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C’est une véritable psychose que vivent les villageois de Maâmar, situé à une dizaine de kilomètres au nord de Draâ-El- Mizan. En effet, le chemin communal menant aux douars Ighil Bourthane et Ihadjamène connaît des fissures importantes, semblables à celles provoquées par les séismes.
Quelques-unes sont larges d’une cinquantaine de centimètres et profondes d’environ trois mètres s’étalant sur des centaines de mètres.
Ce phénomène naturel a fait qu’un glissement de terrain s’est produit en menaçant les habitations du contrebas et de la cité longeant la RN25. Beaucoup de villageois ont peur pour leur vie et celle de leurs enfants au point où certains d’entre eux nous ont avoué qu’ils ne ferment pas l’œil de la nuit depuis samedi dernier. Une habitation, située pas loin du lieu de la catastrophe, est même fissurée. La fissure ne cesse de s’élargir de jour en jour, nous dit-on.
Les autorités locales, la Protection civile et la subdivision des travaux publics se sont déplacées sur les lieux et un constat a été fait. Cependant, une source nous a avoué que les moyens de la commune ne permettent pas de faire face à cette catastrophe et que le premier responsable de la wilaya a été informé de la gravité de la situation.
Effectivement, peu de temps après, une délégation conduite par M. Saïd Abbes, directeur de l’hydraulique de Tizi- Ouzou, est arrivée sur les lieux pour constater de visu l’ampleur de cette catastrophe et étudier les moyens nécessaires et adéquats pour y faire face. «Ceci est une urgence car les services météorologiques annoncent un temps pluvieux pour les jours à venir : les eaux pluviales aggraveront la situation en emportant des tonnes de terre, entreposées en amont, jusqu’à la RN 25», nous dit un habitant du village.
Par Le Soir
Quelques-unes sont larges d’une cinquantaine de centimètres et profondes d’environ trois mètres s’étalant sur des centaines de mètres.
Ce phénomène naturel a fait qu’un glissement de terrain s’est produit en menaçant les habitations du contrebas et de la cité longeant la RN25. Beaucoup de villageois ont peur pour leur vie et celle de leurs enfants au point où certains d’entre eux nous ont avoué qu’ils ne ferment pas l’œil de la nuit depuis samedi dernier. Une habitation, située pas loin du lieu de la catastrophe, est même fissurée. La fissure ne cesse de s’élargir de jour en jour, nous dit-on.
Les autorités locales, la Protection civile et la subdivision des travaux publics se sont déplacées sur les lieux et un constat a été fait. Cependant, une source nous a avoué que les moyens de la commune ne permettent pas de faire face à cette catastrophe et que le premier responsable de la wilaya a été informé de la gravité de la situation.
Effectivement, peu de temps après, une délégation conduite par M. Saïd Abbes, directeur de l’hydraulique de Tizi- Ouzou, est arrivée sur les lieux pour constater de visu l’ampleur de cette catastrophe et étudier les moyens nécessaires et adéquats pour y faire face. «Ceci est une urgence car les services météorologiques annoncent un temps pluvieux pour les jours à venir : les eaux pluviales aggraveront la situation en emportant des tonnes de terre, entreposées en amont, jusqu’à la RN 25», nous dit un habitant du village.
Par Le Soir