 200 dans l’ensemble des instances judiciaires de la wilaya qui, selon nos interlocuteurs, seraient sur le point d’être virés de la même façon sans égard ni considération pour leur dévouement et les services rendus à l’administration de la justice.

    N’ayant pas reçu de réponse satisfaisante du procureur près du tribunal de Tizi qui ne ferait qu'appliquer les instructions de sa hiérarchie et n’ayant pas obtenu l’audience auprès du procureur général, sollicité, ils ont eu recours à la presse, l’unique voie qui s’offre à eux pour crier à l’injustice. Leur tournée groupée est ponctuée par une déclaration signée par 17 d’entre eux présents lors de cette virée protestataire.

    Par Le Soir
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