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Par Marc VasseurPublié le : 7 janvier 2010
Il y a quelques semaines, je fustigeais l’atonie de nos centrales syndicales sur cette crise économique qui n’en finit pas. Depuis rien n’a changé pourtant au delà de nos frontières, certaines osent encore mettre en avant la réduction du temps de travail dans le cadre d’un vaste plan de relance.
(Ah oui… c’est un syndicat belge mais qui compte… heu… 1,4 million d’adhérents… davantage que toutes nos centrales réunies…)
Je ne doute pas qu’une fois encore, certains de mes lecteurs, sans aucune information, ne manqueront pas de railler une telle idée dont Pierre Larrouturou et Nouvelle Gauche sont d’inlassables promoteurs. Hélas, c’est bien mal connaitre certaines réalités pour ces amateurs de chiffres qu’ils ne connaissent pas ou alors ceux repris en coeur par les adeptes du TINA (there is no alternative). C’est ignoré par exemple la politique assez pragmatique menée par A. Merkel, connu sous le nom de « Kurzarbeit« . En gros, le travail à temps réduit, quand les carnets de commande perdent 20 %, plutôt que de supprimer 20 % des effectifs, on baisse le temps de travail de 20 % pour conserver le maximum de salariés. En Allemagne, la durée moyenne du travail de ceux qui ont un emploi est aujourd’hui de 27,1 heures par semaine contre 28,3 heures il y a un an.
Si, indubitablement les dernières données sur le chômage en Allemagne sont repeintes en « rose », il y a aussi les effets de cette politique sur le temps de travail.
Avec près d’un million de chômeurs en fin de droit prévu cette année par le pôle emploi… Il serait temps que les syndicats, les partis politiques traditionnels sortent du sempiternel refrain du retour de la croissance… verte cela va de soi… ou du recours au chômage partiel payé par la collectivité et dans un cadre de négociation quasi inexistant.
Lire la suite: http://www.marcvasseur.info/le-syndi...#ixzz0cEXD6cG5
Il y a quelques semaines, je fustigeais l’atonie de nos centrales syndicales sur cette crise économique qui n’en finit pas. Depuis rien n’a changé pourtant au delà de nos frontières, certaines osent encore mettre en avant la réduction du temps de travail dans le cadre d’un vaste plan de relance.(Ah oui… c’est un syndicat belge mais qui compte… heu… 1,4 million d’adhérents… davantage que toutes nos centrales réunies…)
Je ne doute pas qu’une fois encore, certains de mes lecteurs, sans aucune information, ne manqueront pas de railler une telle idée dont Pierre Larrouturou et Nouvelle Gauche sont d’inlassables promoteurs. Hélas, c’est bien mal connaitre certaines réalités pour ces amateurs de chiffres qu’ils ne connaissent pas ou alors ceux repris en coeur par les adeptes du TINA (there is no alternative). C’est ignoré par exemple la politique assez pragmatique menée par A. Merkel, connu sous le nom de « Kurzarbeit« . En gros, le travail à temps réduit, quand les carnets de commande perdent 20 %, plutôt que de supprimer 20 % des effectifs, on baisse le temps de travail de 20 % pour conserver le maximum de salariés. En Allemagne, la durée moyenne du travail de ceux qui ont un emploi est aujourd’hui de 27,1 heures par semaine contre 28,3 heures il y a un an.
Si, indubitablement les dernières données sur le chômage en Allemagne sont repeintes en « rose », il y a aussi les effets de cette politique sur le temps de travail.
Avec près d’un million de chômeurs en fin de droit prévu cette année par le pôle emploi… Il serait temps que les syndicats, les partis politiques traditionnels sortent du sempiternel refrain du retour de la croissance… verte cela va de soi… ou du recours au chômage partiel payé par la collectivité et dans un cadre de négociation quasi inexistant.
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